Histoire romaine, depuis la fondation de Rome jusqu'à la bataille d'Actium, c'est-à-dire jusqu'à la fin de la République, Volumen1

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chez la veuve Estienne [puis], 1739

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Página 245 - ... trouver des vues plus justes et moins d'entêtement. L'entreprise n'étoit pas sans de grandes difficultés. Ce prince avoit affaire au peuple de toute la terre le plus fier et le plus jaloux de ses droits ; et , pour l'obliger à en relâcher une partie , il falloit le savoir tromper par l'appât d'un bien plus considérable. Les Romains payoient en ce temps-là par tête un tribut au profit du trésor public ; et comme dans leur origine la fortune des particuliers étoit...
Página 46 - Jeunèfle des villes qu'il foumettoit à fes armes, de ne la point réduire en fervitude, & de ne pas laifler incultes les terres des pays conquis. Au contraire , il envoioit des Romains habiter ces mêmes pays , & il leur donnoit une partie du terrain à cultiver.
Página 18 - Faustule, frappé d'un prodige si étonnant, emporta les deux enfans dans sa bergerie , et les remit à sa femme Laurentia pour les élever. Quelques-uns prétendent que les débauches de cette femme lui avoient fait donner par les bergers le nom de louve , et q"ue c'est ce qui a donné lieu à ce récit fabuleux. C'est ainsi que Romulus et Rémus naquirent : c'est ainsi qu'ils furent nourris.
Página lxx - ... et les mœurs, ou, pour dire tout en un mot, le caractère tant des peuples dominans en général que des princes en particulier, et enfin de tous les hommes extraordinaires, qui par l'importance du personnage qu'ils ont eu à faire dans le monde , ont contribué en bien ou en mal au changement des Etats et à la fortune publique.
Página 495 - Av.jC que dans le tems que nous travaillions de concert à la réunion des deux Ordres de la. République , aucun Patricien n interrompit ceux qui étaient chargés des intérêts du Peuple, &• qu'on en convint même exprès, afin que chaque parti pût expofer fes raifens avec plus d'ordre & de tranquillité.
Página 248 - Compagnies de la première Clafle furent partagées en deux ordres, comme je l'ai déjà dit. Le premier, compofé des plus âgés, étoit deftiné pour la garde & la défenfe de la ville ; & les quarante autres Compagnies , formées des plus jeunes , dévoient marcher en campagne , & aller à la guerre. Ils avoient tous pareilles armes offenfives & défenfives. Les offenfives étoient le javelot , la pique ou la halebarde , & l'épée : & ils avoienf pour armes défenfîves le cafque , la cuirafle...
Página 47 - Romulus fçut de fes ennemis faire fes premiers citoyens , & changer , en aflez peu de tems , une très - petite colonie en un grand & nombreux peuple. Quand il bâtit Rome , il n'avoit que trois mille hommes de pied & trois cens chevaux au plus ; & quand il difparut aux yeux de fon peuple, l'infanterie montoit à quarantefix mille hommes , & la cavalerie à plus de mille. Les Rois , fes...
Página lxxx - Confidérations fur .les caufes de la grandeur des Romains & de leur décadence, qui eft fort coart , mais très-folide, & très-capable de donner une jufte idée du caractère de ce Peuple.
Página 21 - Mais aufïîtôt que ce Prince vit les Conjurés venir à lui d'un air triomphant , il convoque les Albains. Il leur rappelle les attentats de fon frère contre lui : il raconte l'origine & la naifTance de fes petits - fils ; comment ils avoient été élevés , comment il les avoit reconnus.
Página 458 - Ce serait à moi à m'acquitter, « à mon tour, de la parole que je vous ai donnée. « Mais une brigue plus puissante que l'autorité même « d'un dictateur empêche aujourd'hui l'effet de ma

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