re préfente édition, la met au deffus de toutes celles qui ont paru jufqu'ici. On trouve au deffous du texte les variantes, même celles que M. Hudfon avoit rejettées à la finsenfuite viennent les fcholiaftes grecs, fi futiles pour l'intelligence du texte. Tout au bas de la page font les notes de Henri Etienne dont plufieurs manquoient dans l'édition d'Oxford, celle de M. Hudson, de M. Waffe & de l'éditeur lui-même M. Duker. , : Après les huit Livres de Thucydide on a mis l'explication que Henri Etienne a donnée des façons de parler, répandues dans les fcholiaftes grecs; ce font comme des Prolegomenes qu'il eft neceffaire de lire avant que d'entamer l'Hiftorien grec par exemple; Ceux qui n'ont pas d'ufage des fcho liaftes, pourroient être embaraffés à ces termes répetés fi fouvent. Tow Tesi, ἤγεν, ὡς οἱ ἐν ἐλεγε, δηλονόπ, άλλως &c. ... qui veulent dire dans les fcholiaftes, c'est-à-dire .... c'eft comme s'il difoit... autrement encore.... façons d'expliquer un endroit difficile. Cette explication eft fuivie de longues re n i fir Futres M couler for ceux Gervius, qui Ton n'a rien we dans les Maree nème ; elles Etienne qui ece font pas d'un amme Sabinus on. Suidas écrit Goes Hadrien, Vofles écit du tems de M. Fabrice met Phabamdos On trouve tout saditions & les corrections sivans, favoir Mrs. m, Stimmins, Hudfon, Roftsom vilkie furtout les reess longues de M.Valse, j. pentate qu'on travailloit à l'édí at & cocore envové de nouvelles. pur terier perdre de cet habile hom 10 Duker les a fuit mettre dans 1 Fredse. Enda les fept tables dont pous zvons patie, & les Annales de Trucnite par M. Dodwel, achevent se sugli le Volume. Fourg regarde la perfonne & bebe de Thucydide, l'Editeur renwore an säger que les anciens & les Modernes ont donné à ce grand hif aven. Damit qu'il rapporte de la Salvesegue greque de M.Fabrice,ren nagoras, qu'on peut fouhaiter fur on ce judicieux critique e nâquit la 2o. année de la mpiade 469. ans avant Jefust. On conclud de là qu'il avoit ize ans, quand il entendit Herodote réciter fes neuf Mufes. Difciple d'Axail fut accufé d'Athéifme parce que la doctrine de ce Philofophe tendoit là. Devenu dans la fuite un des Generaux d'Athenes, il perdit Am phipolis c'est ce qui lui attira de la part de fes Concitoyens la fentence d'exil, qui lui donna le tems d'écrire fon Hiftoire; il l'a compofa en Thrace où il s'étoit retiré. Pour s'affurer davantage de la verité des faits, on dit qu'il avoit des correfpondans jufques dans les armées d'Athenes & de Lacedemone, & que les Generaux mêmes des deux nations ennemies, s'accor doient à recevoir fon argent pour l'inftruire de ce qui fe paffoit de part &\ d'autre. Il paroît certain, quoiqu'en difent quelques Auteurs cités par Marcellin,que Thucydide fut rappellé dans fa patrie au bout de vingtans, & qu'il y mourut, Pline, Plutarque & Paufa marques fur les fcholiaftes même ; elles font la plupart de Henri Etienne qui jugea que ces fcholies ne font pas d'un même Auteur. Il nomme Sabinus Antyllus, Phæbammon. Suidas écrit que Sabinus vivoit fous Hadrien, Vof fius croit qu'Antillus étoit du tems de Valentinien; M. Fabrice met Phabammon fous Arcadius On trouve tout de fuite les additions & les corrections de plufieurs Sçavans, favoir Mrs. Spanheim, Grammius, Hudfon, Roftgaerd &c....on y a inféré furtout les remarques les plus longues de M.Vaffe, qui pendant qu'on travailloit à l'édí tion,en a encore envoyé de nouvelles. Pour ne rien perdre de cet habile homme, M. Duker les a fait mettre dans fa Preface. Enfin les fept tables dont nous avons parlé, & les Annales de Thucydide par M. Dodwel, achevent de remplir le Volume. Pour ce qui regarde la perfonne & le ftile de Thucydide, l'Editeur renvoye aux éloges que les anciens & les modernes ont donné à ce grand hif torien. L'extrait qu'il rapporte de la Bibliotheque greque de M.Fabrice,ren ferme tout ce qu'on peut fouhaiter fur cet article. Selon ce judicieux critique, Thucydide nâquit la 2o. année de la 67. olympiade, 469. ans avant JefusChrift. On conclud de là qu'il avoit feize ans, quand il entendit Herodote réciter fes neuf Mufes. Difciple d'Axanagoras, il fut accufé d'Athéifme parce que la doctrine de ce Philofophe tendoit là. Devenu dans la fuite un des Generaux d'Athenes, il perdit Ame phipolis c'est ce qui lui attira de la part de fes Concitoyens la fentence d'exil, qui lui donna le tems d'écrire fon Hiftoire; il l'a compofa en Thrace, où il s'étoit retiré. Pour s'affurer davantage de la verité des faits, on dit qu'il avoit des correfpondans jufques dans les armées d'Athènes & de Lacedemone, & que les Generaux mêmes des deux nations ennemies, s'accor-doient à recevoir fon argent pour l'inftruire de ce qui fe paffoit de part & d'autre. Il paroît certain, quoiqu'en difent quelques Auteurs cités par Marcellin,que Thucydide fut rappellé dans fa patrie au bout de vingtans, & qu'il y mourut, Pline, Plutarque & Paufa |