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C. MAURITIUS DE ROQUEPINE, Abbas fanti Nicolai Andegavenfis.

HENRICUS CAROLUS ARNAUD DE POMPONE, Abbas fancti Medardi. JOANNES FRANCISCUS PAULUS DE CAUMARTIN, Abbas B. M. de Buzayo.

JOANNES DE CATELLAN.

JACOBUS BENIGNUS BOSSUET Abbas Saviniaci.

LUDOVICUS ARMANDUS DE GOURGE.

FRANCISCUS DE THOMASSIN DE S. PAUL.

CLAUDIUS LE MAZUYER. CL. DE BIET DE MAUBRANCHES. J. FRANCISCUS PETIT DE RAVENNE.

FLODOARDUS MORET DE BOUrTM CHENU, Prapofitus Ecclefia fancti Andrea Gratianopolis.

FRANCISCUS PROSPER CHOART DE BUZEN VAL.

H. DE BEAUIEU.

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CAMILLUS LE TELLIER DE LOUVOIS.

CAROLUS MAURICIUS COLBERT DE VILLACERF, nuper Agens Generalis & Promotor.

GABRIEL DE COSNAC, Agens Generalis in rebus Cleri.

CAROLUS ANDRAULT DE LANGERON MAULEVRIER, Agens Generalis in rebus Cleri,

VINCENTIUS FRANCISCUS DESMARETS, nuper Agens in rebus Cleri, nunc à fecretis.

EXTRAIT

DU fecond Avertissement de M. l'Evêque de Meaux aux Proteftans, fur les Lettres du Miniftre Jurieu contre l'Hiftoire des Variations.

E ne puis ici m'empêcher de me réjouir avec M. Jurieu, de ce qu'il femble vouloir corriger ce mauvais

endroit du fyftême Proteftant: ( que le Pecheur eft juftifié fans la moindre étincelle de l'Amour de Dieu) mais en même tems il fait deux fautes capitales; l'une, de tolerer dans les Lutheriens cette infuportable doctrine, ce qui le fait confentir au crime de la foûtenir; l'autre, de l'imputer par une infigne calomnie à l'Eglife Romaine & à moi-même. A mon égard Var. liv. s voici ce qu'il dit dans la vingtiéme17ur. Lett. Lettre de cette année. L'Evêque de XX. de FuMeaux qui fait profeffion pourtant de n'é- ricu. tre pas de la doctrine des Nouveaux Cafuifles, établit dans fon Catechisme que la Contrition imparfaite, c'est-à-dire, celle qui naît feulement de la crainte de l'Enfer, fuffit pour obtenir la rémiffion des pechés. Il ne faut plus s'étonner de rien après les hardis menfonges qu'on a vûs dans les difcours de ce Miniftre; mais il eft pourtant bien étrange de me faire dire une chofe quand je dis tout le contraire en termes exprès. Voici l'endroit qu'il produit de mon Catechifme; Ceux qui n'ont pas cette Meaux, Infi Contrition parfaite ne peuvent-ils pas ef perer la rémiffion des pechés? A quoi on tech. Lect. 11. répond: Ils le peuvent par la vertu du P· 18%.

Catech. de

fur la Penit

dans le 2. Ca

Sacrement, pourvû qu'ils y apportent les difpofitions neceffaires. Il faudroit donc examiner quelles étoient ces difpofitions que j'appellois neceffaires. Mais fans en prendre la peine,le Miniftre croit avoir droit de décider de fon chef fur mes fentimens : Et, ditil, ces difpofitions ne font autre chose que la peur de l'Enfer; Ainfi, conclutil, un fcelerat qui à la fin de fa vie fe confeffera avec la crainte de la mort éternelle, pourra être fauvé, fans jamais avoir fait aucun acte d'Amour de Dieu; c'eft à quoi fe réduit la Morale févere de notre Convertiffeur.

Il croit avoir triomphé quand il me donne ce titre que je voudrois avoir merité; mais pour le confondre il n'y a qu'à lire la fuite du paffage qu'il produit. Car en expliquant ces difpofitions neceffaires que le Miniftre a interpretées de la feule crainte de l'EnCateck de fer, je dis, felon le Concile de Tren

Be Meaux.

Hid.

te, que ces difpofitions neceffaires pour obtenir le pardon de fes pechés, font premiérement, de confiderer la justice de Dieu, & s'en laiffer effrayer; fecondemnent, de croire que le pecheur eft juftifié, c'eft-à-dire, remis en grace par

Les

les merites de Jefus-Chrift, & efperer en fon nom le pardon de nos pechés: Et enfin, de commencer à l'aimer comme la fource de toute juftice, c'eft-à-dire, comme celui qui juftifie le pecheur gratuitement & par une pure bonté. Il faut donc neceffairement du moins commencer à aimer Dieu, & cela par le motif le plus propre à la grace de la converfion, en l'aimant comme celui qui justifie le pecheur par une pure & gratuite mifericorde. Ainfi manifeftement pour avoir la rémiffion des pechés, fi l'on n'a pas la contrition parfaite en charité, qui d'abord reconcilie le pecheur, il faut du moins commencer à aimer Dieu à caufe de fa bonté gratuite; & par cet amour commencé fe préparer le chemin à l'amour parfait qui confomme en nous la juftice; & qui même feroit capable de nous juftifier avec le vœu du Sacrement, quand on ne l'auroit pas actuellement reçû. Loin de me contenter de la feule crainte de l'Enfer,j'explique pourquoi la crainte ne fuffic pas feule; en peu de mots à la verité, comme il falloit à des enfans, mais de la maniere qui me paroiffoit

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