Ainfi malgré la Jeunesse, Sa Lire, fon chant vainqueur, Le Talent amuse, il frape, Il nourrit la vanité : Rien de plus: Daphné m'échape, Le Laurier feul m'est resté, 3... .... *********************************** O DE V I A MADAME LA MARQUISE DE VILLAR S. E n'eft pas affez que de naître Sans les Graces on risque d'être Et belle & laide en même tems. Des Traits le plus jufte affemblage La Beauté la plus admirable Iris fçait danfer, & Climene Le Lieu, le Hazard, & le Tems. VILLARS, l'occafion de plaire Prenez fans choix, à l'avanture: L'air badin, le ton ferieux : Eft celle, qui vous fied le mieux. Jufqu'à l'humeur, jufqu'au caprice, Défaut pour toute autre Beauté Qui femble un nouvel artifice, Que les Graces vous ont prêté. Sans Sans faire montre de fes Armes, L'Amour a de plus fûrs fecours. Eh quoi? Certain air, certains charmes Dans le filence, & les Difcours, Jeuneffe d'Hebé, Teint de Flore, K ** ODE VII. A Me LA MARQUISE DE FLAMARIN. OUS ne voyons que trop de Belles, Qui le fixe auprès de vos Charmes ? Dont vous cachez fi bien le Jeu? Ne vous mettez point en courroux : Vos Rivales auront beau faire, Le fecret eft toujours à yous. |