Nad, tremblant, dépouillé de tout ce qu'il possede, Moi! me disoit un jour.cet Arabe vilain, Hac cinere ulterior metuas? At tu, meus hares Quisquis eris , paulum à turbå sedutior audi. o bone, num ignoras ? Mifa eft à Cafare laurus infignem ob cladem Germana pubis, & aris Frigidus excutitur cinis : ac jam poftibus arma, Jam Chlamydes regum, jam luten gansapa captis, Elsedaque ingentesque locat Cæfonia Rhenos a Diis igitur, genioque ducis centum paria, ob res Egregie geftas, in duco: qui vetat ?. Aude, Cour avare, ame basse, esprit dans le délire, , Qu'importe aprés ta mort tout ce que l'on peut dire ? Et que ton heritier quand tu n'y seras plus, Exhale sa colere en chagrins fuperflus ? Quoi! de tes propres biens, dans ta sotise extrême. Crainte de l'iriter tu te prives toi-même. 0 toi, qui que tu sois , qui crois être le mien, Toi qui vis dans l'espoir d'avoir un jour mon bien, Ne vas pas te flater qu'en aváre peu fage Pour te rendre opulent je m'en ôre l'usage. Tes chagrins , je le voi, naiffent de mes plaisirs, Mais je vis, & veux vivre au gré de mes defirs. Quand par ses longs travaux mon Roi comblé de Au char de sa prudence enchaîne la victoire, [gloire Que sage, pénétrant en guerre comme en paix De les Rivaux jaloux il confond les projets, Que son lang revêtu de nouveles courones , De l'Empire François afermit les colonnes, Que zelé Protecteur de l'Autel & des Rois Intrépide, invincible , il en défend les droits , Et laissant à l'envie à soûtenir le crime, Rend tous les honneurs dûs au Prince legitime : Je veux me réjouit , ne m'est-il pas permis De rire, & malgré toi régaler mes amis ? Fa, nifi connives, Oleum, artocreasque popelle Largior: an prohibes : Dic clare : Non adeo, inquis, Exoffatus ager juxta est. Age, fo mihi nulla I am reliqua ex amitis, patruelis nulla , proneptis Nulla manet patrui, sterilis matertera vixit, Deque avia nihilum fuperest : accedo Bovillas, Clivumque ad Virbi : prasto eft mihi Manius heres. Tu Et je Tu voudrois l'empêcher, forise laus pareille , vais avec eux décoifer ma bouteille, Parle-moi franchement, héritier confondu, „Tu gémis en secret de ce vin répandu , Et dans le fond du coeur renfermant ta colere, Tu feins de m'aplaudir de peur de me déplaire ; Mais si lorsque je ris, ton inquier chagrin Prétend compter mes plats & contrôler mon vin Un juste Testament punissant ton audace, Prendra plutôt un gueux pour le métre à ta place ; Je t’enverrai gémir dans ton perit taudis. Manque-t-on d'héritiers, pour un l'on en a dix ! Charuel enrichi des bienfaits de fon Maître, Tout cousü de cousins vêcut sans les conoître : on en voit pleuvoir de tous côtez, Et par quatorze gueux ses biens sont disputez. Appius lê camard, né coquin & sans pere ; Mit de ses deux ayeux toute la race en biére ; Il meurt , & pour gober l'amas de ses écus L'on voit trente camars greffez sur Appius, Mais comment, direz-vous, en même parentage D'un grand & d'un coquin acorder le lignage ? En Ecussons timbrez de Fleurons de Marquis.' De combien de Vautours voit-on briller les fils ?. м. Efil mort |