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Nous fommes portez par un préjugé naturel à croire que l'étendue eft neceflaire, infinie & éternelle, depuis le n. 36 jufqu'au

53

Tout ce que l'on apperçoit, éxifte au moment qu'on l'apperçoit, depuis le n. 37 jufqu'au

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Des Philofophes confondent appercevoir & concevoir, n. 38 Ce que fignifie le mot appercevoir, n. 40 Quand nous concevons; ce que nous apper cevons immédiatement, eft quelquefois différent de ce que nous concevons,

n. 41

n. 43

Quand nous croyons appercevoir un objet qui n'éxifte pas, nous appercevons toujours quelque chofe qui éxiste, On peut concevoir ce qui n'éxilte pas, n.41 Les rêves ne prouvent point que nous appercevions immédiatement ce qui n'éxifte pas,

Ils prouvent tout le contraire,

1.43

n. si

47

La maniére dont Dieu voit les chofes, ne peut fervir à rien prouver ici: depuis le n. 44 jufqu'au Raifonnement que nous faifons dans les rêves, n. 48 & 49 Ce qu'il y a de faux & de vrai dans ce raifonnement, n. 50 Nous avons tort de croire l'étendue neceffaire, éternelle & infinie, n. 54 & 55 Nous n'avons point d'idée intuitive d'aucun fujet de l'étendue, n. 56 On ne peut avoir l'idée intuitive d'un mode qui a un fujet, fans avoir l'idée intuitive de ce fujet,

n. 57

L'étendue eft une substance; n. 57 Deux étendues ne peuvent être différentes dans leur effence: depuis le n. sa jufqu'au

61

Signification du mot (eft) joint à un nom n..59

concret,

On ne peut concevoir d'étendue immobile ; depuis le n. 62 jufqu'au 70; & depuis le n. 144 jufqu'au 158 Tout ce qui n'eft point conçû comme une fubftance, quoique réellement un avec la fubftance du corps, n'eft pas l'effence du

corps,

n.. 71

La pluralité des parties qui font des fubstances n'eit pas l'effence du corps, n.72 Les parties qui font plufieurs fubftances, n'en font que l'effence inconnue, tant qu'on ne les conçoit pas comme des étendues, La qualité de racine d'étendue n'est pas l'effence du corps, La chofe qui feroit racine de l'étendue, ne feroit que l'effence inconnue du corps,

n. 73

n. 74

n. 74

Nos lumiéres naturelles ne peuvent nous

faire connoître fence du corps,

On

que

l'étendue pour

l'ef n. 75

peut concevoir un effet par une idée intuitive, fans connoître de même sa caufe, mais non pas un mode fans connoître fon fujet,

1.77

CHAPITRE SECOND.

De la Divifibilité du Corps.

Eux maniéres d'être indivifible, n..78 Rien n'eft indivifible abfolument, de la feconde maniére, n. 79 Il n'y a point de longueur finie, qui n'ait deux bouts & un milicu, éloignez l'un de l'autre,

n. 80

Qui ne foit compofée de deux distances,

n. 82

Qui ne foit compofée de deux longueurs,

n. 85

Toute distance dans l'étendue étant lon

n.83

gueur, Distances de tems & diftances métaphori

ques,

n. 84

n. 86

On ne peut concevoir de longueur fi petite qu'on ne puiffe en concevoir une encore plus petite, Nulle longueur n'eft indivifible de fa part, précisément à cause de sa petitesse, n. 87

& 88 Il en faut dire de même de l'étendue, n. 89 Comment une étendue eft indivisible chez les Gaffendiftes, n. 90 L'étendue n'eft point une fubftance fimple,

n. 91 Si l'étendue eft une fubftance, la fimplicité de fa fubftance ne peut la rendre indivisible, Opinion de Spinofa, refurée: depuis le n. 93 jufqu'au

n. 92

n. 106

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