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PROP. V. De tous les mouvemens qu'on remarque dans la mer, les uns font généraux, d'autres particuliers, &. d'autres enfin font accidentels. PROP. VI. Les vents font caufe des mouvemens accidentels de la mer en foufflant les eaux vers quelque point oppofe; or la mer n'eft pas entiérement exempte de ces mouvemens. PROP. VII. Le mouvement général de

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la mer eft de deux fortes; l'un conftant, qui fe fait d'Orient en Occi"dent; l'autre compofé de deux mou vemens contraires, & appellé flux & reflux, par lequel la mer à certaines heures court vers la côte, & dans d'autres retourne fur fes pas. 98. PROP. VIH. Les vents apportent fouvent du changement dans le mou-. vement général de la mer, fur-tout ceux qu'on appelle vents périodiques: ou Monfons. PROP. IX. La caufe de ce mouvement général de la mer de l'eft à l'oueft eft incertaine. PROP. X. Le fecond mouvement général' -de la mer eft fon flux & reflux, par lequel en douze heures & demie de tems

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ou environ, on voit l'eau couler vers prefque toutes les côtes, & refluer enfuite, c'eft-à-dire, fluer, quand la lune approche du cercle méridien endeffus & en-deffous, & refluer, quand elle s'en éloigne, vers l'horizon. 110 PROP. XI. Expliquer la caufe du flement & de l'affaiffement de la mer, appellés communément le flux & reflux. 114 PROP. XII. Le mouvement général de la mer de l'eft à l'oueft eft plus fort, & les marées font plus grandes dans les nouvelles & les pleines lunes que dans les quadratures. 126. PROP. XIII. Le flux & reflux de la mer varie felon les faifons de l'année, & on remarque que les marées les plus hautes arrivent vers les équinoxes, c'est-à-dire, au printems & en automne, & les plus basses vers les folftices. 128 PROP. XIV. Il y a des endroits de l'océan, des bayes & des côtes où les marées montent & baiffent confidérablement ; d'autres où elles font. moindres ; d'autres enfin où la marée n'eft point du tout fenfible.

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PROP. XV. Le flux de la mer eft caufe par une forte impulfion; mais le reflux eft le mouvement naturel de l'eau. 135

PROP. XVI. Les marées font les plus hautes dans les lieux où la lune eft verticale, à moins que quelques-unis des obftacles rapportés dans la Propofition XIV ne s'y oppofent; mais plus on s'en éloigne, moins le flux & reflux eft grand, cæteris paribus.

136 PROP. XVII. La hauteur des marées varie dans le même lieu en différens tems; elles font hautes ou baffes, felon que la lune eft plus proche ou plus éloignée du génith du lieu. 137 PROP. XVIII. Le plus grand gonfle ment de l'océan, ou la haute eau doit arriver dans un lieu, quand la lune eft dans le cercle méridien au-dessus & au-deffous; mais il y a haute eau en différens endroits, quand la lune

dans une autre pofition. 138 PROP. XIX. La mer coule vers la plupart des côtes en douze heures & douze minutes, & met autant de tems à décroitre.

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PROP. XX. S'il y a flux dans tout endroit, à l'inftant que la lune eft dans l'horizon de ce lieu?

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151 PROP. XXI. Le tems de la haute & de la baffe eau étant donné, & le jour du changement de lune ou de la pleine lune, dans tout lieu où la mer monte & baiffe régulièrement, c'est-à-dire, en 12 heures 48 minutes; trouver à tout âge de la lune le tems de la haute & de la basse eau. PROP. XXII. Dans tous les lieux, les vents empêchent ou favorifent fouvent le cours des marées, & ce ne font pas feulement les vents qui foufflent dans ces lieux qui produifent cet effet, mais encore ceux qui foufflent en d'autres lieux. PROP. XXIII. Un mouvement propre en particulier à quelque partie de l'océan s'appelle un courant. Les courans font différens, & portent vers différentes parties de l'océan : il y en a de conftans & de periodiques. Faire l'énumération des plus fameux courans conftans. ibid. PROP. XXIV. Quel eft le lieu du fecond courant perpétuel?

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PROP. XXV. Défigner le troifieme cou rant perpétuel. PROP. XXVI. Fixer le lieu du quatrieme courant perpétuel.

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PROP. XXVII. Obferver le lieu du cinquieme courant perpétuel.

ibid.

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PROP. XXVIII. Faire voir le lieu du fixieme courant perpétuel. PROP. XXIX. On peut mettre au rang de ces courans perpétuels ceux que forment de grandes rivieres, en déchargeant leurs eaux dans la mer. 169 PROP. XXX. Il y a une grande quantité de courans accidentels qui ne durent pas, mais reviennent dans de certains tems; ils dépendent la plupart & fuivent les vents réglés. ou monfons qui, en foufflant dans un lieu, doivent caufer un courant dans un autre. 170 PROP. XXXI. Les tournoyemens de mer, qu'on appelle tourbillons ou tournans d'eau, font de trois fortes.. 173

PROP. XXXII. La concuffion ou le tremblement de la mer vient d'un certain efprit ou vent foûterrain, qui agite non feulement la terre

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