202, 203. Difpofition qu'on en veut faire, 297 & fuiv. Oppofi- tion du Roi d'Angleterre, 299. Diverses apologies des Templiers, Leurs nouvelles acquifitions en France & ailleurs, B, 334, 335. Certaines perfonnes qui les rem- long-tems porté le nom de Tem- font mis en poffeffion de leurs leurs dépouilles, 329. Plufieurs Chevaliers avoient enfoui leur Etoit-il à propos d'éteindre l'Or- dre, 337? Malheurs qui font la fuiv. L'ignorance qu'on reprochoit aux Chevaliers touchant la Reli- gion n'étoit pas plus probable que les délits, 342 & suiv. Les té- moins qui les ont accufés font-ils dignes de foi? 345. On leur op- pofe divers Ecrivains qui les ont crus injuftement condamnés, 349, de la procédure concernant les Templiers dans l'indigence, B, Teutonique (l'Ordre), Son inftitus 174 & fuiv. Les Chevaliers veu- lent porter le manteau blanc, 250, Priviléges qu'ils obtiennent d'A- Thabor, fortereffe bâtie fur cette Tharfe, ville de Cilicie, la patrie Thierry, Grand-Maître, A, 139. Sa résistance aux Sarafins, 146. Son difcours aux Croisés, 150. accufé touchant les cérémonies de Thoron, Place forte bâtie fur une montagne entre Tyr & Tibériade, pour arrêter les efforts des Sara- fins, A, 200. Elle eft cédée aux Tibériade, qui donnoit fon nom à la mer de Galilée, ou lac de Gé- cette ville, funefte aux Chrétiens, 159. Tortofe ou Antarade, ville de Phénicie, vis-à-vis l'ifle d'Arade A, 162. Tortofe, ville d'Efpagne cédée aux Templiers, 4, 47, 48: Trapefach, château de Syrie ou de la petite Arménie, A, 218. Tremblemen: de Terre, 4, 99. Tripoli, ville maritime de Phénicie, affiégée par les Croifés, A, 165, 166. Les Sarafins la prennent par trahison, B, 93. Tyr, ville fameufe de Phénicie, où fe retirerent les Chrétiens après la perte de Jérufalem, A, 160. Sa délivrance étant affiégée par Saladin, 161. U. URBAIN IV fe brouille avec les Templiers, B, 54. V. VALENCE ALENCE (le Royaume de) conquis fur les Maures à l'aide des Templiers, A, 348, 349. Situation de la ville capitale, 361. Velly (l'Abbé), réfuté, B, 268. Fauffe idée qu'il avoit touchant les Templiers, 355. Mauvais raifonnement de cet Hiftorien relativement à ces Religieux, 348. Vénitiens; origine de leurs guerres contre les Génois, B, 36 & fuiv. Vertot (l'Abbé de), réfuté dans l'article des Chevaliers du Temple, A, 134, B, 41, 199. Vienne, Concile qui s'y tint contre les Templiers, B, 288 & fuiv. Inftruction qui recommande la célérité, 288, 289. Tous les Prélats ont-ils confenti à l'extinction de l'Ordre, 289, 293, 294, 295. Villani attaque la mémoire de Clément V, Differtation préliminaire, j & fuiv. Il eft aux prifes avec le P. Berthier, ibid. iv & fuiv. Caractere de cet Hiftorien, . ibid. ij, iij. Voltaire, malinformé, B, 250. INTRODUCTION. L'HISTOIRE que j'entreprends eft celle d'un Ordre Militaire que la charité fit naître, que la néceffité & le besoin agrandirent; d'un Ordre puissant par fes richesses, célebre par fa valeur, qui fut heureux dans fes commencemens, considéré dans son progrès, opprimé enfin par la calomnie, & anéanti par l'autorité de deux Puiffances. Son origine fainte, fes exploits, fes Hommes illuftres, ses Grands-Maîtres, la part qu'il eut aux événemens des douzieme & treizieme fiécles méritent autant d'être connus que les annales d'aucune autre Chevalerie. Il n'eft point de peuple en Afie, en Europe, où le nom & les faits d'armes des Templiers n'aient été connus; il n'est pas d'Historiens qui, pendant que cet Ordre a fubfifté, n'aient parlé de lui : les uns l'ont tantôt loué, tantôt blâmé, felon leurs préventions, mais aucuns ne l'ont flatté par ces fades éloges qui défigurent à force d'embellir. Depuis fon extinction on s'eft cru autorifé à le noircir jufqu'à rendre l'original méconnoiffable; & ce que l'on en trouve dans la plupart de nos Ecrivains paroît fi peu mefuré, fi deftitué de critique & de vraifemblance, que ces Chevaliers semblent n'avoir figuré fur le théâtre du monde pendant cent quatre-vingtquatre ans que pour être un écueil perpétuel à l'Hiftoire. a Si nos modernes, ceux même qui fe piquent d'exactitude, n'avoient fait que les confondre, tantôt avec les Hofpitaliers & les Teutoniques, tantôt avec les PorteCroix & ceux de Saint-Lazare; fi on s'étoit contenté de dire que S. Bernard fut leur premier Grand-Maître, qu'ils prirent leur origine des Hofpitaliers, qu'il y eut des Chevalieres du Temple, on négligeroit ces méprifes, comme chofes de peu de conféquence on pourroit même ne confidérer que comme des exagérations outrées ces fauffes imputations, qu'ils furent les plus méchans de tous les Orientaux (1); qu'ils fe battirent auffi fouvent avec les Hofpitaliers qu'avec les Mufulmans (2); qu'ils se livrerent totalement aux plaisirs de la table, de la chaffe & de la galanterie (3); que plufieurs abjurerent leur religion pour embraffer le Mahométifme (4): mais avancer hautement que toutes les Hiftoires font pleines des trahifons qu'ils faifoient aux Princes Chrétiens, de concert avec les Infideles, des brigandages qu'ils exerçoient contre les peuples qu'ils devoient protéger par leur inftitut (5); mais les accufer d'intelligence avec Saladin contre les Francs, d'avoir caufé la captivité de S. Louis, livré la Palestine à l'ennemi du nom (1) Le P. Daniel, Hift. de France. (2) M. de Voltane, Annales de l'Em pire. (4) Hermant, Hiftoire des Conciles, tom. 3, pag. 336. (s) L'Abbé Vely, Hiftoire de (3) David Hume, Hiftoire d'An-France. gleterre fur l'an 1327. |