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que la Foi doit être 1°. humble & docile; 2°. qu'elle doit être courageufe & intrépide. pag. 506 & fuiv.

PREMIERE PARTIE. La Foi, felon S. Paul, augmente nos lumieres à proportion que nous avons de la docilité : docilité qui doit s'étendre fur l'efprit & le cœur. 1o. fur l'esprit, pour en réprimer la curiofité. 2°. Sur le cœur, pour en foumettre les paffions.

SECONDE PARTIE. La Foi du Chrétien n'eft qu'un étroit engagement de milice; fa vie n'eft qu'an combat. continuel: fes ennemis qui confpirent fa perte, lui préfentent des illufions pour féduire fon efprit, & des plaifirs pour corrompre fon coeur. Ainfi, pour triompher avec fuccès, le Chrétien doit avoir une Foi intrépide & courageufe. Intrépide 1o. contre l'erreur. Courageufe 1o. contre la corruption.

·

SION.

.

DESSEIN DU DISCOURS FAMILIER. DIVI- L s'agit de vous apprendre à conformer votre je vous expo ferai 10. les motifs qui vous engagent à vous foumettre à la Foi. 2°. Nous examinerons quelles font les qualités de la véritable Foi. Pag 525 & suiv.

· PREMIERE PARTIE. Pour parler le langage de l'Apôtre, nous devons faire à la Foi un hommage de notre foumiffion: foumiffion, à laquelle trois chofes nous engagent; 1o. le devoir; 2°. la néceffité ; 3°. l'intérêt

SECONDE PARTIE. Ce n'eft pas affez d'avoir la Foi, il faut la produire au-dehors par de bonnes œuvres qui paroiffent aux yeux des hommes. Or, pour cela il faut 1°. que notre Foi foit agissante; 2°. qu'elle soit persévérante. +000000000000000000000000000000000000

SUR LA GRACE.

PREMIER DESSEIN.

L fuffit pour s'inftruire fur cet important fujet de fe renfermer dans ces deux queftions. 1°.

SION.

Queft-ce que la Foi nous apprend de la grace? 2°. Qu'eftce que grace exige de notre Foi? Pag. 546.

la

PREMIERE PARTIE. En trois propofitions voici ce que la Foi nous apprend de la grace. 1°. Dans l'ordre du falut nous ne pouvons rien fans la grace : voilà sa nécessité. 2o. Dans l'ordre du falut nous pouvons tout avec la grace: voilà fon efficacité. 3°. Dans l'ordre du falut la grace ne fait rien fans nous : voilà notre liberté.

SECONDE PARTIE. Nous ne pouvons rien par rapport

au falut fans la grace: La grace eft donc un bien précieux qu'il faut ménager. Nous pouvons tous avec la grace: nous ne devons donc jamais défefpérer. La grace ne fait rien fans nous; quelque forte que foit la grace, nous devons toujours y coopérer.

DIVI

R

SECOND

DESSEIN.

Ien de plus industrieux que la grace pour sauSION. ver l'homme. 2°. Rien de plus induftrieux que l'homme pour fe perdre.

PREMIERE PARTIE. Les faints artifices de la grace pour gagner l'homme confiftent en trois chofes différentes. dans la multitude des moyens que la grace emploie ; 2o. dans la vertu propre de certains moyens que la grace choifit; 3°. dans la continuité des moyens que la grace

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'met en œuvre.

SECONDE PARTIE. Les artifices de l'homme pour fe perdre & fe dérober aux pourfuites de la grace, confiftent en trois chofes: 1°. c'est de fa part tantôt distraction : 2o. tantôt retardement : 3°. tantôt faux confentement.

DESSEIN DU DISCOURS FAMILIER.

DIVI

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L faut montrer 1°. aux Chrétiens lâches quelle SION. eft leur injuftice de négliger la grace & de défefpérer de fon fecours. 20. Il faut attaquer ces Chrétien's téméraires qui méprifent la grace, parce qu'ils attendent tout de fa puiffance & de fon efficacité.

PREMIERE PARTIE. L'on fe perfuade fauffement que l'on ne doit rien entreprendre pour fon falut, parce que l'on s'imagine qu'il eft impoffible d'y réuffir. 1°. La grandeur des crimes, leur nombre, leur noirceur : c'est ce qui épouvante. 2°. Les difficultés qui fe rencontrent dans l'état, c'eft ce qui décourage. Deux écueils où viennent échouer les bons mouvemens, les réflexions falutaires.

SECONDE PARTIE. Si les Chrétiens lâches fe défient trop de la grace & des, bontés du Souverain qui la diftribue, les Chrétiens préfomptueux en préfument follement & fe reposent fur leurs propres forces. Comment cela? 1o. en s'appuyant trop fur la bonté de Dieu. 2°. en fe reposant trop fur les moyens qu'il leur accordera pour se fauver. Deux écueils auffi dangereux que funeftes."

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DIVI-

SION.

SECOND DESSEIN.

Eux fortes de perfonnes négligent l'humilité,
les uns, parce qu'ils la regardent comme un

fimple confeil: les autres, parce qu'ils l'envisagent com-

me une foibleffe. Les premiers ne la croient pas nécef-

faire. Les feconds la méprisent, bien loin de s'y croire

obligés. Oppofons à ces deux erreurs deux vérités in-

conteftables. 1°. Qu'il n'eft point de vertu plus néceffaire

que l'humilité. 2°. Qu'il n'eft point de vertu plus raison-

nable. Sans l'humilité point de véritable fainteté ; fans

Thumilité point de vraie fageffe. pag. 645.

PREMIERE PARTIE. Point de véritable fainteté fans la

vertu de l'humilité, en voici trois raifons: 1o. parce qu'il
eft impoffible de réfifter aux tentations inévitables dans
la vie fans l'humilité: 2°. parce que fans elle on ne pra-
tiquera jamais certains points effentiels de la Loi : 3°.
parce que fans l'humilité l'on n'aura jamais de vertu so-
lide & méritoire.

SECONDE PARTIE. Pour donner en peu de mots tout
le plan de cette feconde Partie, il fuffit d'expofer 1°. les

raifons de l'orgueil & les réponfes de l'humilité; 2. e fuite apporter les raifons de l'humilité, & les objections de l'orgueil.

Q

DESSEIN DU DISCOURS FAMILIER. DIVI- Uels font les motifs qui engagent tous les Chrétiens à pratiquer l'humilité. Combien l'humilité eft rare parmi les Chrétiens. En deux mots, la néceffité, & la rareté de l'humilité.

SION.

PREMIERE PARTIE. Que l'humilité foit néceffaire : tois réflexions fervent de fondement à cette vérité. 1o. Le précepte de Jefus-Chrift. 1o. La connoiffance de nousmêmes. 3°. Nos propres intérêts.

SECONDE PARTIE. Pour convenir que rien n'eft plus rare que l'humilité, il fuffit de confiderer en quoi confifte 1-humilité; qu'eft-ce qu'être humble? C'eft 1°. Le mépriser foi-même. 2°. Souffrir avec joie, ou du moins avec foumiffion que les autres nous méprisent. 3o. C'est rapporter à Dieu généralement tout ce qu'on fait de bien

Fin de la Table des Deffeins du fecond Volume.

OBSERVATION

OBSERVATION

PRÉLIMINAIRE'

SUR

LA BONNE ET LA MAUVAISE

CONSCIENCE,

SUR LES TROUBLES, LES INQUIÉTUDES & les allarmes de l'une, & fur les douceurs, la paix & la tranquillité de l'autre.

'AVOUERAI que depuis les recherches que j'ai faites fur ce fujet, je l'ai trouvé plus vaste, plus fécond, que je ne me l'étois imaginé. Il eft bon d'obferver que pour l'amplifier, il n'eft pas befoin de recourir à des matieres qui n'y font point étrangeres, à la vérité, mais qui méritent par elles-mêmes des difcours particuliers, comme font l'aveuglement de l'efprit, l'endurciffement du cœur, qui font comme les fuire néceffaires d'une confcience criminelle & endormie dans le péché. Je ne donnerai ici, que ce qui pourra fervir à faire démêler les différentes espéces de Confcience: Confcience fauffe, Confcience erronée, Confçience scrupuleuse, Confcience criminelle; les principes d'où elles naiffent, les moyens de les rectifier. L'on Tome II. (Morale. II. Vol. )

A

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