Vous 3. vous appliquer sérieusement à remplir vos dex fur la fanctification du Dimanche & des Fêtes, je vous ferai voir 1°. quelle est l'intention de cette bonne PREMIERE PARTIE. La fan&tification du Dimanche est 10. une preuve indipenfable que Dieu exige de notre. fidélité. 2°. C'eft une preuve publique qu'il attend de vous pour l'édification de vos freres. SECONDE PARTIE. N'avons-nous pas raifon de gémir à la vue de l'inobservance du faint jour du Dimanche & de nos plus grandes Fêtes? Vous en conviendrez des que vous examinerez de près 1. ce qu'on doit faire en, SECOND. DESS.EIN contre ces deux erreurs que je vous ferai voir 1°. l'obli- gation où vous bien peu eft oblervée la fanctification du Dimanche, & la: profanation que l'on en fait. Pag. 257. PREMIERE PARTIE. Le précepte de fanctifier les Di- manches & les Fêtes eft fondé 1o. fur l'honneur & la recon- noiffance que nous devons à Dieu. 2°. Sur les fecours. que nous nous devons à nous-mêmes. SECONDE PARTIE. Il y a au fajet des Dimanches & des Fêtes deux préceptes, 19. De ne rien faire de ce que la Loi défend. 2o. De faire ce que la Loi ordonne, & de be faire dans l'efprit de la Loi, & c'eft par rapport à ces DESSEIN DU DISCOURS FAMILIER DIVI- A fanctification du Dimanche ne confifte pas les, mais auffi dans la pratique des bonnes œuvres & des exercices de piété ; c'eft pour cela que je vous ferai voir 1o. que les Dimanches & les Fêtes font deftinés au repos. de l'homme. 2°. Que les Dimanches & les Fêtes font fpécialement confacrés au fervice de Dieu. Pag. 275. PREMIERE PARTIE. Examinons en quoi confiftent les œuvres ferviles & le repos qui nous eft recommandé les jours de Dimanches & de Fêtes. 1°. Pourquoi le travail eft défendu les Dimanches & les Fêtes. 2°. H eft quelquefois permis de travailler les jours faints. Comment cela doit s'entendre. 3. L'erreur des Chrétiens qui s'imaginent remplir l'obfervation du Dimanche en s'adonnant à toutes fortes de débauches, & à l'oifiveté. 4°. Que les jours confacrés au Seigneur font plus propres à nous procurer les graces qui nous font néceffaires. 5°. Que les Fêtes des Saints nous procurent auffi de grandes faveurs. SECONDE PARTIE. Le précepte de la fanctification du Dimanche regarde bien plus les exercices de piété que la ceffation des œuvres ferviles. Mais quels font ces exercices? Le détail va les expofer.. XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX DE L'EDUCATION DES ENFANS. PREMIER DESSEIN. I DIVI- Left d'une grande importance aux peres & SION. meres de donner une éducation chrétienne à leurs enfans. 19. Hs en doivent faire leur capital. Vous en verrez l'étroite, obligation. 2°. Ils doivent mesurer l'édu cation qu'ils leur donnent, fur la fin pour laquelle ils leur ont été donnés. PREMIERE PARTIE. Trois puiffans motifs entre les auLes doivent porter les peres & meres à donner cette Education chrétienne à leurs enfans. 1o. Du côté de JesusChrift. 2°. Du côté de leurs enfans. 2°. Du côté d'euxmèmes. SECONDE PARTIE. Il importe de jetter de bonne heure des femences de vertu dans un jeune cœur. Comment les peres & meres doivent-ils s'y prendre? Le voici: 1o. infTruite fans relâche: 2°, corriger fans aigreur: 3°. animer par de bons exemples. DIVI SECOND DESSFIN: SION. Our réuffir dans l'éducation des enfans; fu vons deux régles prefcrites par le Saint-Efprit... 1o. Avez-vous des enfans? inftruifez-les. 2°. Avez-vous des enfans? corrigez-les dès leurs plus tendres années.. Pag. 336. PREMIERE PARTIE. Peres & meres, connoiffez donc aujourd'hui vos devoirs. 1°. Formez l'efprit de vos enfans par vos leçons. 2°. Formez leur cœur par votre exemple. SECONDE PARTIE. Le Sage vous dit, peres & meres de ne point épargner vos enfans. Mais d'un autre côté S. Paul vous avertit de ne point exciter leur colere, crainte de les aigrir ou de les décourager. L'un blâme les excès, l'autre la molleffe.. Tous deux veulent qu'on garde certaines régles; & c'eft à ce mélange de douceur & de févérité qu'échouent la plupart des peres & meres, DESSEIN DU DISCOURS FAMILIER.. DIVI-Voilà, peres & meres, à quoi il faut terminer SION. votre vigilance & vos foins. 1o. Avez-vous des enfans? travaillez à les pourvoir & à les établir selon la prudence chrétienne, 2°. Avez-vous des enfans? travaillez à les former à la piété & à la vertu avec une fidélité chrétienne. Pag. 356 & suiv.. PREMIERE PARTIE. Comme il ne s'agit dans cette premiere réflexion que des befoins temporels que les peres. & meres doivent procurer à leurs enfans, je les réduits à trois. 1°. Vous êtes obligés, peres & meres, de conferver -la vie à vos enfans. 2°. Vous devez leur prêter fecours pour les nourrir & les faire fubfifter. 30. Ne rien épargnerpour leur procurer un établiffement conforme à leur état. SECONDE PARTIE. Quels font les devoirs que la Religion vous prescrit dans leurs befoins fpirituels? Les voici ;. 1o. vous devez les former à la piété & à la vertu : 20. vous devez les reprendre charitablement de leurs défauts & tâcher de les en corriger par votre bonne conduite. SUR L'ENFER ET L'ÉTERNITÉ MALHEUREUSE. DIVI SION L PREMIER DESSEIN. Es vains raisonnemens que l'on forme dans le monde contre la certitude & l'éternité des peines de l'enfer ne font que de frivols fophifmes confon dus par Dieu même. J'ai deffein de vous faire voir 1o. que les fophifmes de nos incrédules contre l'éternité des peines font condamnés par les divines Ecritures. 2°. Que. l'éternité des peines eft juftifiée par la raifon & la conScience. pag. 393. & suiv. PREMIERE PARTIE. Parcourons tous les différents subterfuges de l'impie pour autorifer fon libertinage; ils font déraisonnables. 1°. Dieu eft trop grand pour s'embaraffer de ce que nous faifons. 2°. Seroit-il jufte de venger par des fupplices éternels des foibleffes d'un moment? 3°. Dieu eft trop compatiffant pour perdre fans retour des créatures qu'il ne fit jamais à deffein de les rendre malheureuses. 4°. L'on ne voit perfonne revenir de cet autre monde; qui peut donc fçavoir ce qui s'y paffe? SECONDE PARTIE. Rien d'impuni, c'est une vérité marquée expreffément dans les divines Ecritures; & à s'en tenir même aux lumieres de la raifon, il faut convenir de la juftice des peines éternelles. 1°. La nature de cet efprit qui nous anime; 2°. La justice du Dieu puiffant qui nous a créés; 3°. La fageffe de la Providence qui nous gouverne; 4°. Les fecrets remords qui accompa gnent le crime, nous en convainquent. DIVISION. SECOND DESSEIN. Ue nous dit Jefus-Chrift dans l'Evangile, quelle eft la fentence qu'il porte contre les réprouvés Retirez-vous de moi, maudits, 1°. la féparation d'un Dieu, maudiffant le réprouvé premiere peine de l'enfer. 2o. Allez au feu, feu des plus cruelles vengeances d'un Dieu : feconde peine de l'enfer. 3°. Le feu qui vous eft deftiné est éternel; éternité de fupplice: troifiéme peine de l'enfer. pag. 413 & fuiv. PREMIERE PARTIE. Confidérons cette cruelle fépation de Dieu 1°. dans fon objet & en elle-même, 2o. dans fon fentiment & dans le réprouvé. SECONDE PARTIE. Le feu de l'enfer eft un feu terrible que nous pouvons confiderer fous deux jours differens 1o. en lui-même, 2o. dans la main de Dieu: en lui-même c'est un feu reel & véritable ; dans la main de Dieu c'est un feu furnaturel & miraculeux. TROISIEME PARTIE. Qu'est-ce donc que cette affreufe éternité? Voici ce qu'on en peut dire. 1o. Cette éternité envisagée dans toute fon étendue eft désespérante. 2o. Toute l'étendue de cette éternité fe fera fentir à chaque inftant au réprouvé, c'est-à-dire, que les damnés fouffriront dans tous les temps; & que tous les temps fe réuniront à chaque moment pour les tourmenter. DESSEIN. DU DISCOURS FAMILIER -JE DIVI-TE ne vous donnerai ici qu'une légere idée de DIVI- A Foi eft la grace du Rédempteur, qui fert SION. conferver, cette Foi, il faut . foumettre fon efprit aux SECONDE PARTIE. Le Juffe, dit l'Ecriture,. vit de la Foi c'est elle qui l'anime & le foutient dans toutes fes actions & les peines. Comment tous ces prodiges s'opérent ils en nous? Le voici; 1o parce que la Foi nous. fait connoître le néant de tous les objets terreftres, & qu'elle contribue par-là à nous en détacher. 2°. Parce que la Foi nous découvre la grandeur de Dieu dans les divers événemens de cette vie, & que par-là elle nous fournit les occafions de nous élever à lui. SECOND DESSEIN. Oulons-nous conferver foigneusement le pré DIVI cieux dépôt de la Foi? ce don exige de nous SION. une docilité aveugle, un courage intrépide ; c'est-à-dire |