le fuperbe, & la paix La tentation de l'or qui tranquilife le gueil ne peut rien fur rieux, Le fupetbe fe perd au milieu des tentations du monde, tandis que l'homme humble devient fupérieur à toutes, 674 Dans quels abîmes de malheurs l'orgueil at-il précipité les hommes, Ibid. La force invincible de l'humilité, 676 Sans l'humilité il eft im Ibid. L'humilité fçait nous confoler dans les différentes disgraces de la vie, 4667 L'humilité, à la différence de l'orgueil qui divife les cœurs, fçait les unir, Traduction de l'Epître quatre-vingt-quatre de faint Ambroife, Ibid. Ce qui peut faire la conclufion d'un Difcours fur ce fujer 668 , 669 Plan & objet du fecond Difcours fur l'Humilite. Divifion & Soudivifions Ibid. › & Suiv. Il faut diftinguer ce qu'il y a de parfait & d'héroïque dans l'humilité, d'avec ce qu'elle renferme d'ef fentiel & d'indifpenfable, 671 Comme l'humilité corrige dans le Chrétien les petiteffes & les bafleffes attachées à l'orgueil, 672 poffible de pratiquer les principaux points de la Loi EvangéliIbid. que, L'orgueil rend opiniâtre dans l'héréfie 677 > L'humilité fait naître la foumiffion, Ibid. L'orgueil comme fource de tous les péchés, détruit toutes les vertus, 678 L'orgueil fait fouvent pratiquer les mêmes vertus que l'humili té: mais il n'y a que les vertus produites par l'humilité qui foient de véritables vertus, Pag. 679 De quel prix eft aux yeux de Dieu l'humilité, 680 L'humilité nous rend Dieu favorable, & l'orgueil l'irrite con tre nous, 681 Premiere raifon de l'orgueil: l'efprit, la beauté, les richreffes, la réputation, 682 L'humilité, à la diffé rence de l'orgueil, ne fe glorifie d'aucuns de ces avantages: fçavoir, de l'efprit, de la beauté, des richeffes, de la réputation, 683 & fuiv. C'est une vérité conftante que l'homme ne peut fe glorifier de rien, 686 Dans les principes du fuperbe, l'humilité eft une vertu inutile, Ibid L'humilité n'eft point une baffeffe, comme le prétend l'orgueil, 687 Ce qui peut fervir à faire la conclufion d'un Difcours, 688 Plan & objet d'un Dif cours familier fut l'humilité. Divifions & Soudivifions, Ibid & fuiv. Sans l'humilité l'on ne 690 peut être fauvé, puifque l'humilité eft un précepte, L'on peut inférer des paroles de JefusChrift qui prouvent la néceffité des autres Sacremens, la néceffité de l'humilité, 691 Jesus-Chrift nous montre la néceffité de l'humilité, non-feulement par Les paroles, mais encore par fes exemples, Ibid. L'on a toutes les vertus quand l'on eft humble, 692 La connoissance de ce que nous fommes, doit nous engager dcvenir humbles > буз connoiffance de nous-mêmes nous apprend que de nousmêmes nous ne pouvons rien, 694 L'homme, felon faint Auguftin, n'a rien en lui dont il puisse La ne pas fe tromper fur ce point, L'humilité nous fait 702 renvoyer à Dieu toute la gloire des avantages que nous poffédons, 703 Dans tous les états & toutes les conditions, rien de plus rare que l'humilité, Ibid. Pour peu que nous ren trions en nous-mêmes, nous ne trou vons que des sujets d'humiliation, 704 L'humilité n'est pas une vertu fi difficile à pratiquer, Ce qui peut faire la conclufion d'un Dif cours fur ce fujet Fin de la Table des Matieres. 705 V Irtute Præfentium noftrique Muneris autoritate facultatem facimus R. Patri Hyacin tho, in Conventu noftro Regió Parifienfi degenti, quatenus poffit Librum, cujus textus eft: Dictionnarium Apoftolicum ad ufum Parachorum; typis mandare, dummodo priùs examinetur & approbetur à RR. PP. Simpliciano Procuratori Genera❤ li in Curia Romana, Laurentio Priori Supradicti Conventus, & Guillelmo Predicatori Regio. Datum in Conventu noftro Maffilienfi, die fecundâ Julii, anni millefimi feptingentefimi quinquagefimi primi. F. MATTHIAS, à fancta Anna Vicarius F. AMBROSIUS, à Sancta Catharina APPROBATION DU P. PROVINCIAL. E fouffigné Provincial des Auguftins réformés en la Province de France, suivant le pouvoir que j'ai reçu de notre très-R. Pere Vicaire Général, permets de faire imprimer un Livre intitulé: Dictionnaire Apoftolique à l'usage de Meffieurs les Curés, &c. compofé par le P. Hyacinthe de Montargon Religieux de notre Ordre, & qui a été vu & approuvé par trois Théologiens de notre Province, en foi de quoi j'ai figné la préfente. A Paris ce 26 Novembrẹ 1751. FR. MARTIN de fainte Austreberte, Provincial. Ous fouffignés anciens Lecteurs de Théolo le Livre intitulé, Diction › naire Apoftolique, &c. fuivant le pouvoir qui nous én a été donné par le très-Révérend Pere Vicaire Général, dans lequel nous n'avons rien trouvé que d'édifiant & conforme à la foi. En foi de quoi nous avons figné le préfent certificat, ce 26 Novembre 1755. FR. SIMPLICIEN de fainte Bafiliffe Procureur-Géneral en Cour de Rome & ancien Lecteur en Théologie. FR. LAURENT, Prieur, ancien Profeffeur de Théologie. FR. GUILLAUME de Sainte Anne, Prédicateur du Roi & ancien Provincial. APPROBATION DU CENSEUR ROYAL. 1 J Ailu par ordre de Monfeigneur le Chancelier un Manufcrit qui a pour titre : Dictionnaire Apoftolique. L'utilité que les Miniftres de la parole fainte peuvent retirer de cet Ouvrage fait efpérer que le Public recevra avec plaifir ce fecond Volume. L'Auteur connu par les fuccès dans la Chaire, fe propofe d'en procurer aux autres, & de contribuer par leur ministère à l'inftruction des peuples: Un but auffi chrétien ne mérite que des Eloges. A Paris ce 6 Décembre 1751. MILLET. |