Jugemens des savans sur les principaux ouvrages des auteurs, revûs par m. de la Monnoye. [With] Anti-Baillet, ou Critique du livre de m. Baillet, par mr. Ménage, avec les Observations de mr. de la Monnoye & les Reflexions sur les Jugemens des savans [by A. Boschet]. [With the addition of] Jugemens des savans sur les auteurs qui ont traité de la rhétorique, par m. Gibert. 8 tom. [in 17].Aux depens de la compagnie, 1725 |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 86
Página 16
... Art Poëtique . Le P. Rapin qui 1.4 . C'eft une affés froide plaifanterie qui ne doit pas être prife à la lettre . 2. Rene Rapin , première partie des Réfléxions qui reconnoît d'ailleurs ( 2 ) qu'il a eu un 16 POETES MODERNES .
... Art Poëtique . Le P. Rapin qui 1.4 . C'eft une affés froide plaifanterie qui ne doit pas être prife à la lettre . 2. Rene Rapin , première partie des Réfléxions qui reconnoît d'ailleurs ( 2 ) qu'il a eu un 16 POETES MODERNES .
Página 34
... Lettres qui s'addonnoient à la Poëfie dans l'Italie , & comme ils s'é- tudioient particuliérement à gagner les perfonnes les plus diftinguées , ils oférent publier que le Pape Urbain VIII . étoit entré dans leur parti . Mais il paroît ...
... Lettres qui s'addonnoient à la Poëfie dans l'Italie , & comme ils s'é- tudioient particuliérement à gagner les perfonnes les plus diftinguées , ils oférent publier que le Pape Urbain VIII . étoit entré dans leur parti . Mais il paroît ...
Página 37
... un Poëte vivant de fon Vers 38. & fuiv . 3. Nouvell . de la Rep . des Lettres de l'an 1684 , au mois d'Octobre , Article s . Motin , fon tems ait rencontré fi fort - à B 7 POETES MODERNE S. 37 * Hermanni Hugonis Pia Defideria Em Herman ...
... un Poëte vivant de fon Vers 38. & fuiv . 3. Nouvell . de la Rep . des Lettres de l'an 1684 , au mois d'Octobre , Article s . Motin , fon tems ait rencontré fi fort - à B 7 POETES MODERNE S. 37 * Hermanni Hugonis Pia Defideria Em Herman ...
Página 39
... Lettres à Chapelain qui eft la s . du 6. livre dir qu'Henri IV . fur le ré- eit qu'on lui avoit fait des Vers Latins du P. Thé- ron Jefuite fur la naiflance du Dauphin , commanda à Motin de les traduire . Ce qui fait voir que ce Poëte ...
... Lettres à Chapelain qui eft la s . du 6. livre dir qu'Henri IV . fur le ré- eit qu'on lui avoit fait des Vers Latins du P. Thé- ron Jefuite fur la naiflance du Dauphin , commanda à Motin de les traduire . Ce qui fait voir que ce Poëte ...
Página 47
... Lettres de profeffion , bien loin de fonger aux fes- tins étant à Rome , où comme l'on fait , on vit fort fobrement , s'y appliquoit uniquement à la lecture & à la compofition , au lieu qu'à la fuite d'un Légat qui le défrayoit , il n ...
... Lettres de profeffion , bien loin de fonger aux fes- tins étant à Rome , où comme l'on fait , on vit fort fobrement , s'y appliquoit uniquement à la lecture & à la compofition , au lieu qu'à la fuite d'un Légat qui le défrayoit , il n ...
Términos y frases comunes
affés affure aifé auffi auroit Auteur avoient avoit ayent Balzac Borrichius c'eft c'eſt cenfure Chapelain chofes Comédie compofé confidérer connoître Corneille Critiques deffein Defpréaux Difcours Differtation dire diverfes efprit eftime Epigrammes Epique eſt étoit éxemple faifoit faint favoir fe trouve fecond felon femble fens fent fentimens fervir fes Piéces fes Poëfies feul fiécle foient foit font fous le titre fouvent ftyle fuivant fujet Ghilini Godeau Heinfius Italien Jean Jean Chapelain Jéfuite Journal des Savans jugement l'Académie l'an l'efprit laiffé Lopé Lope de Vega Malherbe maniére Maynard Meffieurs Ménage mort Mufes n'avoit n'eft n'eſt n'étoit natif neille Nicolas Obferv Odes Oeuvres paffer paffions Parnaffe paroît particuliérement Pelliffon penfées perfonne perfuader plaifir plufieurs Poë Poëfies Poëme Poëte François Poëte Latin Poëtique prefque premiére puiffe Racan Racine raifon Rapin refte réuffi Rofteau s'eft Santeuil Sarafin Satire tems teur tion Tragédie Urbain VIII Virgile
Pasajes populares
Página 5 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Página 530 - Je sais sur leurs avis corriger mes erreurs, Et je mets à profit leurs malignes fureurs. Sitôt que sur un vice ils pensent me confondre...
Página 338 - Qui mît à les polir fa gloire & fon étude ; Mais , Molière, à ta gloire il ne manqueroit rien, Si parmi les défauts que tu peignis fi bien , Tu les avois repris de leur ingratitude.
Página 13 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir. Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Página 274 - Bienheureux Scuderi! dont la fertile plume Peut tous les mois fans peine enfanter un volume...
Página 109 - ... de ses fautes, que sans achever de les lire, il les mit en pièces. Mais la nuit suivante, comme il étoit au lit, et que tout dormoit chez...
Página 293 - Vendrait au poids de l'or une once de fumée. Mais en vain, direz-vous, je pense vous tenter Par l'éclat d'un fardeau trop pesant à porter. Tout chantre ne peut pas, sur le ton d'un Orphée, Entonner en grands vers la Discorde étouffée ; Peindre Bellone en feu tonnant de toutes parts, Et le Belge effrayé fuyant sur ses remparts.
Página 339 - L'un, défenseur zélé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au feu '. L'autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Vouloit venger la cour immolée au parterre. Mais...
Página 292 - L'un peut tracer en vers une amoureuse flamme ; L'autre d'un trait plaisant aiguiser l'épigramme : Malherbe d'un héros peut vanter les exploits ; Racan, chanter Philis, les bergers et les bois : Mais souvent un esprit qui se flatte et qui s'aime Méconnaît son génie et s'ignore soi-même...
Página 336 - Molière : car les anciens poètes comiques n'ont que des valets pour les plaisants de leur théâtre; et les plaisants du théâtre de Molière sont les marquis et les gens de qualité. Les autres n'ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune, et Molière a joué tout Paris et la cour.