Lycée; ou, Cours de littérature, ancienne et moderne, Volumen3A. Costes, 1813 |
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... Platon » et Aristote , ont des principes différens . Leurs disciples , hommes mesurés dans leurs opinions , » pensent que le sage même peut accorder quel- » que chose aux circonstances , aux considéra- » tions particulieres ; que l ...
... Platon » et Aristote , ont des principes différens . Leurs disciples , hommes mesurés dans leurs opinions , » pensent que le sage même peut accorder quel- » que chose aux circonstances , aux considéra- » tions particulieres ; que l ...
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... Platon et la > douceur d'Isocrate . Mais ce n'est pas l'étude qu'il » en a pu faire , qui lui a donné ce qu'il y a dans » chacun d'eux : il l'a tiré de lui - même et de cet » heureux génie né pour réunir toutes les qualités . » On ...
... Platon et la > douceur d'Isocrate . Mais ce n'est pas l'étude qu'il » en a pu faire , qui lui a donné ce qu'il y a dans » chacun d'eux : il l'a tiré de lui - même et de cet » heureux génie né pour réunir toutes les qualités . » On ...
Página 155
... Platon , d'un Socrate , d'un Marc - Aurele ( car je ne veux citer que des Païens ) ne cherche pas à démentir le sentiment intime de son excellence , l'instinct de sa grande destination , et que , de la nuit même de sa demeure terrestre ...
... Platon , d'un Socrate , d'un Marc - Aurele ( car je ne veux citer que des Païens ) ne cherche pas à démentir le sentiment intime de son excellence , l'instinct de sa grande destination , et que , de la nuit même de sa demeure terrestre ...
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... Platon et Aristote , Epicure et Zénon , le portique et l'aca- démie , de les opposer l'un à l'autre , ou de les concilier et de chercher à les entendre partout , quand ils ne se seraient pas entendus eux - mêmes . Bruker et Deslandes ...
... Platon et Aristote , Epicure et Zénon , le portique et l'aca- démie , de les opposer l'un à l'autre , ou de les concilier et de chercher à les entendre partout , quand ils ne se seraient pas entendus eux - mêmes . Bruker et Deslandes ...
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... dialectique ne servit donc qu'à con- fondre par une argumentation invincible les pa- ralogismes de mots et les puériles subtilités des sophistes , dont Socrate et Platon s'étaient tant 2 moqués , comme nous le verrons tout - à - 256 COURS.
... dialectique ne servit donc qu'à con- fondre par une argumentation invincible les pa- ralogismes de mots et les puériles subtilités des sophistes , dont Socrate et Platon s'étaient tant 2 moqués , comme nous le verrons tout - à - 256 COURS.
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Lycée ou cours de littérature ancienne et moderne, Volumen3 Jean-François de La Harpe Vista completa - 1815 |
Términos y frases comunes
accusé Anciens Aristote assez avaient avez blique Brutus c'était Catilina Caton cause César chevaliers romains chose Cicéron Cléomene Clodius consul consulat courage crime Démosthene derniere desirer devant devoir Dialogue Dieu dieux dire discours Divinité Domitien donner écrits effet enfans ennemis Epicure esclaves eût force genre gens gloire goût graces Grecs guerre harangues historiens homme j'ai jamais juges justice l'ame l'autre l'éloquence l'histoire l'homme l'orateur laisser lettres lois long-tems Lucullus lui-même lumieres maniere méchans ment mérite Milon mœurs monde morale morceaux mort n'avait n'était non-seulement orateurs oratoire ouvrages parler paroles particuliérement passé patrie pensée peuple romain philosophie Platon Pline Plutarque poëtes Pompée pouvait premiere préteur principes publique qu'un Quinte-Curce Quintilien raison Régulus Répu République reste rien Rome s'il sage sagesse Salluste sénat sentir serait servir seul Sicile siecle Socrate sorte style Sylla Tacite talent tems teur Thucydide tion Tite-Live toyen Trajan tribuns tyrans vérité Verrès vertu vrai
Pasajes populares
Página 136 - S'il n'est pas vertueux , ma voix le force à l'être. Un courage indompté , dans le cœur des mortels , Fait ou les grands héros ou les grands criminels.
Página 212 - ... tout ce que le despotisme et la cruauté ont de plus horrible ; les espérances et les succès du crime ; la pâleur de l'innocence et l'abattement de la vertu ; il peint tellement tout ce qu'il a vu et souffert, que l'on voit et que l'on souffre avec lui. Chaque ligne porte un sentiment dans l'âme : il demande pardon au lecteur des horreurs dont il l'entretient; et ces horreurs mêmes attachent au point qu'on serait fâché qu'il ne les eût pas tracées.
Página 105 - Mais on remarque quelque parure dans son discours : l'art y est merveilleux , mais on l'entrevoit : l'orateur, en pensant au salut de la république , ne s'oublie pas et ne se laisse pas oublier. Démosthène paraît sortir de soi, et ne voir que la patrie. Il ne cherche point le beau, il le fait sans y penser; il est au-dessus de l'admiration.
Página 185 - Ayez continuellement devant les yeux que nous avons puisé notre droit dans ce pays ; que nous n'avons pas imposé des lois à ce peuple après l'avoir vaincu, mais qu'il nous a donné les siennes après l'en avoir prié.
Página 190 - Huit livres sur les difficultés de la grammaire : il les composa pendant les dernières années de l'empire de Néron , où la tyrannie rendait dangereux tout genre d'étude plus libre et plus élevé. Trente et un, pour servir de suite à l'histoire qu'Auh'dius Bassus a écrite.
Página 211 - ... des lecteurs de Tacite par le mérite qu'ils lui trouvent, parce que sa pensée est d'une telle étendue, que chacun y pénètre plus ou moins, selon le degré de ses forces. Il creuse à une profondeur immense, et creuse sans effort. Il a l'air bien moins travaillé que Salluste, quoiqu'il soit, sans comparaison, plus plein et plus fini.
Página 212 - Chaque ligne porte un sentiment dans l'ame : il demande pardon au lecteur des horreurs dont il l'entretient, et ces horreurs mêmes attachent au point qu'on serait fâché qu'il ne les eût pas tracées. Les tyrans nous semblent punis quand il les peint.
Página 225 - M. le président Hénault l'a nommé avec justice le modèle des abréviateurs. Il ya dans son abrégé plus d'idées et d'esprit que dans celui de Florus; Excellent et ses portraits sur -tout, tracés en cinq ou six lignes...
Página 183 - Ces jours passés, la maladie d'un de mes amis me « fit faire cette réflexion , que nous sommes fort gens « de bien quand nous sommes malades. Car quel est le « malade que l'avarice ou l'ambition tourmente? Il n'est « plus enivré d'amour, entêté d'honneurs. Il néglige le « bien, et compte toujours avoir assez du peu qu'il se voit
Página 105 - Il se sert de la parole comme un homme modeste de son habit, pour se couvrir. Il tonne, il foudroie. C'est un torrent qui entraîne tout. On ne peut le critiquer parce qu'on est saisi; on pense aux choses qu'il dit, et non à ses paroles. On le perd de vue; on n'est occupé que de Philippe, qui envahit tout. Je...