que vous avez pour tout ce qui peut contribuer au bien dont toute la France ref fent aujourd'hui des effets fi merveilleux, & qui feront chez elle auffi - bien que chez les Nations les plus jaloufes de fon bonheur, des monumens éternels de vôtre gloire; cet amour fi marqué m'autorife, MONSEIGNEUR, à vous offrir avec confiance, mon appli un Ouvrage que cation & mes foins ont mis uniquement au jour pour L'utilité du Public. C'est, MONSEIGNEUR, une maniere aifée d'élever de faire multiplier les Abeilles, dont le profit cer tain,comme tout autre ne peut échapper à vôtre attention : Cette matiere, dans fa fim plicité,est également utile & curieufe; je me fuis attaché, aucun foin particulier pendant plufieurs années de fuite, à receüillir,à examiner, & à réduire en pratique tout ce qui peut contribuer à la confervasion à la propagation des Mouches à miel. Mon heureux fuccès, & qui peut á iij devenir commun à tous ( par Tufage de ce Livre.) m'a engagé à lui chercher en vous un Protecteur favorable ; le plaifir innocent que vous pouvez prendre à confiderer l'admirable economie des A beilles dans le gouvernement de leur République, qui repréfente en petit ce que la fageffe de vos confeils produit aujour d'hui avec tant d'étenduë, n'eft pas indigne, ni de la pénétration de vôtre efprit, qui brille par tout avec tant d'éclat, & qui a déja porté vôtre nom fi loin, non plus que du haut rang que vous tenez dans l'eftime de la plus brillante Cour de l'Univers & parmi un peuple très-poli. Je m'eftimerai très-heureux, fi vous daignez accorder à ce petit Livre l'honneur de vôtre protection, de laquelle feule il peut tirer tout fon merite & Son avantage, fi le petit préfent que je prends la liberté de vous en faire, peut vous plaire: & vous perfuader, avec. á iiij |