Génie du Christianisme: ou Beautés de la religion chrétienne, Volumen2

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Le Normant, 1816 - 384 páginas
 

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Página 78 - Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance; Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Página 68 - Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines: C'est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi; C'est le sang des martyrs...
Página 174 - Oh! quel cœur si mal fait n'a tressailli au bruit des cloches de son lieu natal, de ces cloches qui frémirent de joie sur son berceau, qui annoncèrent son avènement à la vie, qui marquèrent le premier battement de son cœur, qui publièrent dans tous les lieux d'alentour la sainte allégresse de son père, les douleurs et les joies encore plus ineffables de sa mère! Tout se trouve dans les rêveries enchantées où nous plonge le bruit de la cloche natale : religion, famille, patrie, et le...
Página 125 - Misérable ! et je vis ? et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher ? Fuyons dans la nuit infernale.
Página 127 - Le pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité ; et tel est le néant des choses humaines, qu'hors * l'Être existant par luimême , il n'ya rien de beau que ce qui n'est pas.
Página 158 - Seigneur, de vos bontés, il faut que je l'obtienne; Elle a trop de vertus p.our n'être pas chrétienne...
Página 381 - De même qu'on voit un grand fleuve qui retient encore, coulant dans la plaine, cette force violente et impétueuse qu'il avait acquise aux montagnes d'où il tire son origine; ainsi cette vertu céleste qui est contenue dans les écrits de saint Paul, même dans cette simplicité de style , conserve toute la vigueur qu'elle apporte du ciel d'où elle descend.
Página 194 - O Dieu! si tu m'avais donné une femme selon mes désirs ; si, comme à notre premier père, tu m'eusses amené par la main une Eve tirée de moi-même...
Página 78 - J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rongie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé. J'étais maître en ces lieux; seul j'y commande encore: Seul je puis faire grâce, et la fais à Zamore.
Página 68 - Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres: Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...

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