LES DERNIERS ADIEUX DE LA MARÉCHALE DE ***. À SES ENFANTS. Par l'Auteur de la Converfation avec A PARIS, Chez BAILLY, Libraire, Quai des Auguftins, M. DCC. LXIX. Avec Approbation & Privilege du Roi. knihovna Preze A MONSIEUR LE CHEVALIER DE P***** Je vous adreffe cet Ouvrage, Monfieur, comme au jeune Homme le plus capable de goûter les fentiments qu'il contient. Vous y trouverez ces maximes vertueufes dont votre cœur eft rempli, & vous y reconnoîtrez le langage de la Religion & de la Valeur qui fut toujours celui de vos illuftres Parents. Combien ne ferai-je pas flatté, fi cette petite attention peut vous convaincre que je n'ai point oublié toutes les politeffes dont vous m'avez comblé pendant mon féjour à Seillac! Mais ce qui me fâche, c'est que vous êtes aussi modefte que poli, & que pour ne pas vous allarmer, je fois obligé de fupprimer votre nom. Sans cela, j'aurois parlé de ce digne Pere qui réunit en fa perfonne toutes les belles qualités de fes Aïeux; de cette vertueufe Mere, dont on ne ceffe de vanter l'efprit & l'aménité; de cette aimable Sœur, enrichie de toutes les graces & de tous les talents; de ce Frere chéri, que l'amour des Sciences retient auprès de l'Homme le plus favant. Adieu: quand vous aurez lu ce Livre, vous me féliciterez fans doute d'en avoir été l'Editeur; car au milieu des larmes qu'il fait couler, il ren |