Les Poètes françois, depuis le XIIe siècle jusqu'à Malherbe, Volumen6

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Crapelet, 1824

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Página 64 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier , La cruelle qu'elle est, se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre, N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle, et perdre patience, 11 est mal à propos : Vouloir ce que Dieu veut, est la seule science Qui nous met en repos.
Página 250 - Mais s'il demande à quel emploi Tu m'as occupé dans le monde, Et quel bien j'ai reçu de toi , Que veux-tu que je lui réponde...
Página 254 - Du feu de mes désirs et du feu de tes yeux. La beauté qui te suit depuis ton premier âge Au déclin de tes jours ne veut pas te laisser, Et le temps, orgueilleux d'avoir fait ton visage, En conserve l'éclat et craint de l'effacer. Regarde sans frayeur la fin de toutes choses, Consulte le miroir avec des yeux contents.
Página 137 - C'est en la paix que toutes choses Succèdent selon nos désirs ; Comme au printemps naissent les roses , En la paix naissent les plaisirs ; Elle met les pompes aux villes , Donne aux champs les moissons fertiles, Et , de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes , Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois.
Página 70 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer.
Página 137 - Les Muses, les neuf belles fées, Dont les bois suivent les chansons, Rempliront de nouveaux Orphées La troupe de leurs nourrissons; Tous leurs vœux seront de te plaire; Et si ta faveur tutélaire Fait signe de les avouer, Jamais ne partit de leurs veilles Rien qui se compare aux merveilles Qu'elles feront pour te louer.
Página 66 - Un malheur inconnu glisse parmi les hommes, Qui les rend ennemis du repos où nous sommes : La plupart de leurs vœux tendent au changement, Et comme s'ils...
Página 70 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Página 61 - L'augmenteront toujours ! Le malheur de ta fille au tombeau descendue , Par un commun trépas , Est-ce quelque dédale où ta raison perdue Ne se retrouve pas? Je sais de quels appas son enfance étoit pleine ; Et n'ai pas entrepris , Injurieux ami , de soulager ta peine Avecque son mépris.
Página 70 - Ils sont mangés des vers. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre, D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre; Comme ils n'ont plus de...

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