Les trois siecles de notre litterature: ou, Tableau de l'esprit de nos ecrivains, depuis Francois I, jusqu'en 1772, Volumen2Gueffier, 1772 |
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... lire avec plaifir & prouve que fes autres Ouvrages ne doivent l'oubli actuel où ils font qu'au choix des fujets . Quiconque avec des talens veut travailler pour l'immortalité , doit s'attacher à des objets immortels . 2. FEBVRE DE ST ...
... lire avec plaifir & prouve que fes autres Ouvrages ne doivent l'oubli actuel où ils font qu'au choix des fujets . Quiconque avec des talens veut travailler pour l'immortalité , doit s'attacher à des objets immortels . 2. FEBVRE DE ST ...
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... lire toujours avec le même in- térêt ; l'efprit ne le quitte qu'avec le defir d'y revenir , & tout Lecteur en fent les beautés , par- cequ'elles font tout à la fois fublimes & naturel- les . Qui pourroit en effet réfifter aux charmes ...
... lire toujours avec le même in- térêt ; l'efprit ne le quitte qu'avec le defir d'y revenir , & tout Lecteur en fent les beautés , par- cequ'elles font tout à la fois fublimes & naturel- les . Qui pourroit en effet réfifter aux charmes ...
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... lire ( 3 ) aujourd'hui ; que Racine n'a jamais sçu peindre que des Juifs ( 4 ) ; que Corneille n'est fupportable que dans cinq ou fix Pièces ( 5 ) ; que la Fontaine n'a fait tout au plus que trente bon- nes Fables ( 6 ) ; que J. B. ...
... lire ( 3 ) aujourd'hui ; que Racine n'a jamais sçu peindre que des Juifs ( 4 ) ; que Corneille n'est fupportable que dans cinq ou fix Pièces ( 5 ) ; que la Fontaine n'a fait tout au plus que trente bon- nes Fables ( 6 ) ; que J. B. ...
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... lire , y apprendra à éviter les écueils , à refpecter les régles , à préférer le na- turel au Bel - efprit , les beautés réelles & folides au faux brillant & aux penfées recherchées , tes , l'éloquence de tous les tems à celle du 26 ...
... lire , y apprendra à éviter les écueils , à refpecter les régles , à préférer le na- turel au Bel - efprit , les beautés réelles & folides au faux brillant & aux penfées recherchées , tes , l'éloquence de tous les tems à celle du 26 ...
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... lire avec plaifir . FEVRE , [ Tannegui LE ] Profeffeur de Belles- Lettres à Saumur , né à Caen en 1615 , mort en 1672 . Son nom mériteroit d'être en quelque forte con- facré parmi nous pour défigner le travail & l'é- rudition ...
... lire avec plaifir . FEVRE , [ Tannegui LE ] Profeffeur de Belles- Lettres à Saumur , né à Caen en 1615 , mort en 1672 . Son nom mériteroit d'être en quelque forte con- facré parmi nous pour défigner le travail & l'é- rudition ...
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Términos y frases comunes
Abbé affez affure ainfi au-deffus auffi auroit Auteur avoit c'eft c'eſt chofes compofé conferver connoiffance connoître Critique défauts Difcours diftinguer écrit Ecrivains efprit eft vrai eftimable eſt eſtimable étoient étoit fagacité fage fans doute fçu fe font fentimens fentir feroit fervir fes Ouvrages fes Poéfies fes talens feul fiecle fimplicité foit folide fon efprit fources fous fouvent François Françoiſe ftyle fuccès fujet furtout génie genre gloire goût grace Hiftoire homme ibid intéreffant Jéfuite jufte juger l'Abbé l'Académie Françoife l'Auteur l'efprit l'Hiftoire l'Hiſtoire laiffé Latin lecture Lettres littéraire Littérateurs Littérature Louis Louis XIV lumieres maniere Marmontel mérite Michel GUYOT mieux mort Mufe n'avoit n'eft n'eſt n'étoit Obfervations paffer paffions paroît penfer penſées perfonne Philofophie Pièces plaifir plufieurs Poéfie Poëme Poëte préciſion préfent prefque productions Profeffeur propres puifé puiffe quelquefois raifon reffort refpecter refte s'eft ſes ſon ſtyle tems teur tion Tragédies verfification Voltaire دو
Pasajes populares
Página 107 - Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Página 304 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Página 208 - Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n'accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu'un plaisir peu...
Página 75 - II joignit l'art de plaire au malheur de médire : Le miel que cette abeille avait tiré des fleurs Pouvait de sa piqûre adoucir les douleurs; Mais pour un lourd frelon méchamment imbécile ', Qui vit du mal qu'il fait, et nuit sans être utile, On écrase à plaisir cet insecte orgueilleux, Qui fatigue l'oreille et qui choque les yeux.
Página 18 - Dans ce poème falutaire, Par la vertu même inventé. Les Nymphes de la double cime Ne l'affranchirent de la rime, Qu'en faveur de la vérité.
Página 360 - Mais s'il demande à quel emploi Tu m'as occupé dans le monde, Et quel bien j'ai reçu de toi, Que veux-tu que je lui réponde ! "Rien," repondit sèchement11 le cardinal, qui voulait donner de lui-même, et n'aimait pas qu'on lui demandât.
Página 311 - ... venoit au plus grand appareil Qu'il foit jamais venu pour éclairer le monde. Quand la jeune Philis , au vifage riant, Sortant de fon Palais plus clair que l'Orient, fit voir une lumiere & plus vive & plus belle.
Página 413 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie , fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Página 359 - C'est où je serai des suivants De ce bon monarque de France, Qui fut le père des savants , Dans un siècle plein d'ignorance. Dès que j'approcherai de lui , II voudra que je lui raconte Tout ce que tu fais aujourd'hui Pour combler l'Espagne de honte.
Página 180 - ... part à cet Ouvrage. Quoi qu'il en foit , le ftyle n'en eft pas toujours foutenu , tous les faits n'en font pas exacts , ni les jugemens équitables. On diroit que le but de l'Auteur eft de juftifier M. de Voltaire de tous les torts qu'on lui reproche à l'égard des Gens de Lettres qu'il a fi...