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AVIS.

LES ES PERSONNES qui defirent recevoir tous les mois, franc de port, ce RECUEIL moral & politique, de neuf feuilles, ou environ 2 16 pages d'impreffion, peuvent s'adreffer;

A PARIS,

Chez DELALAIN, Libraire, rue & à côté de la Comédie Françoife:

Chez LACOMBE, Libraire, au Bureau des Journaux, rue Christine:

& Chez M. DU PONT, qui en eft
l'AUTEUR, rue Saint Jacques,
vis-à-vis les Dames de la Vifita
tion de Sainte-Marie.
A LYON,

Chez ROSSET, Libraire, rue Merciere.
A LILLE,
Chez HENRI, Imprimeur-Libraire.

A GRENOBLE, Chez FAURE, Imprimeur-Libraire. A MARSEILLE,

Chez Moss Y, Libraire.

A TOULON,

Chez M. J. SURRE, Libraire.

ANISMES,

Chez GAUDES, Libraire.

Chez RIGA U D, Libraire.

A TOULOUSE,

Chez CROS AT, Libraire.

A BOURDEAUX, Chez CHAPPUIS, Libraire. A LIMOGES,

Chez BARBO u, Imprimeur-Libraire. A BRUGES,

Chez J.VAN PRAET, Imprimeur-Libraire, A GENÈVE,

Chez C. PHILIBERT & B. CHIROL, Lib. A LAUSANNE,

Chez FRANÇOIS GRASSET, ImprimeurLibraire.

On foufcrit auffi dans toutes les Villes & Bourgs Zu Royaume, où il y a Bureau de Pofte, en remettant l'argent au Directeur de la Pofte avec une Lettre d'Avis, Mais dans ce dernier cas, il eft plus prudent de s'adreffer directement à M. DU PONT, fur-tout fi l'on oublioit de payer le port.

On peut encore s'adresser dans toutes les Villes de l'Europe, chez les principaux Libraites qui on des relations à Paris, & qui feront venir les Volumes par leurs Corrcfpondants.

Le prix de la Soufcription pour les 12 volumes, francs de port, eft de 18 liv. à Paris, & de 24 liv,

Cu Province

EPHEMERIDES

DU CITOYEN,

OU

BIBLIOTHEQUE RAISONNÉE

DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES.

1771. TOME TROISIEM E.

PREMIERE PARTIE.

PIECES DÉTACHÉES.

N°. PREMIER.

ELOGES hiftoriques des Hommes

à célébrer. Par Mr. B.

SUITE DU PREMIER ÉLOGE:

SULLY,

& les Economies Royales. VOYONS ROSNY » commençant l'année » 1604. Le premier Janvier, il s'en alla dès le matin donner le bon jour & le "bon an au Roi & à la Reine, lefquels

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il trouva encore tous deux au lit; &

» comme il entroit dans la chambre (car

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à toute heure qu'il arrivât, les portes » lui étoient ouvertes), le Roi oyant » faire des révérences, tira le rideau, » demanda qui c'étoit, & l'ayant » apperçu, dit à la Reine:

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(HENRI.) » M'amie, voici RoSNY, lequel, je m'affure, nous vient apporter » nos étrennes.

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(ROSNY.) » Il est vrai, SIRE, mais » celles-ci font un peu plus belles que » les ordinaires du paffé; car, outre les »bourfes de jettons d'argent, je vous

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