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xvij

& ADDITIONS

pour le cinquième Volume.

PAGE 48. ligne 14. Ajoûtez: à moins qu'on ne regarde ce

Monument comme une figure du Dieu Crepitus, qui étoit adoré en Egypte, Minut. Fel. in octav. Orig. contra Celf. L.V. p. 255. & qui avoit un culte particulier dans le Nome Pélufiaque. Hieron. in Ifai. L. x111. c. 46.

Page 70. dernière ligne. Ajoûtez: file Graveur ne s'eft point trompé, on pourroit croire que ce nom défignoit le Taureau Apis, ou Mnevis adoré en Egypte. Chroub, dans la langue Hébraïque, dont l'affinité avec l'ancien Egyptien eft connue, fignifioit un Veau, ou un Taureau. Ezechiel c. x. v. 14. donne ce nom de Chroub à l'animal, que dans le chapitre I. v. 1. il avoit appellé Schor, un Veau, ou un Taureau. IC ne doit être regardé que comme une terminaison Grecque ajoûtée au nom Egyptien. Page 94. lig. 11. au nombre de 20. lifez au nombre de 19. Page 101. lig. 16. la bafe d'un Autel & les pieds, retranchez &. Même lig. les pieds d'une Biche, ou d'un Cerf, ajoûtez: & entre ces pieds celui d'un homme.

Page 104. n°. V. L'Auteur de ce deffein a négligé de marquer le timon du char & les harnois des chevaux.

Page 110. lig. 16. à tant d'autres plus agréables, ajoûtez à moins que ce ne foit parce que cet oifeau domeftique leur fervoit dans les augures, ou divinations, à tirer des prognoftics.

Page 117. lig. 30. pourroit représenter un Prêtre, ajoûtez: Ce qu'elle tient à la main paroiffant être une torche, ou un flambeau, on pourroit la regarder comme la représentation d'un Dadouque, ou Porte flambeau marchant dans une Proceffion ou autre cérémonie religieufe.

Page 122. lig. 24. & tient des épis, lif. & tient une branche d'arbre, Page 124. lig. 12. MVNOчTV, lis. MVNRITI.

Page. 125. lig. 15. s'il y avoit une barre...... TAANVM. lis. le défaut de barre, ou de trait tranfverfal, comme dans la lettre A, forme la feule difficulté ; mais cette difficulté ne doit point arrêter. Les anciens Grecs, dont les Etrufques avoient emprunté leurs caractères, écrivoient quelquefois leur Alpha comme un renversé, avec un point au bas & entre les deux jambages, de cette manière ; quelquefois même ils obmettoient ce point, Tome VI.

C

Peut-être que cette voyelle s'écrivoit ainfi, pour exprimer un fon différent & plus doux que le fon ordinaire du caractère A. Ce qui confirme cette conjecture eft que la troisième lettre de cette même légende, qui eft encore un A, eft formée d'une autre manière N, dont on trouve auffi des exemples dans les anciens Alphabets Grecs. Cette différente manière d'écrire la même lettre dans le même mot paroît très-propre à indiquer une différente prononciation. Les trois lettres NVT remifes dans leur ordre naturel de gauche à droite TVN pouvoient donc être prononcées à peu-près, comme TEA, d'où les Latins auront appellé la Ville en queftion TEANVM & non pas TAANVM.

Page 140. lig. 14. Cependant Garnier a fait faire de fon vivant.lif. Le Crâne de S. Philippe que Garnier avoit donné à fon Eglife, fut enfermé depuis avec une Dent de S. Pierre dans un reliquaire, autour duquel.

Page 141. lig. 25. Thibaut V. lif. Thibaut III.

Page 164. lig. 9. au refte de l'ouvrage, ajoûtez: ces points noirs, dont la figure d'un de ces Faunes eft couverte, font une espèce d'habillemment fort jufte, d'autant qu'il eft diftinctement terminé aux chevilles des pieds & aux poignets. Cette opinion n'en diminue point la fingularité. On connoît.

Page 164. lig. 28. Je ne puis me rappeller dans quel Auteur j'ai lû que les Grecs n'ont point connu les Faunes, ajoûtez : cet Auteur eft vraisemblablement Natalis Comes, qui, Mythol. L. V. c. 9. dit: Neque ab antiquis Scriptoribus Græcis Fauni celebrati funt, quia Faunus, ut diximus, in Italiâ regnavit, & folis prope italis cognitus fuit.

Page 165. lig. 8. j'ajoûterai, retranchez ce mot & ce qui le fuit juf qu'à la fin de l'alinea.

Page 208. n°. I. la figure expliquée fous ce n°. I. eft la III. de la planche.

Page 209. n°. III. La figure qui eft expliquée fous ce n°. III. eft cotée I fur la planche.

Page 217. lig. 4. quoique celle-ci ait les jambes mutilées, lif. quoique le manche de celle-ci foit rompu.

Page 248. n°. I & III. lif. n°. I & II.

Page 253. n°. I. & II. les figures expliquées fous ces numéros font celles qui fur la planche font numérotées VI & II.

Page 255 n°. VI. la figure expliquée fous ce numéro eft cottée I fur la planche.

Page 256. lig. 22. ces caractères I, I. effacez la virgule.

Page 263. n°. II & III. lif. III. & IV.

Page 264. lig. 8. leur armement, lif, leur armure.

Page 296. n. V. La figure expliquée fous ce numéro eft cottée VIII. fur la planche.

Page 297. n°. VIII. lif. n°. V.

Page 301. Note marginale. Pl. LXXIII. lif. Pl. LXXXIII. Page 302. lig, 18 du levant & du midi, lif. du levant & du couchant. Page 305. ligne 12. la queue &, effacez ces mots. Lig. 24. auprès de Saulieu, lif. auprès de Louans, dans le Diocèse de Besançon, & du Duché de Bourgogne, à trois lieues ou environ des limites du Comté qui faifoit autrefois partie du pays des Séquanois

dans la terre de.

Page 306. lig. 3. ajoûtez: l'Académicien qui a lû à Besançon le Mémoire dont j'ai parlé avec éloge, eft M. Bullet, Auteur du Dictionnaire Celtique & de plufieurs fçavantes Differtations. Page 307. lig. 12. Cette voye, &c. M. Pafumot, Ingénieur du Roi à Auxerre, qui a vû & examiné cette voye Romaine, m'a fait obferver que jamais elle n'a traversé la Ville d'Avalon, qui n'est acceffible, un peu commodément, que du côté du Nord; & que certe voye, qui venoit de Saulieu, prenoit fa direction au Nord d'Avalon, comme fi elle eût voulu éviter la Ville; qu'elle paffoit fur la chauffée de l'étang des Minimes, où en travaillant il y a quelques années, on trouva une colonne milliaire, qui fut brifée fur le champ; & qu'après avoir traverfé cette chauffée, elle faifoit une légère inflexion, paffoit par le Fauxbourg actuel d'Avalon, fans entrer dans la Ville, & continuoit tout de fuite à Girolles; que cette voie fuit la rive droite de la Cure, qu'elle traverse à S. Moré, où il croit avoir découvert l'année dernière les ruines de Chora; que depuis Avalon jufqu'à Girolles cette voye est détruite en très-grande partie, mais qu'elle eft entière depuis Sermizelles jusqu'à Auxerre; que cette chauffée Romaine passe effectivement par Ste. Palaye & Baferne, mais qu'il ne s'en détache point de branche près d'Avalon, pour aller directement à Auxerre par Cravan, qui eft fitué dans un précipice, où l'on n'a pû faire arriver la grande route actuelle de Dijon à Auxerre; enfin qu'il n'y a jamais eu qu'une feule voie Romaine d'Avalon à Auxerre. Lig. 29. Le Camp des Alleux. M. Pafumot juge que ce Camp eft un Monument Gaulois, parce que le retranchement qui a environ fix pieds de hauteur fur la largeur marquée dans le plan, eft formé de pierres du pays, amaffées & entaffées prefque fans ordre, & que cette façon de se retrancher étoit celle des Gaulois, comme

XX

CORRECTIONS & ADDITIONS.

le prouve ce paffage de Céfar, qui décrit les retranchemens extérieurs que les Gaulois pratiquèrent lors du fiége d'Alize. Foffamque & maceriam fex in altitudinem pedum produxerunt. Maceria fignifie un mur de pierres feches. Les Romains, au contraire, faifoient leurs retranchemens de terres rapportées ou tirées du foffé; & un retranchement chez eux fe nommoit agger, à caufe de la terre amaffée, ab humo aggeftâ. M. Pafumot ajoûte qu'il ne voit point pourquoi les Romains, au lieu de fimplifier leurs travaux, felon leur ufage ordinaire, & de fe fervir de la terre qu'ils pouvoient prendre du côté du levant fur la hauteur même fur laquelle ce Camp eft fitué, ou faire apporter des champs voisins, avec lefquels cette hauteur eft de niveau, auroient expofé leurs Soldats à être écrasés à coups de pierres, en les faifant defcendre par des précipices dans la profonde vallée dans laquelle coule le Coufain, pour y prendre les pierres qui forment le retranchement, & qui ne fe trouvent abondamment que dans le lit de cette rivière. Page 322. lig. 30. d'un goût plus large, ajoûtez on prétend que cette urne de porphyre a été apportée de Rome à Metz par les ordres de Charlemagne; on dit même que l'on trouveroit dans les archives du Chapitre des preuves de la magnificence de ce Prince; mais quiconque a fait porter un Monument pareil de Rome à Metz a exécuté une entreprise bien difficile. Page 324. n°. IV. la figure expliquée fous ce no. eft cottée V. fur la Planche.

no.

Page 325. n°. V. la figure expliquée fous ce n°. eft la IV. de la Planche.

Page 328. lig. 25. CLEMENS 7. lif. CLEMENS> comme dans l'Infcription de la page 329.

Page 329. lig. 28. folvit libens, lifez, folverunt libentes.

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RECUEIL D'ANTIQUITÉS

EGYPTIENNES, ETRUSQUES,

GRECQUES, ROMAINES,

ET GAULOISES.

PREMIERE PARTIE.

DES ÉGYPTIEN S.

AVANT-PROPOS.

N POURROIT critiquer le Gouvernement des Egyptiens, au moins fur un point que l'on ne doit jamais négliger dans la conftitution d'un Etat. Il me femble qu'un Légiflateur est dans l'obligation de penfer, pour la tranquillité du peuple qu'il forme & qu'il inftruit, ainfi que pour la durée de l'Etat qu'il établit, que l'homme, non-feulement eft méchant par nature & par réflexion, mais qu'il eft envieux au point Tome ᏤᏓ, .

A

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