Cours de littérature dramatique ou de l'usage des passions dans le drame, Volumen3

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Charpentier, 1855
 

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Página 399 - Courez, Ruisseau, courez, fuyez-nous, reportez Vos ondes dans le sein des mers dont vous sortez ; Tandis que , pour remplir la dure destinée Où nous sommes assujettis, Nous irons reporter la vie infortunée Que le hasard nous a donnée , Dans le sein du néant d'où nous sommes sortis!
Página 349 - La foi semble courir au-devant des paroles : La langue en peu de mots en explique beaucoup; Les yeux, plus éloquents, font tout voir tout d'un coup; Et de quoi qu'à l'envi tous les deux nous instruisent, Le cœur en entend plus que tous les deux n'en disent.
Página 351 - Tiberge, nous vîmes arriver le coche d'Arras, et / nous le suivîmes jusqu'à l'hôtellerie où ces voitures descendent. Nous n'avions pas d'autre motif que la curiosité. Il en sortit quelques femmes, qui se retirèrent aussitôt. Mais il en resta une, fort jeune, qui s'arrêta seule dans la cour, pendant qu'un homme d'un âge avancé, qui paraissait lui servir de conducteur, s'empressait pour faire tirer son équipage des pjmieis.
Página 349 - Lyse, c'est un accord bientôt fait que le nôtre. Sa main entre les cœurs, par un secret pouvoir, Sème l'intelligence avant que de se voir ; II prépare si bien l'amant et la maîtresse. Que leur âme au seul nom s'émeut et s'intéresse. On s'estime, on se recherche, on s'aime en un moment : Tout ce qu'on s'entredit persuade aisément ; Et sans s'inquiéter d'aucunes peurs frivoles.
Página 383 - Tirons-nous de l'esclavage; qu'il y ait un coin du monde où l'on puisse dire que les femmes sont maîtresses d'elles-mêmes, et qu'elles n'ont pas tous les défauts qu'on leur attribue; distinguons-nous dans les siècles à venir par une vie qui nous fasse vivre éternellement.
Página 405 - Vous aurez de ces fleurs dont je fais mes délices. Notre amitié peut-être aura l'air amoureux; Mais n'ayons point d'amour : il est trop dangereux. Dieux ! disait le berger, quelle est ma récompense ? Vous ne me marquerez aucune préférence. Avec cette amitié dont vous flattez mes maux, Vous vous plairez encore au chant de mes rivaux.
Página 402 - Que si les faveurs Du dieu des pasteurs Vous gardent d'outrages Et vous font avoir, Du matin au soir, De gras pâturages, J'en conserverai, Tant que je vivrai, La douce mémoire; Et que mes chansons, En mille façons, Porteront sa gloire Du rivage heureux Où, vif et pompeux, L'astre qui mesure Les nuits et les jours. Commençant son cours, Rend à la nature Toute sa parure, Jusqu'en ces climats Où, sans doute las D'éclairer le monde, II va chez Téthys Rallumer dans l'onde Ses feux amortis.
Página 220 - On s'est obstiné à l'accuser de vouloir détruire les sciences, les arts, les théâtres, les académies et replonger l'univers dans sa première barbarie, et il a toujours insisté au contraire sur la conservation des institutions existantes, soutenant que leur destruction ne ferait qu'ôter les palliatifs en laissant les vices et substituer le brigandage à la corruption.
Página 29 - C'estoit donné toute la terre ronde, Car seulement au cueur on se prenoit. Et si, par cas, à, jouyr on venoit, Sçavez-vous bien comme on s'entretenoit?
Página 382 - ... sur l'herbe verte de mets rustiques et convenables aux bergers, et qu'on imitât quelquefois ce qu'on a lu dans l'Astrée, sans toutefois faire l'amour, car cela ne me plaît point en quelque habit que ce soit.

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