J. B. RA- 55°. La 26. 3o. & 4. rélation des MUSIO. expéditions de Ferdinand Cortés ⚫ dans le Mexique. Ramusio n'a pas pû recouvrer la premiere.

56°. Deux lettres de Pierre Alvarado & Cortés sur ses découvertes & ses conquêtes en quelques Provinces au-dessus du Mexique.

57°. Lettre de Diego Godoy à Cortés, fur d'autres découvertes qu'il a faites dans le même pays.

580. Rélation de la nouvelle Efpagne, & defcription de la Ville de Mexique, faite par un Gentilhomme de Cortés.

59°. Histoire de ce qui s'est paflé dans les Indes depuis l'an 1527. jufqu'en 1536. à l'occasion de l'armement de Pamphile Narvaez, par Alvarez Nunez.

60°. Rélation des expéditions faites en plusieurs Provinces & Villes de la nouvelle Espagne, par Nu nez Gufman.

61°. Le voyage de François d'Ul. loa à la Californie.

62°. Lettre de François Vasquez de Coronado, Gouverneur de la nouvelle Galice, sur les expéditions qu'il méditoit.

630. Lettre d'Antoine de Mendoza, J.B. RA

Vice-Roi de la nouvelle Espagne à MUSIO. l'Empereur.

64°. Rélaaion du voyage du P. Marc de Nizza, de l'Ordre de S. François.

650. Rélation d'un voyage fait en 1540. par François Vasquez de Coronado.

66°. Le voyage de Ferdinand Alarcon pour découvrir les sept

Villes au Nord du Mexique.

672. Rélation de la conquête du Perou, par un Capitaine Espagnol. 680. Rélation de la même conquête, par François Xerez.

69°. Autre rélation de la même conquête par un Sécrétaire de François Pizarre.

700. Rélation d'un voyage par la grande riviere de Maragnon, par Consalve Ferdinand d'Oviedo.

710. Difcours de Jean-Bapt. Ramusio sur la terre ferme des Indes Occidentales, & fur la nouvelle France.

72°. La découverte de l'Amérique septentrionale, faite & décrite par Jean de Verazzano, Florentin.

J. B. RA- 74°. Difcours d'un Capitaine de Vaisseau François, sur les navigations faites à la nouvelle France.

MUSIO.

750. Les deux voyages de Jacques Cartier à la nouvelle France.

76°. Le voyage de Cefar de Fedrici aux Indes Orientales, avec une ample liste des drogues, des épiceries, des perles, & des pierres précieuses, qui s'y trouvent.

770. Trois voyages des Hollandois, pour trouver un passage par le Nord-Est à la Chine & au Japon, avec les découvertes qu'ils ont faites des détroits de Weigats, de la nouvelle Zemble & de la côte de Groenlande. Ces deux derniers articles manquent dans les premieres Edi

tions.

Ramufio a mis des especes de préfaces à plusieurs de ces rélations, & il y rend compte de ce qu'elles contiennent, & de ce qui les regarde. Il a ajouté de plus à chaque volume des tables très-amples de toutes les choses remarquables qui s'y trou

vent.

V. Ghilini Teatro d'Huomini Lette. rati, tom. 1. p.104. les Eloges de M.

de Thou & les additions de Teissfier.

PIERRE VIRET.

Ierre Viret nâquit l'an 1511. à

د

de Berne, sur les frontieres de la Franche-Comté.

Il fit ses études à Paris, & y connut Farel, avec lequel il travailla depuis à l'établissement de la P. Réforme en quelques Villes de Suiffe.

Il alla avec lui à Geneve en 1534. & il l'y feconda pour bannir de cette Ville la Religion Catholique.

La Ville de Lausanne ayant embraflé le Calvinisme en 1536. on y envoya Viret pour y être Ministre. Il y demeura jusqu'en 1541. qu'il palla à Geneve, pour gouverner cette Eglife en l'abfence de Calvin, qui étoit alors aux Conferences de Ratisbonne.

Ce P. Réformateur étant de retour à Geneve, voulut retenir Viret; mais celui-ci aima mieux retourner à Lausanne, qu'il n'avoit quittée que pour un temps.

Il vint depuis en France, & y fut

P. VIRET.

P. VIRET.Ministre, d'abord à Nismes, enfuite à Montpellier, & enfin à Lyon, où il demeuroit en 1563.

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Il fut obligé de fortir de cette derniere Ville, lorsque Charles IX. par un Edit interprétatif de la Paix concluë au mois de Mars de cette année 1563. défendit à ses Sujets de la Religion P.Réformée d'avoir des Ministres nés hors du Royaume.

Viret se retira alors à Orange, d'où Jeanne d'Albret, Reine de Navarre, le fit venir dans le Bearn. Il enseigna quelque temps à Ortez, & mourut dans ce pays l'an 1571. âgé de 60.

ans.

C'étoit un petit homme, de foible complexion, éloquent suivant le goût de son siècle, mais peu sça. vant, dont les ouvrages font mal écrits, remplis de lieux communs, & où les boufonneries tiennent le plus souvent lieu de raisons. C'étoit par ce dernier endroit, qu'il étoit utile dans fon parti, où l'on avoit soin de le lâcher contre ceux qui étoient plus capables d'être frappés par ces fortes de choses, que parles raisonnemens & les autorités.