Devis entre un Citoyen de Nevers, Guy Co. y demeurant , cunCitoyen de Paris , QUILLE: retiré à Nevers, sur le sujet de la Proa testation du Cardinal de Plaisance, da Dimanche onziéme Juillet 1593 p. 1999. La Protestation, qu'on voit ici,.. eft datée du 13, Juin 1993:

Pour proposer à la Sainteté les inconveniens qui peuvent arriver , fi elle : se rend trop rigourense à la reconciliation du Roi, à composer les affaia res de France. p. 272.

Dialogue sur les causes des miseres
de la France enire un Catholique an-
cien, un Catholigwe zélé un Pala-
tin. p. 214. Fait en 1590. & imprimé

P
parmi les Oeuvres-Posthumes en 1650.

Discours sur les maux prefensi du:
Royaume. p. 240. Cette pićce n'est

Des Benefices de l'Eglife. p. 243.

Du Concile de Trente de la recep-tion publication d'icelui. p. 253:

Des entreprises des Papes & du Legat, qui étoit en France pour la Ligue,

pas achevée.

P. 258.

Que les maux de la France pendant: la Ligue venoient faute de Reformation,, principalement de l'Etat Eccléfoaftique, P. 264.

p. 269.

GUY Co- Mémoire de ce qui est à faire pour QUILLE. le bien du Pays de Nivernois, envoyé

à M. de Nevers par Maître Erard Bardin, qui est parti le 18. Août 1573.

Plaidoyé fait au Conseil privé du Roi pour les Echevins a Habitans de la Ville de Nevers pour l'extinction cao abolition des Bourdelages contre les Doyen, eg Chapitre , Abbé & Couvent de S. Martin Bc. de Nevers. Par Guillaume Rapine Lieutenant Général du Nivernois le 9. Aců! 1554. P. 273.

Août

p Cette piéce n'a été mise ici, que para ce que Coquille a eu beaucoup de part à cette affaire, & que

&. le Mémoire précedent y a beaucoup de rapport.

Discours des Etats de France, era du Droit que le Duché de Nivernois a en iceux. p. 276.

Qu'en fait d'Etats, les Gouvernemens, les Baillages, & Senechaussées

, ne doivent être en confideration, encore moins les Sieges Prési tiaux. p. 286.

Histoire du Pays ó Duché de Nie vernois. p. 289

Des Pairs de France , leur origine, fonction, rango dignité: comme les

1

anciennes Pairies layes ont été réunies Guy Cow
à la Couronne , au moyen de laquelle QUILLE.
réunion, autres nouvelles ont été créées
avec l'ordre de leur création e recep-
tion en icelles. p. 450. Il composa ce
Mémoire pour le Duc de Nevers.

Ordonnances du Roi Henri 111.
sur les plaintes doleances faites par
Les Deputés des Etats de son Royaume,
convoqués & assemblés en la Ville de
Blois , avec les annotations sur icelles
par Guy Coquille. p. 462.

Dans le 29. volume sont les Ou-
vrages suivans, précedés de la vie de:
Coquille par Guillaume Joly, & de
fon Eloge par M.

M. de Thou.
Les Coutumes du Pays Ó Duché de
Nivernois avec les annotations de Guy
Coquille.

Inftitution au Droie des François.

Questions , Réponses Meditations: sur les coutumes de France.

V. Les deux Poëmes de Coquille, contenant l'histoire de sa vie. C'est ce que nous avons de plus exact & de plus circonstancié sur lui. Son Eloge par Guillaume Joly. Sa vie à la tête des éditions de ses oeuvres des années 1665.. 6 1703. Les Eloges de M. de Thong,

les additions de Teiffier.

ANTOINE DE LA FOSSE.

A. DE LA

FOSSE

NTOINE de la Foffe, lieur d'Aubigny naquit

à Paris vers l'an 1658. Son pere étoit Orfévre, & frere du fameux Peintre de ce nom.

Il fut d'abord Secretaire de M. Foucher , Envoyé du Roi à Florence Cette particularité se trouve marquée dans le Catalogue de la Bibliotheque du Roi, & a été inconnue à tous ceux qui ont parlé de lui. Ce fut pendant le séjour qu'il fir en cette Ville , qu'il y fut reçu dans l'Academie des Apatistes.

Il s'attacha ensuite en la même qualité au Marquis de Crequi, Lieutenant Général des Armées du Roi,, auprès duquel il étoit, lorfque ce. Seigneur fut tué à la bataille de L4-zara en Italie, au mois de Septembre de l'an 1702. & il fut chargé d'apporter son coeur à Paris.

à Il devint depuis Secretaire de M. le-Duc d'Anmoni , & par-là Secretai

re Général du Boulonnois, dont ce A. DE LA
Duc étoit Gouverneur.

Fosse.
Il mourut à Paris dans fon Hô.
tel, le 2. Novembre 1708. âgé seus
lement de so. ans, & fut enterré à
S. Gervais,

C'étoit un vrai Philosophe, de-
taché des biens de la fortune , qui
remplissoit fes devoirs en honnête
homme , & dont la Poësie faisoit la
principale occupation.

L'inclination qu'il avoit pour cet Art , & l'application qu'il y donnoit , lui caufoient assez souvent des distractions singulieres. M. Titon du Tillet en rapporte dans son Parnasse François un exemple qu'il ne faut pas omettre.

20 Je l'avois, dit-il, prié à dîner » chez moi avec quelques personnes de Lettres. Il m'avoit promis de

s'y rendre fur le midy: mais l'ayant Jo attendu jusqu'à deux heures, on so fe mit à table. Notre Poëte arriva » sur les quatre heures très-fatigué, » & me fit quelques excuses d'arriso ver si tard, en m'assurant qu'il » étoit parti sur les onze heures du » matin de l'Hôtel d'Aumont, ruë de Tome XXXV:

C