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J.FREIND L'année fuivante 1704. il fut nommé Profeffeur en Chymie à Oxford, & fes leçons furent fort fréquentées, tant à caufe de la netteté avec laquelle il s'exprimoit, que pour les nouveautés qu'il y enfeignoit.

En 1705. le Comte de Peterborow l'emmena avec lui, pour être Medecin des Troupes qui alloient en Efpagne, & il fut deux ans abfent de fa Patrie. Avant que de retourner en Angleterre, il voulut voir l'Italie, & alla à Rome, où il fit connoiffance avec les plus fameux Medecins de cette Ville, entre autres Baglivi Lancifi

La Societé Royale de Londres le reçut au nombre de fes Membres en 1712. & la même année il alla en Flandres avec le Duc d'Ormond, Général des Troupes Angloifes; voyage dont il revint dans l'année.

Il fut Membre du Parlement affemblé en 1722. comme il l'avoit été du précédent; & il affifta à toutes fes Séances. Ayant été mis au commencement de l'année fuivante 1723. à la Tour de Londres, on ne fait pour quel fujet, il y travailla

à divers Ouvrages, & y commença J.FREIND fon hiftoire de la Médecine.

Le Roi George étant monté fur le Thrône d'Angleterre en 1727. la Reine fon Epoufe choifit Freind pour fon premier Medecin, & lui affigna des appointemens confiderables; mais il ne jouit pas long-temps de ces avantages. Sa fanté s'affoiblit peu de temps après, & il mourut au mois de Juillet de l'année fuivante 1728. âgé de 52. ans, 52. ans, laiffant feulement

un fils.

Catalogue de fes Ouvrages. 1. Efchinis contra Ctesiphontem, & Demofthenis de corona orationes. Interpretationem Latinam, & vocum difficiliorum explicationem adjecerunt P Foulkes & F. Freind, dis Chrifti Alumni, Oxonia 1696. in-8°. It.Oxonia 1715. in-8°.

2. Ovidii Metamorphofcon libri XV. sum Interpretatione Danielis Crifpini in ufum Delphini, à Foan. Freind recenfiti. Oxonie 1696. in 80.

3. La conduite du Comte de Peter borow en Espagne, fur tout depuis l'a tevée du Siége de Barcelonne en 1706. avec la Campagne de Valence, tra Tome XXXV.

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J.FREIND

duite de l'Anglois de Fean Freind.. Londres 1708. in-8°. L'Original Anglois a dû paroître peu de temps auparavant. L'Auteur de la vie de Freind nous apprend qu'il compofa cet Ouvrage à fon retour d'Efpagne.

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4. Emmenologia, in quâ fluxus muliebris menftrui Phenomena, Pe-riodi, Vitia, cum medendi Methodo ad rationes mechanicas exiguntur.Oxo-nia 1703, in-4°. L'Auteur en donna à Londres une feconde édition, dans; laquelle il avoit deffein d'ajouter quelque chofe pour répondre à differentes objections qu'on lui avoit: faites; mais la multitude de fes occupations ne le lui permit point. It,, Roterodami 1711. in-12 It. Avec les: Pralectiones Chymica, Paris 1727. in-12, It. En François:Emmenologie, ou Traité de l'évacuation ordinaire aux Femmes où l'on explique les pheno menes, les retours, les vices, & la: méthode curative qui la concernent >> felon les loix de la Méchanique, traduite du Latin de M. Freind, par F.. Devaux. Paris. 1730. in-12. Je me fuis trompe, en difant dans l'article

de ce dernier Auteur, Tom. 12. de J.FREIND ces Mémoires p. 231. que Devaux avoit traduit cet Ouvrage de l'Anglois, puifqu'il ne fçavoit point cette langue, & que Freind ne l'a écrit qu'en Latin.

Le fentiment de Freind fur cette matiere a été critiqué par quelques Auteurs. Le premier qui s'éleva contre lui, fut Henri Snellen, Docteur en Médecine,dans un livre intitulé: Theorie Mechanice Phyfico-Medica delineatio, in qua damnofa ejus precepta ad rationis & experientia lancem revocantur ac practice emendantur. Lugd. Bat. 1705. in-80 Des deux parties de cet ouvrage, la re eft contre le livre de Baglivi de Fibra motri

ce,

& la 2e contre celui de Freind dont il s'agit ici. Pierre Frefart,Médecin de Liége, l'attaqua auffi dans fon Emmenologia, in qua fluxus me frui Phenomena ad rationes MedicoPhyficas exiguntur,imprimée en 17 12. fon fentiment a été auffi combattu après la mort par Thomas on, Profeffeur en Médecine dans l'Univerfité de S. André; & dans l'ouvra ge initulé Réfléxions critiques fur

J.FREIND 'Emmenologie de. M. de Freind, par M. le Tellier, fils, Médecin de Pe Konne. Paris 1730. in-8°. p. 94.

5. Pralectiones Chymica, in quibus omnes fere Operationes Chymice ad vera principia & ipfius natura leges re-diguntur, anno 1704. Oxonii in Mufeo Ashmoleano habita. Amftelodami 1710. in-8°. p. 93. Cet ouvrage avoit été imprimé l'année précédente en Angleterre. L'Auteur y explique les opérations de la Chymie fuivant les principes de M. Newton, & les loix de l'attraction, qui font d'un fi grand ufage aux Philofophes Anglois. Les Journalistes de: Leipfic l'ayant critiqué dans l'extrait qu'ils en donnérent au mois de Septembre 1710. p. 411. Freind leur répondit par l'Écrit fuivant..

6. Pralectionum Chymicarum Vindi cia, in quibus objectiones in Actis Lipfienfibus, anno 1701. Menfe Septembri, contra vim materia adtractricem adlata deluuntur. Dans les Tranfactions Philofophiques des mois de Juillet, Aouft & Septembre 1711

7. Hippocratis de Morbis populari bus liber primus & tertius Graco-Lati

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