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Mobile Veneto, alle quali ba data oc- J-J. ORcafione una fcrittura critica divulgatafi S 1. ultimamente col titolo di Lettera toccante le confiderazioni, &c. In Pa*doua 1707. in-89. Des Trois Lettres que contient ce Volume, & qui pa1oiffent fous le nom de Bottazzoni il y en a deux d'Orfi. Elles font em-ployées à répondre à la critique que François Montani avoit fait de l'Ouvrage d'Orfi dans fa Lettera toccante Le confiderazioni fopra la maniera di ben penfare, fcritta da in Academico, l'anno 1705. In Venetia. 1709, in-8°.

5. Lettera contra una Novella Tre volziana. Dans le 21. Tome du Journal de Venize. p. 482. Il y refute une fauffeté, qu'on avoit avancée fur lui dans les Mémoires de Trévoux du mois de Septembre 1713. p. 1664.

9. La Vita del Conte Luigi di Sales feritta in Francefe dal Padre Buffier Gefuita, e traddota in Italiano. In Bologna 1712. in-80. It. in Padoua 1720.. in-8°. Orfi eft l'Auteur de cette tras duction.

7. De Moralibus Critica. Regulis compendiofa Monita, ad quorum nor Tome XXXV

A

J-J. OR-mam veluti obiter exiguntur, tum con

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troverfia prius agitata inter celeberri. mos viros Marc. Malpighium,& Foan. Hieron. Sbaraleam, tum quadam Epiftole nuper à quibufdam illius Affeclis adverfus hunc evulgata, Colonia 1706.. in-4°. Cet Ouvrage eft d'Orfi, qui n'y mit point fon nom. On peut voir dans l'Article de Sbaraglia. p.. 230. du 14e. Tome de ces Mémoi res, ce qui a donné occafion à cet Ouvrage. Quoiqu'il femble vouloir y calmer les difputes de Malpighi & de Sbaraglia, on voit cependant fans peine, qu'il prend le par-ti de ce dernier, qui étoit fon ami.

8. Rifpofta alle oppofizioni fatte da Teofilo Aletino. In Bologna 1711. in-40. J'ai attribué cet Ouvrage à Sbaraglia, fur la foi d'Orlandi. Mais on nous apprend dans l'Eloge d'Or f, qu'il eft de ce dernier, qui le blia fous le nom de Grégoire Malizardi, fon Médecin, en faveur de Sbaraglia.

pu

9. Il a mis un Difcours fort étendu & fort fcavant à la tête de la troifiéme Edition de La Merope,, Tragedia del Marchefe Scipione Maf

fei. In Modena 1714. in 4°.

J-J.OR

10. On trouve à la tête des Poë- s 1. fie Sacre di Filippo Marchefelli, Riminefe. In Veneta 1711. in-80. une Lettre d'Orfi, fur les Poëfies de cet Auteur.

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11. Il donna en 1724. fans

,

y met

tre fon nom un Difcours fur le Traité de Ciceron de Senectute à Padoue.

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12. On trouve quelques-uns de: fes Sonnets Italiens dans la 2e. Partie de la Perfetta Poefia de M. Muratori, & dans les Recueils des Poë-tes Italiens donnés par Gobbi Gobbi, & Crefcimbeni, & dans ceux qui ont été publiés a Lucques, à Ravenne, & à Forli.

13. Il a paru à Milan une Répon fe à la Scienza Cavalleresca de M. Maffei, qui a été réimprimée à Bou-logne en 1727. Quoiqu'elle porte le nom du Comte Fofeph Caftiglioni, noble Milanois; on affure qu'elle eft d'Orfi, qui cependant s'en eft toûjours défendu.

V. Son Eloge dans les Mémoires de Trévoux du mois de Juin 1734. Po

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ARTUS DESIRE'.

A

ARTUS DESIRE'.

Rtus Defiré n'eft connu que par un grand nombre de mauvais Ouvrages, qui ne font recher-chés des curieux qu'à caufe de leur rareté, & que par une action qui méritoit la corde..

On ignore de quel Pays il étoit, & l'on ne fçait le temps ni de fa naiffance, ni de fa mort. Il eft für feulement qu'il étoit Prêtre, & qu'ill témoignoit beaucoup de zele contre la Nouvelle Religion.. Tous fes Ouvrages tendent à la combattre; mais comme la fcience & la capacité lui manquoient, il tâchoit d'y fuppléerpar des bouffonneries & des plaifan

Geries.

Il paroît au refte, que la néceffité lui mettoit fouvent la Plume à la main, & qu'il y cherchoit une reffource pour les befoins de la vie. S'il s'étoit borné à cela on fe contenteroit de le traiter de mauvais Ecrivain; mais il s'engagea dans des com, plots contraires au bien de l'Etat. On

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fçut qu'il étoit chargé par quelques A RTUS! gens mal intentionnés, d'une Re- DESIRE' quête adreffée au Roi d'Efpagne Philippe II. pour le prier de venir foutenir la Religion Catholique, qu'on fuppofoit être prête à périr en France, & l'on donna de fi bons ordres, que le Prevôt des Maréchaux d'Orleans l'arrêta au commencement du mois de Mars 1561. comme il étoit fur la Loire pour aller plus loin. On envoya en Cour le pacquet dont il étoit chargé, & on P'amena prifonnier à Paris.

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La crainte du fupplice qu'il meritoit, lui fit adreffer deux Requêtes, l'une au Roi & l'autre à la Reine Mere demander comme une grace, qu'on eût pitié de lui, & qu'on fe contentât de le condamner à une prifon perpétuelle, ou aux Galeres pour le reste de sa vie, afin qu'il pût faire pénitence. Il dit dans celle à la Reine, que le Roi Henry II. fon Mari l'avoit envoyé pendant fon vivant faire une Neuvaine à Notre-Dame de Lorette.

Le Parlement le traita plus favora Blement qu'il n'auroit pû l'efperer..

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