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des Blafphemateurs du Saint Nom de ARTUS Dieu. Avec l'ingratitude des mau- DESIRE'. vais riches envers les pauvres ; & de la perdition des enfans par l'incorrection des peres & meres. Paris. Pierre Gaultier 1561. in-8°. En vers.

14. Ce fut lui qui dreffa la Requête au Roy d'Espagne, avec laquelle il fut arrêté près d'Orleans en 1561. comme il paroît par l'Arrêt prononcé contre lui. Elle fe trouve dans le se. Livre de l'Hiftoire Ecclefiaftique de Theodore de Beze p. 731. du premier vol. de l'Edition in-So. de 1580.

15. Requêtes au Roy & à la Reine. Ces deux pièces qui font fort courtes, fe trouvent à la fuite de la Requête du Roy d'Espagne p. 736. du même Livre.

16. Difpute de Guillot le Porcher, &de la Bergere de faint Denys en France contre Fean Calvin. Paris. Jean Ruelle 1568. in-16.-En Vers. 17. L'Origine & fource de tous les maux de ce monde l'incorrection des peres & meres envers leurs enfans, de l'inobedience d'iceux, enfemble de la trop grande familiarité & liberté

par

ARTUS donnée aux Servants & Servantes. DESIRE. Avec un petit Difcours de la Vifitation de Dieu envers fon Peuple Chrétien par afflictions de guerre, pefte & fa. mine. Par M. Artus Defiré. Paris. Jean Dallier 1571. in-8°. Feuill. so.

En Profe.

18. Les Grands Fours du Parlement 'de Dieu, publiez par S. Matthieu, où tous Chrétiens font adjournez à comparoître en perfonne fur les Blafphemes, Tromperies, & Deceptions du regne qui court. Paris 1754. in-16 En Vers,

19. La Singerie des Huguenots Marmots, & Guenons de la nouvelle dérifion Théodobefzienne; contenant Leur Arrêt & Sentence par Jugement de raifon naturelle. Compofé par M. Artus Defiré. Paris. Guill. Julien. 1574. in-8°. Feuill. 40. Cet Ouvrage, où il prétend combattre les Calviniftes, eft en Profe mêlée de Vers.

20. Le moyen de voyager furement par les champs, fans être détrouffez des Larrons & Voleurs, & le chemin que doivent tenir les Voyageurs, PeleTins & Marchands; & commence par

le Chapeau du Pelerin Celeste contre la ARTUS concupifcence charnelle. Paris. Antoi- DESIRE'. ne Houic. 1575. in-8°. En Vers.

21. Le defordre & fcandale de France par les états mafquez & corrompus, contenant l'éternité des peines due's pour les péchez, & de la rétribution des Elus & des Predeftinez de Dieu. Paris. Guillaume Julien. 1577. in-8°. En Vers.

22. Le ravage & déluge des Chevaux de louage, contenant la fin & confumation de leur miférable vie. Avec le retour de Guillot le Porcher fur les miferes & calamitez de ce Regne préfent. Paris. Guill. Julien 1578. in-80. Feuillets 55. Dans le premier Ouvrage, qui eft en Profe, Defire après avoir représenté en peu de mots la mifere des Chevaux de fouage, déclare qu'il entend ici par ces Chevaux ces malheureux Diables déchaînez, Reiftres & Souldarts de notre Pays de France, qui précedent toute nation en malice & cruauté, L'ou

vrage finit par une pièce de Vers contre eux. Le Retour de Guillot eft en Vers: c'est un Dialogue entre Guillot, qui reprefente Defiré, & la

DESIRE'.

J. E.

Bergere. On y voit que Desiré étoit alors vieux & grifon.

V. Les Bibliotheques Françoifes de du Verdier & de la Croix du Maine. Ce dernier en dit peu de chofe. L'Hiftoire Ecclefiaftique de Beze Livre se. fur l'année 1561. L'Histoire de M. de Thou fur la même année.

JEAN-ERNEST GRABE.

GRABE. Jnigsberg
J

Ean-Erneft Grabe naquit à Koen Pruffe le 10 Juillet 1666. de Martin-Sylveftre Grabe Profeffeur en Théologie & en Hiftoire dans l'Univerfité de cette Ville, mort à Stutgard en 1686.

Il fit fes études dans fa Patrie, & y reçut le degré de Maître ès-Arts. Quoiqu'il fût né dans la Religion Luthérienne, & qu'il la profefsât, il prit cependant du goût pour la lecture des Peres de l'Eglife; & à force de les lire, il parvint à fe perfuader de ce principe, qu'il étoit néceffaire, qu'il y eût dans l'Eglife une fucceffion non interrompue du Miniftere Ecclefiaftique.

Il n'eut pas de peine après cela à

J. E. fe convaincre de la verité de la Re-GRA B E, ligion Catholique, & à fe déterminer à l'embraffer. Dans ce deffein il préfenta en 1695. au confiftoire Electoral de Sambie en Pruffe un Memoire contenant les doutes qu'il avoit fur la Religion Lutherienne.

L'Electeur de Brandebourg donna auffi-tôt ordre à trois Théologiens Lutheriens, Philippes-Jacques Spener, Bernard Von Sanden, & JeanGuillaume Baier, de répondre à fes doutes. Ils le firent, chacun en particulier; & les Ouvrages qu'ils compoferent, furent envoyés à Grabe, qui avoit déja quitté Konisberg, & pris le chemin d'Erford, pour aller faire fon abjuration en quelque Ville Catholique.

Grabe ayant lû ces Ouvrages, fut un peu ébranlé, & écrivit à Spener, qu'il retourneroit à Berlin, pour conferer avec lui, s'il pouvoit obtenir par fon moyen un fauf-conduit. Ce fauf conduit fut expedié; & il fe rendit dans cette Ville. Il y vir Spener, & confera avec lui: mais comme il ne vouloit point fe défifBb iiij

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