M. IN Cet Eugenius Lavanda n'est autre que Melchior Inchofer. On ne doit CHOFER. pas être surpris de voir un Jefuite, & un Jefuite Allemand écrire contre Scioppius, & le faire fous un mafque. Scioppius les avoit attaqués masqué; & ils se masquoient pour lui répondre. Il n'avoit jamais aimé les Jefuites; mais depuis l'année 1630. il se dechaîna avec une violence extraordinaire contre ceux d'Allemagne. Cette année là il avoit présenté une fupplique à la Diete de Ratisbone, pour demander une penfion, en vûë des services par lui rendus à l'Empire. N'ayant rien obtenu, il s'imagina que les Jesuites avoient empêché qu'on n'eût égard à fa demande. De là tant d'invectives de toutes les fortes. 9. Tres Magi Evangelici. Roma. Ludov. Grignani 1639. in-4°. Quoique le volume ne soit pas épais l'ouvrage ne laisse pas d'être long. 10. Oratio funebris R. P. F. Nicolao Richardio Ordinis Pradicatorum S. P. A. Magiftro. Roma, Lug. Grignani. 1639. in-4°. Le P. Nicolas Riccardi, Maître du sacré Palais, M. IN mourut le 30. May de cette année CHOFER. 1639. Cette oraison funebre eft lotiée dans la Bibliotheque des Dominicains tom. 2. p. 503. In ejus exequiis & funere peroravit elegantissime Melchior Inchofer S. J. vir apud eruditos nominatiffimus. 11. Eugenii Lavanda Ninevensis ; Note Aftrum inextinctum F. Romani Hay suis radiis interstinguentes. Colonie, Kalckoven (Amstelod. Joan. Blacu) 1641. in-8°. Dans Ninevenfis on trouve la patrie de l'Auteur, Viennenfis. L'Aftrum inextincété fort loué par Scioppius. & défendu à sa maniere. tum a 12. Annales Ecclefiaftici Regni Hungaria. Tomus I. Roma Lud. Grignani. 1644. in-fol. Ce premier volume, qui n'a point eu de suite finit avec l'an 1059. de Jejus-Chrift. La relation de M. Bourgeois, dont je parlerai plus bas, porte, p. 89.. que Melchior Inchofer a enrichi l'Hiftoire de l'Eglise de deux volumes in folio, qui portent pour titre : Historia Ecclefiaftica Hungarica. C'est un manque d'exactitude. 13. Epistola ad Leonem Allatium 1 circa questionem è Galliis allatam, de M. IN aquali primatu, & individua aucto- CHOFER. ritate Apoftolorum Petri & Pauli. Cette Lettre se trouve à la Colonne 136. 152. de l'Ouvrage d'Allatius: De Ecclefia Orientalis & Occidentalis perpetua confenfione.Colonia.Fodoc. Kalca. (Amsterdam Blaeu) 1648. in-4o Dans le temps que l'on examinoit à Rome la fameuse proposition des deux chefs de l'Eglife, qui n'en font qu'un, Allatius ayant demandé à Inchofer ce qu'il en penfoit, celui-ci écrivit cette longue Lettre, qui ne confirme pas ce qui eft dit de lui à la p. 91. de la Rela tion de M. Bourgeois. Car après avoir difcuté la propofition, & une déclaration que ses défenseurs croyoient très propre à la fauver de la cenfure, il conclut que la proposition est heretique; quant à la déclaration il dit: illam declarationem plufquam fatuam judico. Si l'endroit de la Relation de M. Bourgeois, que je viens de citer, n'est pas un Roman il faut que le Docteur François se foit laiffé amufer par le Jesuite Al lemand. ( M. IN 14. Epiftola ad Leonem Allatium CHOFER. de Templorum denudatione, five qui bus de caufis Ecclefia res erogare liceat. Cette Lettre eft imprimée pag. 206. 215. de Georgius Acropolita de L. Allatius. L'Auteur dit que c'est la suite d'un traité de immunitate rerum Sacrarum, qu'il avoit compofé, & qu'Allatius avoit approuvé. Le Traité n'a pas été imprimé. 15. De Eunuchismo Differtatio ad Leonem Allatium. Cette differtation s'est conservée dans les Symmilta d'Allatius lib. 2. p. 397.413. C'est dans cette Differtation que Pasqualigo est refuté. La Maniere dont elle fut reçue, effraya Theophile Raynaud, qui étoit alors à Rome, & qui avoit fait fur le même sujet fon livre intitulé: Eunuchi nati, &c. Tout hardi qu'il étoit, il n'osa le produire à Rome, ni ailleurs fous fon nom. 16. Examen Thematum Caleftium variorum Aftronomorum usque ad Ty conem. 17. Ratio fupputandi Eclipses. 18. Theorica Planetarum. Sotwel qui a publié fon Catalogue des Ecri دو M. IN vains Jefuites, près de trente ans Tractatum Syllepticum fupputandi Eclipses, Theoricam Pla- دو 19. Poëma in laudem Medicina & contra malos Medicos. Alegambe qui avoit vécu à Rome avec Melchior Inchofer, dit en parlant de ce Poëme: fub nomine Academici Vertumnii, adjectum Prelectionibus Foannis-Baptiste Cortefii. Cependant dans la liste que Vander Linden a donnée dans son livre de scriptis Medicis des Ouvrages de ce Cortefius, on |