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cob Stær, 1577. in - 80.

L. Jou 26. Queftion des Huiles, traitée pro- в ERT. blematiquement. It. Cenfure de quelques opinions touchant la décoction pour les Arcbufades. Geneve. Jacob Stoer. 1578. in-80.

27. L'Hiftoire entiere des Poiffons compofée premierement en Latin par Guillaume Rondelet, & traduite en François. Lyon. 1558. in-fol. Du Verdier affure que Laurent Joubert eft Auteur de cette traduction..

28. Traité des Eaux de Me. Lau rent Joubert. Paris 1603. in-80. pp. 49. Le Libraire nous apprend qu'aïant trouvé cet Ouvrage en Latin, il l'avoit fait traduire en François Joubert y examine les bonnes & les fuvaifes qualités des eaux, qui fe boivent dans l'ufage ordinaire.

V. Petri Caftellani vita illuftrium Medicorum. p. 225. Scevola Sammarthani Elogiorum liber tertius. Les Bibliotheques Françoifes de la Croix de Maine & de du Verdier. Les Eloges de A. de Thon les additions de Teif fier. Guy Allard, Bibliotheque du Dau phiné, p. 132. Bayle, Dictionnaire.

J. DE MARCON

VILLE.

JEAN DE MARCONVILLE.

EAN de Marconville eft fort

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peu connu, quoiqu'il ait compofé un affez grand nombre d'Ouvrages, qui ont quelque merite, & qui font recherchés par certains cu

rieux..

Son nom eft écrit differemment à la tête de fes Ouvrages; tantôt c'est Marconville & tantôt Marcouville. Mais comme ceux qui ont compofe à fa louange les piéces de Vers qu'on y voit, l'ont appellé ordinairement de ce dernier nom, il eft à préfumer que c'en étoit la veritable prononciation, quoiqu'il s'écrivit Marconville, fuivant l'ufage de ce temps, qui fe remarque en plufieurs mots, entre autres dans celui de Convent, dont la prononciation eft Couvent.

Ses Ouvrages feuls nous indiquent le temps auquel il a vêcu.Le premier, que je connoiffe, eft de l'an 1562. & le dernier de 1574. La Croix da Maine, qui a publié la Bibliotheque 21584 ignoroit s'il étoit encoe vi

vant dans ce tems-là ; ainfi nous ne J. D pouvons rien dire fur cet article.

M.ARCON

Il étoit Gentilhomme, né dans le VILLE.
Perche, & Seigneur du Deffais & de
Montgoubert. C'eft de ces deux en
droits que font datées toutes fes
Epîtres dédicatoires.

Il est étonnant que dans ces Epîtres & dans les Préfaces qui les fuivent, il ne nous apprenne pas la moindre circonftance de fa vie. Tout ce qu'on peut juger par fes écrits, eft qu'il vivoit affez retiré, qu'il s'appliquoit à l'étude avec ardeur, & lifoit beaucoup, & qu'il étoit homme de reflexions.

Catalogue de fes Ouvrages.

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1. La Maniere de bien policer la Republique Chrétienne ( felon Dieu raifon & vertu) contenant l'état & of fice des Magiftrats. Ensemble la fource

origine de procès, & déteftation d'icelui; auquel eft indiffolublement conjoint le mal & mifere qui procede des mauvais voifins. Paris. Jean Dallier 1562. in-80. Feüil. 122. L'Epître cft datée de Montgoubert le 7. Décembre. 1561. It Rouen, Robert Mallard 1582. n. 80. Feüil. 95. Je ne fçai fi c'eft à

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J. DE deffein, ou par inadvertance, qu'on MARCONA mis dans le titre de cette der

VILLE.

niere édition. La Maniere de bien policier la Republique, &c.

2. Traité contenant l'origine des Temples des Juifs, Chrétiens & Gentils, & la fin calamitenfe de ceux qui les ont pillez, démolis, & ruinez. Ensemble la fin tragique de ceux qui ont détruit anciennement les Temples fpirituels & Simulacres de Dieu. Paris. Jean Dallier 1563. in-8°. pp. 53. It. Revû & augmenté par le même Auteur, outre La précedente impreffion. Paris. Jean Dallier. 1563. in-8°. pp.61. Le Privilege eft daté du 25. Avril 1563. Ces deux éditions faites en une même année, montrent le cas qu'on faifoit alors de cet Ouvrage.

3. Traité enfeignant d'où procede la diverfité des opinions des hommes. Enfemble l'excellence de la Loi Chrétienne par fus toutes les autres. Paris. Jean Dallier. 1563. in-8°. Feüil. 62. L'Epître eft datée de Montgoubert le 25. May 1563. Il y a de l'érudition dans cet ouvrage, & dans le précedent.

4. Recueil memorable d'aucuns cas merveilleux advenus de nos ans, Ử

d'aucunes chofes étranges & monfirucu. J. DE fes advenues ès fiecles paffe. Paris. J. MARCON Dallier. 1564. in-8°. Feüil. 132. L'E- VILLE pître eft datée de Montgoubert le 4. Juillet 1563. L'Auteur rapporte bien des prodiges peu croyables & peu vraifemblables.Il eft à préfumer qu'il en tenoit une partie d'André Thevet, grand conteur de fables, dont on voit à la tête une Epître à la loüange de l'ouvrage & de l'Auteur.

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De la Bonté & Mauvaistic des Femmes. Paris. Jean Dallier. 1566. in-8°. Fcüil. 76. Je crois qu'il y a eu une édition précedente, puifque l'Epître dédicatoire, datée du Deffais cft du 25. Décembre 1563. Le Croix du Maine en met une en 1562. mais la date, que je viens de rapporter, montre qu'il s'eft trompé. It. Paris. Jean Dallier 1571. in-8°. Feül. 76. It. Paris. Bonfens. 1576. in- 16 pp. 192. L'Auteur rapporte en 23. chapitres tout ce qu'on peut dire fur ce fujet, & y mêle plufieurs traits plaifans, pour ou contre les femmes, affez bien narrez*

6. Excellent Opufcule de Plutarque de la tardive vangeance de Dieu, tra:

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