font la gloire, comme les délices de notre fiécle; c'est la vérité que j'ai principale ment en vue. Amicus Plato, magis amica Veritas. La premiére Partie contient des réflexions fur les beaux Arts confidérés dans leur enfemble. J'examine les difpofitions & les talens néceffaires pour y réuffir, les obftacles qui ont pu empêcher leur établissement, ou retarder leurs progrès, les caufes de leur décadence ཐ་ les avantages qu'ils procurent, les grandes époques de leurs triomphes. La feconde partie eft con facrée à la Poëfie. Je m'arrête d'abord à la verfification ; j'établis, en peu de mots, fa néceffité, fes agrémens, & les raifons fur lefquelles fes principes font fondés. Je parcours enfuite rapidement les différens genres de Poëfie m'appliquant à en faire connoître le gout & les régles certaines; mais je me fuis furtout attaché à l'examen de la Poëfie lyrique, & à celui de la Langue Françoise dans. leurs rapports avec la Mufique. La troifiéme Partie traite de la Mufique. C'est de fon génie, de fon but, de ce qu'elle fait, & de ce qu'elle pourroit faire que je m'occupe principalement. C'eft à quoi fe borne aujourd'hui mon travail, que je pourrai continuer fur le même plan pour les autres Parties des Beaux Arts. |