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raitEvangelica l'unanimité des Prélats de l'Eglife Universelle, ne vigorem fume- peut plus avoir la vertu de renaître.

falcis abfcindi,

re non poteft renafcendi.

Ep. 4. Simpli

cilior. p. 1074.

a Remeanti

Cette unanimité de l'Epifcopat paroiffoit à S. Leon un triomphe complet des erreurs de fon cii, to. 4. Con- tems, a C'est-pourquoi nous nous réjouissons au Seigneur, dit ce grand Pape écrivant à Theodoret bus ad nos Fra- Evêque de Cyr, aprés le Concile de Calcedoine qui tribus & Confa- avoit condamné les erreurs & les heretiques de ce cerdotibus no- tems-là, & nous lui difons avec le Prophete: Nôtre ftris, quod ad fanctum Con- fecours vient de celui qui a fait le ciel ) la terre, qui n'a cilium Sedes pas permts que nous fouffriffions aucun dommage dans nos freres; mais qui a affermi par le confentement mus dilectio- irrévocable de tous les Evêques ce qu'il avoit défini nem tuam fu- dabord par notre miniftere, afin de montrer qu'il étoit rio nobifcum lui-même l'auteur du jugement du premier Siége, letam Neftoria- quel a été reçû & accepté par le jugement de tout le næ impietatis monde Chrétien: enforte que les membres fe font trouvés chianæ vela- d'un parfait concert avec leur chef.

Beati Petri di

rexit,

agnovi

perno adjuto

quàm Euty

niæ extitiffe vi

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&tricem. Unde

torium no

ne Domini, qui

gloriamur in A CES CAUSES, aprés avoir fait de férieuses réfleDomino cum xions fur une affaire fi importante, le faint Nom de Propheta ca nentes; Adju- Dieu invoqué, nous acceptons avec respect & foûmiffion la Conftitution de nôtre Saint Pere le Pape ftrum in nomi- Clement XI. du 16. Juillet 1705. & nous déclarons fecit cœlum & conformément à cette Conftitution, que l'on ne à l'obéïffance entiere qui est dûë aux ftris fratribus Conftitutions des Souverains Pontifes Innocent X. & Alexandre VII. par le feul filence refpectueux; mais tous les Fideles doivent encore condamque noftro, prius ner comme heretique, & rejetter non-seulement

terram; qui nullum nos in no

detrimentum fuftinere per

mifit, fed

quæ

fatisfait

pas

firmavit allen

de bouche, mais auffi de cœur le fens du livre de minifterio deJanfenius cenfuré dans les cinq Propofitions, finierat,univer & fæ fraternitatis que leurs propres termes presentent dabord à l'ef- irretractabili prit: Qu'il n'eft pas permis de figner le Formu- fu, ut verè à fe laire dans une autre penfée, dans un autre ef- prodiiffe oftenprit, ni dans une autre croïance; Et que ce- deret, quod lui qui figne le Formulaire dans une autre omnium fede priùs à prima difpofition, commet un veritable parjure. Nous formatum todéclarons enfin, que quiconque ofera tenir, prê- orbis judicium cher, dire, ou enfeigner le contraire de vive voix recepiffet: ut ou par écrit, en public, ou en particulier, fera puni comme tranfgreffeur des Conftitutions Apoftoli- concordent. ques, & que nous décernerons contre lui toutes les cenfures qui y font portées.

Nous ordonnons qu'à la diligence de nôtre Promoteur, la Bulle de N. S. P. le Pape foit enrégiftrée dans le Greffe de nôtre Officialité avec nôtre prefente Ordonnance, afin qu'on s'y conforme dans les jugemens Ecclefiaftiques; Que le difpofitif de ladite Constitution foit lû avec nôtre Ordonnance aux Prônes des Meffes Parroiffiales; & que l'on faffe la lecture de la Bulle en fon entier, & de nôtre Ordonnance, dans les Conférences Ecclefiaftiques du mois de Mars prochain, & dans toutes les Communautez féculieres & régulieres de nôtre Diocéfe, foi difant exemptes, ou non exemptes.

Nous défendons auffi fous les peines de droit, de lire, ou retenir le Libelle anonyme intitulé, Défense de tous les Theologiens, & en particulier des difciples Cij

tius Chriftiani

in hoc quoque

capiti membra

S. Leo Ep.93.

ad Theodorit. Epifcop. Cyri.

de S. Auguftin, contre l'Ordonnance de M. l'Evêque de Chartres du 3. Aouft. 1703. comme contenant des Propofitions refpectivement fauffes, temeraires, fcandaleuses, injurieufes aux Puiffances Ecclefiaftiques, erronnées, contraires aux Constitutions Apoftoliques, & renouvellant les excés des écrits du parti, & les erreurs de Janfenius. Donné à Chartres, en nôtre Palais Epifcopal, le cinquiéme jour de Janvier mil fept-cens fix.

† PAUL Evêque de Chartres.

Par Monseigneur,

REGNAULT

EXTRAITS DU LIBELLE ANONIME intitulé, Défense de tous les Theologiens, & en particulier des Difciples de faint Augustin, contre l'Ordonnance de M. l'Evêque de Chartres du 13. d'Aoust 1703. lefquels juftifient tout ce qui eft rapporté de ce. Libelle page 9.10.de la prefente Ordonnance.

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A

C'eft le cara de traiter d'ignorans tous

&tere du Parti

damnent. Ils

leur authorité

res,

leur rang, ni leurs lumie

ROIT-ON qu'il (le Pape) fût en état de juger fûrement d'une question auffi obfcure & auffi embaraffée que celle dont il s'agiffoit?... On fçait que ce Pape, qui d'ailleurs avoit un fort ceux qui les cốbon esprit, ne se piquoit pas d'être Theologien. ne respectent page 266. Il est certain que ce Pape, qui étoit & ni plus prévenu contre les Défenfeurs de Janfenius, ni & plus obfedé par les Jefuites que fon Prédeceffeur, n'a jamais fait aucun examen régulier du livre de ce Prélat. p. 279. On voit feulement ici tem blasphece que l'on a déja remarqué, que l'on n'a jamais fait aucun examen canonique dans cette cause; mais que le supposant déja fait, on a crû qu'il n'y avoir qu'à bâtir fur ce fondement tout ce qu'on vouloit. p. 279.

B

Rien ne prouve mieux que ces Commiffaires

dominatio nem fpernunt, majeftatem au

mant.

Comment

parleront-ils

Ciij

injures contre

des particuliers (de l'Affemblée) penfoient plûtôt à fatisfaire le preaprés de telles mier Miniftre, qui préfidoit dans l'Affemblée, les Pafteurs? qu'à chercher sérieusement la verité. p. 274. Tout Voilà comme ceda au premier Miniftre, qui avoit fait connoîils gardent le filence refpectre que fon inclination étoit, que Janfenius fût condamné. p. 277. On n'a jamais eu pour but dans toute cette affaire de chercher la verité. p. 282. Une Affemblée qui agit de la forte merite-t'elle beaucoup de creance? p. 283. Les Evêques font la plûpart fort portés à fuivre les inclinations de la Cour. p. 512.

tueux.

C'est ainfi qu'on traite les

fentimens du

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C

Voila l'inféparabilité du Fait & du Droit, c'estClergé fi à dire l'opinion la plus monftrueuse qui foit jamais conformes aux tombée dans l'efprit humain, bien expreffement Apoftoliques. marquée dans cette Relation, adoptée par le Cler gé. p. 284.

Conftitutions

Les calomnies

D

ne coûtent rien Ce que l'on vient de remarquer touchant la à ces prétendus déliberation de la précedente Affemblée, qu'elle disciples de S. Auguftin, que suppose l'herefie du College de Clermont.......... est l'erreur & l'ef- encore plus évident de la déliberation de celle-ci. prit de fédition a foulevés con- P. 288. Il est donc plus clair que le jour que la délitre leurs Pa. beration de l'Assemblée de 1663........ suppose l'herefie de la foi divine du fait de Janfenius. p. 289.

Ateurs.

C'est aparemment par ménagemét qu'ils n'ont pas voulu accufer ces

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C'auroit été trop hazarder par rapport au deffein que l'on avoit d'opprimer dans le tems prefent

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