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les Défenfeurs de la doctrine de S. Auguftin, & de Evêques d'afe ménager pour la fuite dequoi ruiner la doctrine voir voulu faimême de ce grand Saint. p. 293.

F

re une nouvelle Religion.

Le renouvel

2. Conclufion. La Sorbone a cenfuré trés-inju- lement de cetftement la Propofition dogmatique de M. Arnauld, te Cenfure en P: 462. Tout le monde fçait que ce qui fe paffa 1704 eft-elle alors fut un ouvrage de cabale, de faction & d'a- de la même ca nimofité. p. 296.

G

encore l'effet

balle?

Ne voudront

La Bulle d'Urbain VIII. bien loin d'être un ils point bientôt nous perfu

jugement définitif, eft certainement fubreptice. ader que celle

p. 243.

H

Il est donc évident... que le Janfenifme eft un yain phantôme, & une pure chimere. p. 13.

I

deClement XL eft auffi fubre-

ptice ?

Propofition condamnée par l'Affemblée du Clergé de 1700

Propofition

le Pape Pie V..

On ne peut douter que faint Auguftin n'ait enfeigné clairement dans tous fes ouvrages, que les condamnée par actions des Infidéles font toutes des péchés. p. 481. Aprés de telles autoritez... on ne fçauroit dou ter raisonnablement, que les actions des Infidéles ne foient toutes des actions vicieufes & corrom puës; & en un mot, de vrais pechez, veniels ou mortels, felon la qualité de l'action, & fon degré d'oppofition avec la Loi éternelle. p.484.

pal deffein eft

tirannie des

de la reffem

crû affez forts.

· K

Un Libelle Il est bien clair qu'elle (l'Eglife) n'en joüira jamais dont le princi- (de la paix) tandis que les Superieurs s'écartant de de convaincre fon efprit, qui eft un efprit de douceur & de chale monde de la rité, commanderont avec empire la créance d'un Puiffances de pur fait de nulle importance, au lieu de fe contenl'Eglife, a bien ter de la foûmiffion de filence & de respect à ce blance avec les qui en a été décidé par les Papes. Or qu'y a-t'il de Manifeftes fé- plus propre pour convaincre le monde........ de l'inditieux dont les jufte domination qui fe trouve dans un tel commanHeretiques fe font fervis lorf dement, que de montrer qu'on ne peut l'appuïer en qu'ils fe font quelque forte que fur une opinion temeraire & erronée, dont les confequences ne fçauroient être plus pernicieuses? C'est le deffein principal de cette défenfe. p. V. VII. de l'Avertissement. Ainfi on peut fuppofer pour bien établi ce qu'on a eu dessein d'y prouver, qui eft, que l'on ne peut, fans une injustice criante & une tyrannie manifefte, imposer aux Theologiens une obligation de croire le fait de Janfenius... S'ils n'entendent par leur foûmiffion & leur obéïssance, que la fimple foûmiffion de refpect à ce qui a été décidé, on eft de leur avis. Mais s'ils entendent une conformité de créance & de jugement telle qu'elle foit, on leur déclare, comme on l'a fait tant de fois, qu'ils ne la peuvent fonder précisément fur une autorité faillible, fans choquer étrangement la raison. p. 16.

Bientôt ils

perfuaderont à

L

Janfenius ne parle...que de quelques Juftes,

&

عرف

c'eft le fens

de quelques tentations. Au contraire le mot de l'Eglife même, Juftes étant indéfini dans la Propofition condam- Formulaire, malgré fon née, & n'y aïant rien qui le reftraigne, il doit que s'entendre de tous les Juítes : ce qui forme le fens de Calvin qu’de Calvin, qui eft, que les Commandemens de Dieu font impoffibles à tous les Juftes. p. 332.

clairement, qu'ils croïent les Commandemens vraiment impoffibles ftes, dans quelques tentations, comme Calvin les dit impoffibles à dans tout le temps de leur vie.

M

[ocr errors]

elle a voulu

condamner en

cenfurant celui de Janfenius. On voit icy à quelques Jutous les Juftes

La loy du Pa

pe, celle de tou

La nouvelle loi de M. de Chartres fuppofe une te l'Eglife, & maxime manifeftement heretique. Car il n'ordonne de l'Etat, fuppofent donc la la fignature du fait contenu dans le formulaire, même heresie : que pour s'affûrer de la foi de ses Ecclefiaftiques. donnent toutes

P. 492.

N

car elles or

la même chose.

Quoyqu'ils

Il faut donc avoüer de bonne foi, que la con- ayent promis duite que l'on tient envers les prétendus Janfeni- dans l'Avertiffement pag. VI. ftes, en voulant les obliger par le retranchement de conferver même des Sacremens, d'attefter fur les faints Evan- tout le respect giles un fait trés-douteux & trés-contesté, ferme l'injuftice la plus criante & la plus tyranni- copal, il leur

que que l'on sçauroit imaginer. p. 151.

ren

que l'on doit au caractere epif

faut cependant pardonner ces injures, puif

qu'ils y ont defavoué, de bon cœur, & par avance,toutes les expressions qui ne paroîtront pas aßez refpectueuses.

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Il ne faut pas s'étonner que

Rien de plus chimerique, comme on le verra des gens, qui

D

ofent avancer

& les Evêques

qu'il eft notoi- dans l'article fuivant, que le confentement unire que le Pape verfel de l'Eglife touchant le fait de Janfenius. ont jugé une af. p. 19. Il eft d'une entiere notorieté, que presque faire de la der- tous les Evêques de France, qui ont reçû & puniere impor- blié dans leurs Diocéfes les Conftitutions, n'avoient tance,fans fçavoir de quoy il ni lû, ni examiné le livre de Janfenius; ce qui eft s'agiffoit, ofent encore plus vrai des autres Evêques de l'Eglife, qui dire auffi, que le confente de l'aveu du P. Annat, ne le connoiffoient que par ment univerfel les Decrets qui le condamnoient. On ne peut donc de l'Eglife fur le fait de Jan- avoir recours à la réception qu'ils ont faite des fenius, eft une Conftitutions, pour conclure qu'ils ont confirmé

chimere.

par leur jugement particulier, le jugement que Rome a porté du fait de Janfenius. p. 22. Pourquoi donc infifter fi fort fur la réception que les Evêques de France ont faite des Constitutions, puisque non-feulement les Papes n'ont jamais reconnu, que les Evêques de France euffent jugé de ce fait : mais que les Evêques même, en réformant leur Formulaire, n'ont voulu qu'on confiderât que les feules Constitutions; & qu'ainfi on ne fondât la créance qu'ils prétendoient qu'on devoit avoir du fait de Janfenius, que fur la seule décision du saint Siége.

L'Evêque de Chartres fait P. 26.

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confifter le dogme Catho

lique à tenir le

contraire de la

fenius. Les E

P

Il est donc plus clair que le jour, que M. de cinquiéme pro- Chartres fait confifter le dogme Catholique oppofé position de Jan- à l'herefie de la cinquiéme Propofition, à tenir les crivains du opinions Semipelagiennes de Molina fur la volonté party la foû de Dieu à l'égard du falut des hommes, & fur la a leur herefie. mort de Jesus.Christ. p. 420.

tiennent ; c'est

Q

La verité leur échape malgré eux. De leur

dans tous leurs

On avouë fans peine, qu'il (M. Arnauld) leur propre aveu ils eft oppofé en ce qu'ils (les Thomiftes) veulent que la doctrine des ne fuivent pas fans la grace fuffifante les Commandemens feroient Thomiftes, de absolument impoffibles, en quoi ils fe font éloignés chent cependat laquelle ils tâdu fentiment des Saints Peres, & même de celui de de fe couvrir faint Thomas. p. 465. Mais quoique M. Arnauld ne convienne pas en cela avec les Thomiftes, cela n'empêche pas qu'il ne convienne avec eux dans le fond. Car l'effentiel de l'opinion des Thomiftes eft, que toute grace eft efficace. p. 466.

écrits. Toute grace eft efficace: voila l'efdoctrine du party. Si quel ques Thomiftes

fentiel de la

se font fervis de cette expreffion; c'eft dans un fens bien different; puifqu'ils ont enfeigné en même tems, qu'il y a dans cet état des graces veritablement fuffifantes, interieures, données pour parvenir au falut éternel, qui rendent les Commandemens de Dieu vrayment poffibles aux Juftes mêmes qui ne les accompliffent pas, & qui ne fe Lauvent pas. Qu'ils parlent ainfi avec les Thomiftes, & ils feront Catholiques comme

eux.

R

la

* Il parle des Extraits que

rés des ouvra

vons rapportés

Ordonnance

2 Ces Extraits ne renferment que le dogme de nous avons ti Prédeftination gratuite, & des veritez, qui en dé- ges des Ecripendent. Il est visible qu'on ne peut en tenir le vains du party, contraire... Il n'eft perfonne qui ne voïe presen- & que nous a tement, que c'eft la doctrine de la grace efficace, à la fin de nôtre & de la prédestination gratuite, que l'on attaque contre leCas de fous l'ombre d'une herefie imaginaire. M. DE Confcience CHARTRES TROUVERA BON, S'IL LUI PLAÎT, QUE qu'ils ont enpour justifier L'ON COMPARE LES EXTRAITS QU'IL RAPPORTE, feigné la doctriCOMME RENFERMANS L'ERREUR DE LA CINQUIE- ne des cinq ME PROPOSITION AVEC QUELQUES PASSAGES Janfenius, Propofitions de

Dij

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