page 479 ble. CHAP. XVII. Que les gens du monde qui ne témoignent fouvent aucune crainte de la mort, font blamables: L'on prouve que les Fuftes mêmes ont toujours fujet de la craindre. L'on explique les effets que cette crainte doit produire, quand elle eft legipage 486 CHAP. XVIII. Que les fuftes doivent defirer la mort on le prouve par time. l'exemple & par : la doctrine des Saints que Dieu nous a donnez pour nous inftruire. page 494 CHAP. XIX. Raifons qui doivent nous porter à defirer la mort. page 504 CHAP. X X. L'on explique quelles font les veritables caufes qui empêchent ordinairement les Chrétiens de defirer la mort. page 519 CHAP. XXI. Qu'il n'eft point permis de fe donner foi-même la mort : mais que l'on peut tres-legitimement abreger fes jours par les aufteritez de la pénitence. page 527 CHAP. XXII. De la joie des Fuftes, & du trouble des méchans & des impies aux approches de la mort. 537 page CHAP. XXIII. Que la mort des fuftes eft toûjours bonne heureuse, & celle des pecheurs toûjours mauvaise page 546 ceux à qui ou une courcomment les & malheureufe. CHAP. XXIV. L'on examine quel jugement il faut porter de Dieu accorde une longue te vie fur la terre ; & Fideles qui vivent long-tems en doivent ufer pour se fanctifier. page 556 CHAP. XXV. De la préparation prochaine à la mort, des derniers Sacremens qu'on reçoit à l'extremité de la vie, & des teftamens que l'on fait fouvent en ces derniers tems. page 561 CHAP. XXVI. L'on examine fi l'on peut avant fa mort defirer & fe choisir une fepulture; à quoi fert d'être enterré proche des Saints & des perfonnes de pieté; s'il eft à propos de faire de grandes pompes à la fepulture des défunts. CHAP. XXVII. L'on examine fi l'on peut s'affliger de la mort de fes parens de fes amis. page 575 & page 585 Fin de la Table des Chapitres. Ja APPROBATION. 'A lû par ordre de Monfeigneur le Chancelier un manufcrit qui porte pour titre, Le Chrétien dans la tribulation & dans l'adverfité, le Chrétien malade, & le Chrétien mourant; qui ne peut être que tres-utile à tout le monde. Fait à Paris le feiziéme Avril 1704. COURCIER, Theologal de Paris. LE Que les tribulations & l'adverfité font un bon◄ beur pour les veritables Chrétiens. de Left à craindre que les maximes que nous devons établir dans ce Traité, ne foient pas du goût des gens du monde, c'est-à-dire, ceux qui fuivent le genie du fiecle, qui fe conduifent par les fauffes lumieres de la fageffe humaine, & qui fe laiffent dominer par l'amour-propre ; car ils auront peine à comprendre que l'on-foit heureux, pendant que éprouve de grandes tribulations; & que l'on vit dans l'adverfité. Et aufli c'eft aux veritables chré A l'on , tiens & aux difciples de Jefus-Chrift que nous adreffons cet ouvrage, & que nous avons deffein de prouver que l'adverfité & les tribulations font un bonheur afin de les confoler dans les afflictions & dans les miferes qui leur furviennent de tems en tems, de fortifier leur foy qui pourroit s'affoiblir & s'ébranler dans ces fortes d'épreuves, & de les porter à faire attention aux veritez qu'ils ont une infinité de fois lues dans l'Evangile, & qu'ils pourroient alors très facilement oublier. Pour ce qui eft de tous les autres, ce que nous reprefenterons dans la fuite de ce Traité, contribuera un jour à venir à leur condamnation, s'ils continuent dans leurs préjugez pernicieux & dans leur aveuglement; & n'ayant pas voulu reconnoître pendant cette vie le bonheur des fouffrances & des tribulations, lors qu'ils pouvoient en profiter & en tirer de grands avantages, ils en éprouveront d'éternelles dans les enfers où ils feront tourmentez d'une maniere terrible, fans que tous leurs fupplices puiffent leur être utiles pour expier leurs pechez. Que ce foit un bonheur de vivre dans la tribulation & dans l'adverfité, il eft facile de s'en convaincre fi l'on confulte les faintes Ecritures avec un cœur docile; car elles nous apprennent qu'ordinairement Dieu traite avec feverité à l'exterieur ceux qu'il aime; qu'il les fait paffer par les afflictions & par les tribulations, & qu'il a foin de les châtier lui-même & de les punir, afin de les purifier des moindres fautes qu'ils peuvent commettre. Mon fils, dit Salomon, ne rejettez point la correction Proverb » du Seigneur, & ne vous abattez point lors qu'il 3.12. 12 >> -vous châtic : car le Seigneur châtie celui qu'il ai» me, & il trouve en lui fon plaifir comme un "pere dans fon fils. Le Seigneur, dit aufli faint Paul, châtie celui |