LA PAMPHYLIE. Perga. Afpendus. Sida. LA CILICIE. Seleucie. Corycium. Tarfe, fur la riv. Cydnus. Vis-à-vis de la Cilicie est l'île dé Chypre. Vil. Salamis. Amathus. Paphos. 4. Le long de l'Euphrate en remontant vers le Nord: LA PETITE ARMENIE. Comane. Arabiffe. Melitene. Satala. Riv. Mé las, qui fe jette dans l'Euphrate. Au milieu des terres : LA CAPPADOCE. V. Neocéfarée. Comana Pontica. Sebaftia. Sebaftopolis. Diocésarée. Césarée, autrement Mazaca. Tyane. LA LYCAO NIE & L'ISAURIE. Iconium. Ifauria. LA PISIDI E. Seleucie & Antioche de Pifidie. LA LYDIE. V. Thyatire. Sardes. Philadelphie. Riv. Cayftrus,& Hermus où fe jette le Pactole. Mont. Sipyle & Tmolus. LA GRANDE PHRYGIE. Synnade. Apamée. IV. LA SYRIE, maintenant la Sourie; appellée fous les Empereurs Romains l'Orient: dont les principales provinces font: 1. LA PALESTINE. Ce nom eft quelquefois donné à toute la Judée. V. Jérufalem. Samarie. Céfarée de Palestine. Riv. Le Jourdain. On appelle auffi Palestine la contrée du pays de Chanaan qui s'étendoit le long de la mer méditerranée, dont les principales villes étoient Gaze, Afcalon, AZoth, Accaron, & Geth. 2. LA PHENICIE. V. Ptolemaide. Tyr. Sidon. Béryte. Mont. Liban, & Antiliban. 3. LA SYRIE proprement dite, ou L'ANTIOCHENE. V. Antioche. Apamée. Laodicée. Seleucie. 4. LA COMAGENE. V. Samofate. 5. LA COELE-SYRIE. V. Zeugma. Thapfacus. Palmyre. Damas. V. L'ARABIE PETRE'E, V. Petra. Boftra. Mont. Cafius. DESERTE, HEUREUSE. 13 LIVRE TROISIEME. HISTOIRE DES ASSYRIENS. E TROISIEME Livre renfermera, comme je l'ai déja marqué, l'hiftoire de l'empire des Affyriens tant de Ninive que de Babylo ne, du roiaume des Médes, & de celui des Lydiens. CHAPITRE PREMIER. Lcontredit l'un des plus puiffans empires du monde. Les Auteurs fe partagent en deux fentimens principaux fur le tems qu'il a fubfifté. Les uns, comme Ctéfias, fuivi en cela par Juftin, lui donnent treize cens ans de durée: les autres ne lui en donnent que cinq cens vingt, & c'eft ce que penfe Hérodote. L'affoibliffement & peut-être même l'interruption du pouvoir dans ce vafte empire, ont pu donner lieu à cette différence de fentimens, ce qui femble pouvoir auffi en quelque forte les, concilier. L'hiftoire de ces tems reculés eft fi obfcure, les monumens qui nous l'ont confervée fi oppofés entr'eux, les fyftêmes des modernes fur cette matiere fi différens les uns des autres, qu'il eft difficile de donner aucun fentiment comme certain & inconteftable. Au défaut de la certitude, je croi qu'un lecteur raifonnable peut fe contenter de la vra femblance; & il me femble qu'on ne peut guéres fe tromper en donnant à l'empire des Affyriens la même antiquité qu'à la ville de Babylone qui en étoit la capitale. Or l'Ecriture fainte nous apprend que celle-ci fut bâtie par Nemrod, qui fut certainement un grand conquérant, &, felon toutes les apparences, Ceux qui voudront approfondir cette matiere pourront lire les differtations de M. l'Abbé Banier, de M. Ferret fur l'empire des Affyriens dans les Mémoires de l'Academie des belles lettres, les premieres Teme 111. & les autres Tome V. Et ce qu'a écrit fur ce sujet le P Tournemine dans fon édio tion de Ménochius, le premier & le plus ancien de tous ceux qui ont ambitionné ce nom. 2. de cœlo. Les Babyloniens, comme Callif- Prophyr. apud théne, philofophe de la fuite d'A-Simplic.in libe lexandre, l'écrivit à Ariftote, comptoient au moins 1903 ans d'antiquité lorsque ce Prince entra triomphant dans Babylone; ce qui fait remonter fon origine à l'an du monde 1771, c'est-à-dire 115 ans après le déluge. Ce calcul, à peu d'années près,revient au tems où nous croions que Nemrod enjetta les fondemens.Ce témoignage de Callifthéne, dont il n'eft point parlé ailleurs, paroit fufpect à quelques Savans: mais fa conformité avec l'Ecriture doit le rendre refpectable. * C'eft fur ces conjectures que je croi pouvoir donner Nemrod pour fondateur au premier empire des Affyriens, qui fubfifta avec plus ou moins d'éclat & d'étendue pendant plus de 1450 ans depuis lui jufqu'à Sardanapale qui en fut le dernier roi, c'est-à-dire depuis l'an du monde 1800 jufqu'à l'an 3257. * Je m'éloigne ici du | fentiment d'Uferius mon guide ordinaire, pour ce qui regarde la durée de Pempire des Affyriens qu'il fuppofe avec Hérodote n'être que de 520 ans |