Les lettres de Pline le jeune [tr. by L. de Sacy]. |
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Página viii
ne à tout ce qu'il écrit , fur la délicateffe avec laquelle il pense ; on fera bien plûtôt tenté de croire qu'il avoit oublié ce qu'il devoit à Pline , ou qu'il vouloit le faire oublier aux autres . Je l'avouerai pourtant ; il fe trouve ...
ne à tout ce qu'il écrit , fur la délicateffe avec laquelle il pense ; on fera bien plûtôt tenté de croire qu'il avoit oublié ce qu'il devoit à Pline , ou qu'il vouloit le faire oublier aux autres . Je l'avouerai pourtant ; il fe trouve ...
Página xix
D'ail leurs , je ne m'oublie pas jufqu'à croire qu'il m'appartienne de décider . Chacun peut donc en juger ce qu'il luy plaira . Mais fi ceux pour qui j'ay déclaré avoir entre pris ma Traduction me pref fent de leur dire mon avis il me ...
D'ail leurs , je ne m'oublie pas jufqu'à croire qu'il m'appartienne de décider . Chacun peut donc en juger ce qu'il luy plaira . Mais fi ceux pour qui j'ay déclaré avoir entre pris ma Traduction me pref fent de leur dire mon avis il me ...
Página 18
N'allez pourtant pas croire qu'il en ait coûté beaucoup à ma pareffe . J'é tois affis près des toiles ; je n'avois à côté de moy ni épieu ni dard , mais des tablettes ; je rêvois , j'écrivois , & je me préparois la confolation de ...
N'allez pourtant pas croire qu'il en ait coûté beaucoup à ma pareffe . J'é tois affis près des toiles ; je n'avois à côté de moy ni épieu ni dard , mais des tablettes ; je rêvois , j'écrivois , & je me préparois la confolation de ...
Página 19
Vous ne fçauriez croire combien le mouvement du corps donne de vivacité à l'efprit ; fans compter que l'ombre des forêts , la folitude , & ce profond filence qu'exige la chaffe font très - propres à faire naître d'heureuses pensées .
Vous ne fçauriez croire combien le mouvement du corps donne de vivacité à l'efprit ; fans compter que l'ombre des forêts , la folitude , & ce profond filence qu'exige la chaffe font très - propres à faire naître d'heureuses pensées .
Página 22
C'eft me preffer de me fatisfaire . Je n'ay donc plus à craindre , ni les excufes de votre pareffe , ni les fcrupules de ma difcrétion J'aurois auffi mauvaise grace de me croire importun , que vous 22 LES LETTRES DE PLINE .
C'eft me preffer de me fatisfaire . Je n'ay donc plus à craindre , ni les excufes de votre pareffe , ni les fcrupules de ma difcrétion J'aurois auffi mauvaise grace de me croire importun , que vous 22 LES LETTRES DE PLINE .
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Términos y frases comunes
Adieu affez aime amis arrive auffi aujourd'huy avant avez avis avoient avoit beau c'eft C'étoit caufe celuy charge charmes cher chofe compte côté cours croire d'ailleurs d'en d'être déja demande dernier devoir difcours différents digne dire doit donner efprit Enfin étoit eût fans felon femble femme fent fera feul fils foin foit font force fort forte fous fouvent fuis fuite fujet gens gloire goût grace Grec homme j'avois j'ay jeune jour juger l'autre l'un laiffe LETTRE lieu lire livres m'en main maîtres manque ment mettre mieux mille monde mort n'ay n'eft n'en nombre nouvelles ouvrages paffe parle paroles peine pendant penfe pere perfonne peut-être place plaider plaifir Pline porte pourtant premier propre public qu'à qu'un quoy raifon refte regle Regulus rien Rome s'en s'il Sénat terre tion toûjours traite tres trouve vérité yeux
Pasajes populares
Página 197 - Quand vous songez à cette immense lecture, à ces ouvrages infinis qu'il a composés, ne croiriez- vous pas qu'il n'a jamais été ni dans les charges, ni dans la faveur des princes? Et...
Página 97 - N'avez-vous jamais lû , qu'un Citoyen de Cadix, charmé de la réputation & de la gloire de Tite-Live , vint des extrémités du monde pour le voir , le vit , & s'en retourna. Il faut être fans goût, fans littérature, fans émulation ( peu Tom.I.
Página 56 - ... pas tout; il fait des vers, qui valent ceux de Catulle ou de Calvus que j'aime tant.