Ronsard, poète lyrique: étude historique et littéraire

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Hachette, 1909 - 806 páginas
 

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Página xxiii - Si les hommes, tant des siècles passés que du nostre, ont mérité quelque louange pour avoir piqué diligentement après les traces de ceus qui, courant par la carrière de leurs inventions, ont de bien loin franchi la borne, combien davantage doit on vanter le coureur qui, galopant librement par les campaignes Attiques & Romaines, osa tracer un sentier inconnu pour aller à l'immortalité...
Página 633 - Le temps s'en va, le temps s'en va, ma dame, Las ! le temps non, mais nous, nous en allons, Et tost serons estendus sous la lame...
Página xxxviii - Je ne fai point de doute que ma Poesie tant varie ne semble facheuse aus oreilles de nos rimeurs, et principalement des courtizans, qui n'admirent qu'un petit sonnet petrarquizé, ou quelque mignardise d'amour qui continue tousjours en son propos...
Página 215 - Royne ma maistresse que vous honorer de ce livre, qui contient en la plus grande part, les Joustes, Tournoys, Combatz, Cartelz et Masquarades représentées en divers lieux par le commandement de sa Majesté, pour joindre et unir davantage, par tel artifice de plaisir, noz Princes de France qui estoient aucunement en discord.
Página 596 - Se moquoit de ma chanson, Et ne la vouloit entendre. « Pauvre sot, ce me dit-il, Tu te penses bien subtil! Mais tu as la teste folle D'oser t'égaler à moy, Qui jeune en sçay plus que toy, Ni que ceux de ton escole.
Página 715 - Néanmoins, j'ai toujours pensé que la musique et la poésie se nuisaient en s'associant. Elles sont l'une et l'autre des arts complets : la musique porte en elle son sentiment ; de beaux vers portent en eux leur mélodie.
Página 517 - Elle s'en va de fleurs dépouiller le rivage : Elle peint les festins, les danses et les ris ; Vante un baiser cueilli sur les lèvres d'Iris, Qui mollement résiste, et, par un doux caprice, Quelquefois le refuse afin qu'on le ravisse.
Página 141 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal, et toujours uniforme, En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme. On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier.
Página 463 - Mais tousjours ma jeunesse fuit, Et la vieillesse qui me suit, De jeune en vieillard me transforme.
Página 154 - TmaVd,28 chacun disoit à mon commencement Que j'estoi trop obscur au simple populaire: Aujourd'hui, chacun dit que je suis au contraire, Et que je me déments parlant trop bassement.

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