Le rythme dans la poésie française

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Perrin et cie., 1898 - 149 páginas

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Página 105 - E, candeurs des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles -, Dans la colère ou les ivresses pénitentes ; U, cycles, vibrements divins des mers virides...
Página 29 - Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits : On m'a vu ce que vous êtes ; Vous serez ce que je suis. Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants Pour n'avoir pas trop d'alarmes De ces ravages du temps.
Página 63 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux? Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux?
Página 100 - Quand pourront les neuf Sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes!
Página 52 - J'ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant ; Au midi de mes années Je touchais à mon couchant : La mort , déployant ses ailes , Couvrait d'ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et , dans cette nuit funeste , Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu, votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus...
Página 93 - Non, l'avenir n'est à personne! Sire! l'avenir est à Dieu! A chaque fois que l'heure sonne, Tout ici-bas nous dit adieu. L'avenir! l'avenir! mystère! Toutes les choses de la terre, Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante des rois, Victoires aux ailes embrasées, Ambitions réalisées, Ne sont jamais sur nous posées Que comme l'oiseau sur nos toits!
Página 100 - Solitude, où je trouve une douceur secrète, Lieux que j'aimai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du monde et du bruit goûter l'ombre et le frais?
Página 38 - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles. Je suis chose légère et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur et d'objet en objet ; A beaucoup de plaisir je mêle un peu de gloire.
Página 105 - I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes ; U, cycles, vibrements divins des mers virides, Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides Que l'alchimie imprime aux grands fronts Studieux ; O, suprême Clairon plein de Strideurs étranges, Silences traversés des Mondes et des Anges : — O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux!
Página 79 - De la musique avant toute chose Et pour cela préfère l'Impair, Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.

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