Imágenes de páginas
PDF
EPUB

les vafes, doit repofer cinq ou fix heu res, avant qu'on y mette les Dora des; autrement elle feroit trop crue & fort mal faine. 7°. Que lorsque le poiffon jette fon fray vers le commencement du mois de Mai, il faut jetter de l'herbe fur la furface de l'eau, afin que le fray puiffe s'y attacher. Après ce temps, & lorfqu'on s'apperçoit que les mâles ceffent de fuivre les femelles, on tranfporte le poiffon dans un autre lieu, & le fray doit refter expofé au foleil l'efpace de trois ou quatre jours; enfuite on en laiffe paffer quarante ou cinquante, au bout defquels l'eau doit être changée, parceque le fray commence à prendre diftinctement la forme de poiffon.

DORADO, nom que les Portugais donnent à une espece de Dauphin du Cap de Bonne-Efpérance. C'est la Dorade. Voyez l'article précédent.

DORCAS, du Grec Aépre, qui fignifie video, parceque cet animal a la vûe excellente. C'est le Chevreuil, en Latin Capreolus; la Caprea de PLINE; le Capreolus vulgaris, que M. LIN

NÆ US nomme Cervus cornibus ramofis, teretibus, erectis. Voyez CHEVREUIL.

DORÉE, ou POISSON DE SAINT PIERRE*: ARTE DI le met dans le genre des Zeus, & il l'appelle Zeus ventre aculeato, cauda in extremo circinata, c'est-à-dire qui a le ventre pointu, & la queue ronde par le bout. ATHÉNÉE (L. VII. fol. 164.) en parle fous le nom de Kolos & fous celui de Xaλxeus, au même endroit, p. 163. ainfi qu'OPPIEN, L. I. fol. 6. & PLINE (L. IX. c. 8. L. XXXII. c. 11.) fous celui de Zeus & de Faber. PAUL JOVE ( c. 8. p. 61.) lui donne le nom de Corvus. RONDELET, L. XI. c. 18. GESNER, p. 369. & 439. WILLUGHBY, p. 294. RAY, p. 99. ment Faber, five Gallus marinus. Ceux qui ont encore parlé de ce poiffon,

le nom

* En Anglois, Dorée; en Espagnol, Gal; à Rome, Citula & Pefce; Petro dans le Mont

fous le nom de Faber, font OVIDE L. V. p. 110. COLUMELLE, L. VIIIc. 16. WOTTON, L. VIII. c. 181. SALVIEN, fol. 203. 204. 205. ALDROVANDE, L. I. c. 15. p. 112. JONSTON, L. I. tit. 2. c. 1: & CHARLETON, p. 136. ARISTOTE dit que c'est un poiffon de riviere cartilagineux & rond. BELON lui donne des dents. RUYSCH (de Pifcib. p. 38.) dit qu'il n'en a point. Selon RONDELET, les œufs qu'il a dans le corps font rouges. Il a le foie blanc & fans fiel; fa ratte eft rouge & petite, attachée á la premiere & à la feconde vertebre; la partie baffe de fon cœur eft rouge, & le haut & le milieu tirent fur le blanc, ce qui eft rare dans les poiffons. Selon OPPIEN, il vit dans les rochers. COLUMELLE le met au rang des plus hardis poiffons, & dit qu'il eft fi carnaffier, qu'il vit de tout ce qu'il trouve de cadavres dans la mer. Le même Auteur ajoute que la chairde ce poiffon eft tendre & friable,. facile à cuire & d'un bon fuc, & que les Anciens en faifoient beaucoup de cas. Ce poiffon eft plat; fa tête & le dos font de couleur brune; fes nageoires noires, & fes côtés dorés. Au milieu du corps il a une marque, de la grandeur & de la rondeur d'un denier; fes écailles font fi petites & fi minces qu'elles ne paroiffent point: moins qu'on ne les gratte fort avec le doigt. Il a une ligne tortue de la tête à la queue; fes yeux font grands, & au-deffus il porte deux aiguillons, dont la pointe eft tournée vers la queue. Il a fur le dos dix autres aiguillons inégaux; les derniers font les plus petits; ceux du milieu font trèsgrands, & les premiers moins grands & d'entre deux aiguillons fortent des poils, faits comme des foies de Cochon, à la racine defquels il y a de petits os, qui reffemblent à des clous: à deux têtes, dont l'un eft tourné vers:

ferrat, & fur les côtes de Gênes Rotula; à Ve→ nife, Fabro ; à Bayonne & en Saintonge, Jaw,

la tête, & l'autre vers la queue. Il a une nageoire au bas du ventre, fournie de cinq aiguillons; le refte du ventre eft garni d'os tranchans comme des couteaux. Il a au-deffous des ouies deux grandes nageoires, & deux autres proche des ouies; fa queue fait fa derniere nageoire; fa bouche eft fort ouverte, & il a quatre ouies de chaque côté. Les boyaux de ce poiffon font menus & entortillés enfemble: il a les œufs rouges. Sa chair eft moins dure que celle du Turbot. Voilà la defcription que RONDELET donne de la Dorée, fur laquelle les NaturaLiftes penfent différemment.

On lui a donné le nom de Poiffon de Saint Pierre, parcequ'on a cru que Saint PIERRE avoit pris un poiffon de cette efpece, par commandement de JESUS-CHRIST, & avoit tiré de fa bouche une piece de monnoie pour payer le tribut, & que l'empreinte de fes doigts avoit formé fur les côtés la tache que l'on y voit. On a trouvé de ces poiffons qui avoient jufqu'à feize pouces de longueur. Il y en a dans l'Océan & dans la Méditerranée. La chair en eft tendre & facile à digérer.

DORMEUSE: GOEDARD donne ce nom à une Chenille, qui vit de feuilles de Tournefol. Voyez CHENILLE DE TOURNESOL. DORRO, gros oifeau d'Afrique qui fréquente les marais & les rivieres, pour fe nourrir de poisson.

DORSCH, nom que les Allemands donnent à une efpece de Morue, dit RAY, Synop. Meth. Pifc. p. 54. C'est l'Afellus varius, vel ftriatus de SCHONNEVELD). Les Danois, dit M. ANDERSON (Hift. Nat. de l'Ilande, p. 188.), la nomment Torsk. Les Pruffens Pomachel. C'eft la plus petite efpece de Cabeliau. Ce poiffon a des écailles extrêmement fubtiles, & imperceptibles à l'attouchement, & même entre les dents: fa couleur eft grifatre & un peu dorée. Il eft mar

queté de quantité de taches & raies brunes ou noires. Sa chair eft fort délicate, & les meilleurs font ceux qu'on pêche dans la Mer Baltique, & principalement du côté de Lubeck, où ils font d'une couleur plus claire en été, & d'un gris foncé en hiver. Les Commis Danois, pour le commerce d'Iflande, font quelquefois fécher & apprêter ce poiffon, comme du Flacfifch, efpece de Stoc-fifch, & ils l'appellent alors Tret-Ling. C'eft un manger délicieux, dit M. ANDERSON, deftiné pour préfent à la Cour de Coppenhague, & on le tranfporte rarement ailleurs. Voyez fur ce poiffon au mot MORUE.

DOS

DOSIN, nom que M. ADA NSON, dans fon Hiftoire des Coquillages du Sénégal, p. 225. donne à un Coquillage bivalve du Sénégal, du genre de la Came, qu'on voit, dit-il, affez abondamment fur la côte de Portugal.

La coquille du Dofin, felon notre Auteur, ne differe d'une autre qu'on trouve dans l'Ile de Gorée, & qu'il nomme Cotan, que parcequ'elle est moins épaiffe, & plus légere; que fa furface eft d'un poli luifant & éclatant, relevée de foixante canelures un peu plus larges & applaties, & en ce que la foffette en forme de cœur, qui paroît au-deffous des fommets, eft moins enfoncée & polie fans rides. Les battans font arrondis fur leurs bords. Ils portent chacun quatre dents à la charniere. Elle est d'une blancheur parfaite au-dedans & au-dehors.

C'est le même Coquillage que le Pétoncle de l'Ile Maurice, dont parle LISTER, Hift. Conchyl. Tab. 261. fig. 97. & que le Pétoncle blanc de la Jamaïque, du même Auteur, Tab. 288. fig. 124. GUALTIERI, Ind. p. & Tab. 76. en parle fous le nom de Concha marina, valvis æqualibus, aquilatera mediocriter, vel leviter umbonata, &G,

M. KLEIN (Tent. p. 146. Sp. 5.) le nomme Circumphalos Mauritanica, rotunda, alba; & le Circumphalos latiffima, albida, denfè circinata, admodùm plana, du même, ibid. p. 147. Sp. 14. en est une variété.

DOT

DOTEL, nom que le même Auteur (c'est encore M. ADANSON), p. 211. donne à un Coquillage bivalve du Sénégal, qu'il met dans le genre du Jambonneau.

La forme applatie, dit-il, de la coquille du Dotel; fon peu d'épaiffeur, fa légereté, fa fragilité, & fes cent canelures, prefque infenfibles, la diftinguent affez de l'Aber, autre Coquillage du Sénégal. Elle n'a gueres qu'un pouce & demi de longueur. Intérieurement chaque battant est bordé de cent petites dents. Leur fommet n'eft pas replié au-dedans, & ne forme par conféquent aucune poche. On a bien de la peine à découvrir à la Loupe une ou deux petites dents qui font à la charniere le périofte de cette coquille lui donne une couleur noire; il est beaucoup plus fin, moins écailleux & plus fouple que dans l'Aber & le Lulat, efpeces du même genre, & pour cette raison plus difficile à détacher. Il couvre une Nacreftrès-belle, & d'une blancheur qui furpaffe infiniment celle de l'intérieur. Il n'y a point de Coquillage plus répandu fur les rochers de toute la côte du Sénégal. On le trouve auffi par paquets fur les Huîtres attachées aux Mangliers du Fleuve Gambie. Les Matelots Européens lui donnent le nom de Moucle, & le mange à l'imitation des Negres, après l'avoir paffé au feu.

Cette petite efpece de Moucle fe trouve à la Jamaïque, & eft nommée par LISTER (Hift. Conchyl. Tab. 366. fig. 206.) Mufculus parvus, latus, tenuiter ftriatus, ex fufco purpurafcens. C'eft la petite Moucle nommée Gue le de Souris pas M. D'ARGENVILLE,

[ocr errors]

Mufculus gula Soricis, par rapport fa forme pointue, & à fa couleur grife, tachetée de violet; les bords de fes deux pieces font couleur de rofe. Ce Conchyliologue en parle, p. 22 6. & elle est représentée, p. 226. Planche XXV. fig. K.

DOTRALLE DES ANGLOIS, en Latin Morinellus Anglorum, efpece de Pluvier. M. LINNEUS range cet oiseau parmi ceux qu'il appelle Scolopaces, & le met dans le rang de ceux auxquels il donne le nom de Charadrius. Il le nomme Charadrius pectore ferrugineo, lineâ albâ tranfverfa collum pectufque diftinguente. ALBIN en donne de deux efpeces. Il appelle le premier Dotralle des Anglois, & le fecond Dotralle de la Province de Lincoln. Le premier (Tome II. n. 60. & 62.), dont il donne la description, lui eft venu du Chevalier ADDY, & venoit de la Province de Darby en Angleterre. Voici comme il en parle : II. a vingt pouces de longueur depuis la pointe du bec, jufqu'à l'extrémité de la queue, & dix-huit pouces & demi de largeur entre fes ailes étendues : le bec a un pouce de longueur, depuis la pointe jufqu'aux coins de la bouche; la tête eft joliment bigarrée de taches blanches & noires; le milieu de chaque plume eft noir. Il y a audeffus des yeux une bande longue & blanchâtre; le menton eft de la même couleur; la gorge de couleur de cendre, tirant fur un brun clair, jufqu'à. la bande blanche, qui traverse la poitrine, au-deffus de la naiffance des ai-les à droite & à gauche. L'efpace.. qui eft au-deffous de cette bande, eft d'un bai foncé ou d'un châtain, finisfant près des cuiffes en une large ombre de brun noirâtre; le bas du ven-tre & les cuiffes font blancs. L'aile a environ vingt-cinq plumes principales, dont la premiere, ou la plus avancée: en dehors, eft la plus longue, avec un dard blanc, large & fort; la dixieme: eft la plus courte: toutes les plumes,

[ocr errors]

en comptant la dixieme jufqu'à la vingtieme, font prefque de la même longueur; les autres font encore fucceffivement plus longues, jufqu'à la vingt-quatrieme: les trois plumes les plus avancées en dehors font plus noires que les autres, qui font d'un brun fombre ou rougeâtre; les plumes des moindres rangs des ailes font brunes, & ont des pointes ou bords jaunâtres; le deffus du col & le dos font de la même couleur ; la queue eft compofée de douze plumes, chacune de la longueur de deux pouces & demi; celles du milieu font les plus longues, & de la même couleur que le dos. Les jambes font chauves un peu audeffous des genoux, d'une couleur qui tire fur le brun & verdâtre ; les pieds foat d'une couleur plus fombre, & les griffes noires; le doigt intérieur eft attaché en bas, à celui du milieu, & l'extérieur l'eft par une membrane épaiffe, jusqu'à la premiere jointure. Cet oifeau n'a point de doigt de derriere, en quoi il reffemble au Pluvier verd. Son bec eft droit & noirâtre; le plumage & les marques du mâle & de la femelle font les mêmes, à la réferve de l'ombre noire de la poitrine feulement au mâle, & qui fert à le diftinguer.

DOTRALLE de la Province de Lincoln. Le même Auteur, n. 63. dit que cet oifeau a neuf pouces & demi de longueur, depuis la pointe du bec jufqu'à l'extrémité de la queue, & dixfept pouces trois quarts de largeur, les ailes étendues. Son bec eft noir & a environ un pouce de longueur. Le fommet de la tête eft joliment tacheté, de blanc, de jaune & de brun: les yeux font noirs & l'iris eft blanche; audeffus de chaque œil, il y a une bande blanche, qui s'étend prefque au derriere de la tête, & qui fert à le diftinguer des autres de cette efpece: les plumes de la poitrine, du ventre, des cuiffes, & le deffous de la queue font blancs, avec une légere cou

leur de bufle jaunâtre. Le deffus du col eft brun; le dos, les plumes couvertes, & l'aile bâtarde, font bruns; leurs bords extérieurs font jaunes; les longues plumes des ailes font noires; la texture extérieure de la plume la plus avancée en dehors eft blanche; le deffus de la plume du milieu de la queue eft brun; les autres plumes font blanches des deux côtés ; les jambes & les pieds font d'un verd fale; le doigt de derriere manque. Cet oifeau, dont ALBIN donne cette defcription, eft un Dotralle qui avoit été envoyé à un Poulaillier de Londres, fous le nom, dit-il, de Dotterel. Cet oifeau & le Dotralle des Anglois, font des efpeces de Pluviers. Le Guignard eft auffi une efpece de Dotterel, ou de Pluvier. Voyez GUIGNARD & PLUVIER: ce que je rapporte de cet oiseau fe trouve à ces deux mots. DOU

DOUBLE C, felon M. LIN NEUS; Delta, felon d'autres : C'est un Papillon à quatre pieds, dont les premieres ailes font en angle, fauves & tachetées de noir; les fecondes ailes font marquées d'un V blanc; en Latin Papilio tetrapus, alis angulatis falvis, nigro maculatis, fecundariis V albo notatis. Voyez ALDROVANDE, Inf. 245. MOUFFET, p. 103. HOFFNAGEL, Inf. 2. & M MERIAN. PETIVERT le nomme Papilio teftudinarius, alis laceris. ALBIN(Inf.) l'appelle Papilio alis laciniatis: RAY (Inf. p. 118. n. 3.) Papilio ulmaria fimilis, fed minor, alis laciniatis, interioribus linea albâ incurvâ notatis. Cet Auteur nomme (p. 349. n. 21. p. 119.) la Che-nille de ce Papillon, Eruca Lupulacea hirfuta è rufo nigricans, maculâ few areola alba longa in medio dorfo notata. M. FRISCH (L. IV. p. 6.) Eruca fpinofa femi-alba, femi-lutea, Papilioni Ypfilo Graco in alâ. M. DE GEER em parle, Tome I. p. 694. Ce Papillon a les jambes blanches, & fe trouve fun

l'Ortie & autres Plantes. Voyez CHENILLE D'ORTIE.

DOUBLE MARCHEUR, Serpent de Ceylan. Les Serpens de cette efpece ont été nommés Serpens deux têtes, quoiqu'ils n'en aient qu'une & une groffe queue arrondie par le bout. Il y a néanmoins quelques-uns de ces Serpens, qui paroiffent avoir deux têtes: mais celui dont il s'agit ici eft couvert d'écailles toutes rouffes, petites, oblongues, parfemées de taches noirâtres plus ou moins grandes: les écailles de la tête font les plus grandes, d'un jaune clair, & faites en forme de cœur. Il a l'odorat très-fin; ce qui lui eft fort utile pour chercher fa nourriture. GREVIN l'appelle Double Marcheur, dit SEBA, Thef.II. Tab. 1. n. 7.

DOUBLE MARCHEUR, Serpent d'Amboine à peau maillée: Ce Serpent, qu'on appelle auffi Serpent à deux têtes, eft d'un rouge clair cendré, fur lequel on voit de petites raies blanches, qui fe croisent de maniere qu'elles forment entr'elles le plus ordinairement des lofanges, & quelquefois d'autres figures moins régulieres: fes yeux font petits & couverts d'une membrane. Un anneau blanc regne tout autour de fa tête : l'on voit fur les côtés de fon ventre des efpeces de taches blanches, qui repréfentent affez bien des grappes de raifin, & qui en s'approchant de la queue, dont le bout eft affez épais, dégénerent en fimples taches blanches, qui le couvrent prefqu'entierement dans la figure que SEBA en donne. La lettre A. repréfente une petite ouverture que quelques-uns ont cru être une bouche, & d'où l'on a fauffement conclu que ce Serpent eft à deux têtes. Voyez Thef. II. Tab. 7.

[blocks in formation]

tache d'un rouge plus foncé; on ne découvre dans fa tête ni yeux ni narines: elle eft feulement ornée d'une efpece de crête de couleur de châtaigne, qui eft parfemée de veines blanches. Il a, de même que le précédent, une petite ouverture au bout de fa queue, par où fortent fes excrémens. SEBA, Thef. II. Tab. 7. n. 4.

DOUBLE MARCHEUR: Ce Serpent reffemble beaucoup à un Serpent à deux têtes; car fa queue obtufe, plus groffe que fa tête même, en imite une affez parfaitement : cependant, il eft vrai qu'il n'a qu'une feule tête, comme les autres Serpens de fon genre; tout fon corps est en partie jaune, en partie rouge, marqueté de taches blanches. Il faut remarquer qu'on trouve par tout le Monde ce genre de Serpent & de fes diverfes efpeces, mais qui different néanmoins en groffeur, en couleur & par différentes taches, fuivant les divers pays. Ils fe nourriffent tous de Fourmis ou d'autres infectes. SEBA, Thef. II. Tab. 20. n. 3.

DOUBLE MARCHEUR, Serpent d'Amérique, grêle de corps. Il eft affez long de taille, & couvert d'écailles blanchâtres d'écailles blanchâtres par tout le corps, que cerclent d'efpace en espace des bandes d'un bleu turquin, ce qui fait une belle uniformité. SEBA, Thef. II Tab. 30. n. 3.

DOUBLE MARCHEUR: C'eft un Serpent du Bréfil d'un rouge de Corail, nommé Petola. Ce beau Serpent a le corps couvert d'écailles rhomboïdes, qui font d'un rouge de Corail foncé, & qu'entourent des bandes circulaires d'un rouge déteint; les plus larges de ces bandes font celles qui cerclent la gueule & le derriere de la tête. Les angles inférieurs des écailles font vergetés de taches ponceau; le ventre eft d'un jaune fafranné, mais clair, dans les endroits qui répondent aux anneaux. On met ce Serpent au rang des Doubles Marcheurs, à cause

« AnteriorContinuar »