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1206.ep.6.p.

356.

538.

b

1.5.cp.8.p.315. Milanés fils de L. Cæcilius, '& d'une fœur de Pline l'ancien qui
prol. l'adopta: 'de forte qu'il fut depuis appellé C. Plinius Cæcilius.
6.cp.20.p.378. Secundus. 'Il naquit en l'an 61, all étudia l'eloquence fous le
1.2.ep.14.p. celebre Quintilien, & y'profita tellement, que luy & Tacite
paffoient alors pour les premiers entre les hommes de lettres.
b1.9.ep.23.p. Il porta les armes dans fa jeuneffe, [ fut Preteur fous Domi-
Lep.ro.p.25. tien, Conful"en l'an 100 fous Trajan, Augure, & gouverneur &c.
26.1.3.cp..p. du Pont & de la Bithynie. Mais fon principal emploi fut de
plaider, & fon caractere d'eftre un homme d'honneur, definte.
1.9.cp.23.p.537. reffé, bon maiftre, bon ami,] 'mais grand adorateur de la repu-
tation & de la gloire, [c'eft à dire de l'imagination des hommes
1.1.cp.8.p.2 & d'un vain fantofme:]'quoiqu'il écrive luy mefme qu'on peur
recevoir la gloire, non la chercher, qu'une bonne action est
mieux dans la confcience de celui qui l'a faite, que dans la bou-
che des autres ; & qu'elle n'en eft pas moins belle pour en estre
moins eftimée.

189.

$38.&c.

Voff. h.lat.l.1.

c. 30.p.161.

[Il publia plufieurs harangues où plaidoyers, dont il ne nous refte que le panegyrique de Trajan. ] 'Une infcription de l'an 1488, luy attribue d'avoir écrit de l'hiftoire. Nous favons feulePlin.l.s.cp.8.p. ment'qu'on l'exhorta de le faire, & qu'il n'en avoit pas d'eloi3140 Von blat gnement. Quelques uns luy ont attribué le livre des hommes 1.c.30.p.160. illuftres, que d'autres difent eftre de Cornelius Nepos. Voffius foutient qu'il eft d'Aurele Victor. [Il parfe de fes vers en plufieurs endroits.]'Il fit auffi un recueil de fes lettres les mieux écrites;[dont nous avons encore aujourd'hui dix livres. Nous en avons tiré diverfes chofes pour l'hiftoire ; & nous parlons autrepart "de celle qu'il écrivit à Trajan pour les Chrétiens. V.la perf.de Mais on ne fera pas fafché fans doute que nous en tirions quel. Trajan $ 4. ques actions de Pline, qui peuvent estre utiles aux Chrétiens mefmes, quand ils confidereront ce qu'a fait un homme qui n'efperoit point de gagner le ciel.]

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ep.3.p.19.211 prol.

'Il donna une bibliotheque à la ville de Come,avec un revenu tant pour entretenir la bibliotheque, que pour nourrir les en1.7.cp.18.p.430 fans pauvres de l'un & de l'autre fexe: '& afin que le revenu qu'il avoit promis pour cela, fuft mieux affuré, il y engagea un 1.1.cp.8.n.p.21. fond qui valoit beaucoup davantage. 'On dit qu'il refte encore à Come quelque chofe de cet établiffement.

1.4.cp.13.p.245.

24.6.

Voyant que les bourgeois de cette ville envoyoient leurs en
fans étudier à Milan, parcequ'ils n'avoient point de profeffeurs,
il les
porta à contribuer pour en avoir, afin que leurs enfans
ne s'éloignant point de leur vue, fuffent elevez dans une

plus grande chafteté. Cela ne le regardoit pas: car il n'avoit
point d'enfans: & il promit neanmoins de contribuer feul pour
un tiers: Il euft volontiers donné le tout, s'il n'euft vu que
quand un établissement eft fondé, on en difpofe d'ordinaire
plus par faveur que felon le merite; au lieu qu'il fuppofoit que
les deux autres tiers n'eftant point fondez, feroient fournis par
les peres qui feroient étudier leurs enfans, & qu'ainfi ces peres
prendroient un grand foin qu'on euft de bons profeffeurs,
quand ce ne feroit que pour ne pas perdre leur argent en le
donnant à des perfonnes indignes & incapables. 'Ainfi il donna 1.5.ep.7.p.313.
à fa patrie fur fon patrimoine onze.cents mille fefterces.

'Il donna de mefme des fommes confiderables à fes amis,com- 1.1.ep.19.p.52.
me à un Romanus Firmus pour eftre Chevalier Romain; 'au 1.3.cp.21.p.212.
poete Martial quand il quitta Rome pour s'en retourner en

Efpagne; 'à Quintilien pour marier fa fille. Ce n'eft pas qu'il 1.6.cp.32.p.400.
fuft extremement riche: il nous affure que fes revenus n'ef- 1.2.cp.4.p.85.
toient au plus que mediocres. Mais en se donnant
peu à luy-
mefme, il trouvoit moyen de donner beaucoup aux autres.
'Corellia qu'il confideroit pour elle mefme, & pour les per- 1.7.ep.11.p.420.
fonnes à qui elle appartenoit, voulant avoir une terre fur le lac 421
de Come,il luy en offrit une qui luy eftoit venue par fucceffion.
Elle en voulut favoir le prix, & un affranchi de Pline la luy
ayant laiffée à pres d'un quart moins qu'elle n'eftoit eftimée,
Pline n'eut garde de le defavouer, quoique fon beaupere l'en
follicitaft.'Corellia fceut enfuite ce que valoit la terre: elle en ep.14.p.423.
voulut payer le prix entier : mais il ne voulut point l'accepter.

'Pour obliger un de fes alliez chargé de dettes,il en avoit payé 1.2.cp.4.p.84.
rous les creanciers, & s'eftoit fubftitué en leur place. Cet hom- 85.
me estant mort, Calvina fa fille deliberoit fi elle ne renonceroit
point à fa fucceffion : Pline la pria de ne point faire ce tort à la
memoire de fon pere ; & pour le luy perfuader efficacement, il
luy remit tout ce que fon pere luy devoit. Il luy avoit déja don-
né une grande fomme pour la marier.

'Une dame nommée Sabine qui l'avoit fait fon heritier avec 1.4.ep.10.p.235.
un autre,avoit donné la liberté & quelque argent à un certain 236.
Modefte. Mais il y manquoit une formalité,en forte que felon la
rigueur, Modefte ne pouvoit pretendre ni la liberté,ni l'argent,
qui revenoit aux heritiers. Cependant Pline écrit à fon coheri-
tier que pour luy il croyoit que la veritable regle pour les tefta-
mens entre gents d'honneur, eftoit la volonté du testateur, &
Quod ceffat ex redditu, frugalitate fuppletur.

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·

1.5.CB7.P.312. 313.

1.5.ef. 1. p.275.

276.

P277.

P.279.

P.278-280..

Sid.l.1.ep.1.p.1

1.4.ep.22 p.119.

que

Sabine en choisissant bien fes heritiers, avoit fupplée par là à toutes les formalitez.

torum mil.

'Il fit la mesme chose fur le testament de Saturnin qui avoit laiffé"une grande fomme à la ville de Come. Car quoique felon quadringen les loix, les villes ne puffent point alors eftre heritieres, nean- lium. moins Pline établi heritier par le mefme teftament, voulut donner lá fomme marquée, ayant plus d'égard à la volonté de fon ami qu'à tout ce que les loix luy pouvoient fournir pour le difpenfer de la fuivre.

'Pomponia Gratilla ["veuve d'Arulenus Rufticus,] l'avoit en- v. Domicore laiffé fon heritier avec d'autres, en desheritant fon fils tien § 18. Affudius Curianus. Celui-ci voulut faire caffer le teftament & pria Pline de luy faire une donnation de fa part, en prenant de luy une contrelettre. Car il vouloit feulement tirer un prejugé de cette donnation fimulée contre les autres heritiers. Pline luy répondit qu'il ne favoit ce que c'eftoit que de faire une chofe en apparence, & le contraire en fecret: mais que s'il fe trouvoit qu'il euft efté desherité injuftement par fa mere, il luy cederoit abfolument fa part. Curien offrit de l'en faire juge. Il l'accepta avec peine, & en protestant que s'il reconnoiffoit que fa mere euft eu raifon il prononceroit contre luy.. I fit venir Corellius, & Frontin[dont nous avons parlé,] tous deux d'une probité reconnue, pour examiner l'affaire avec eux. 'Curien dit fes raifons: il y répondit: & aprés avoir conferé avec ses deux amis, il declara à Curien qu'il croyoit que sa mere avoit esté mecontente de luy avec fujet. [ Curien ne se plaignit point de ce jugement. Au contraire] ayant intenté procés contre les autres heritiers, il ne voulut point y com prendre Pline. 'L'affaire traina deux ans, ce qui mettoit Pline hors d'état de pouvoir eftre attaqué. Cependant fes coheritiers ayant jugé à propos de s'accommoder avec Curien, parceque c'eftoit du temps de Domitien, & ayant prié Pline de luy offrir le quart de leur part; il luy offrit auffi le quart de la fienne, afin. qu'il n'en demandaft pas plus aux autres. Curien fe piqua d'imiter fa generofité, & luy laiffa fa part toute entiere.

'S. Sidoine fe glorifie d'eftre, dans les lettres qu'il publioit, le 41.2. ep.10. p. difciple & l'imitateur de Pline. On pretend que Calpurnia fa femme luy tenoit la chandelle durant qu'il lifoit & qu'il tra vailloit..

$4.

ART. XXIX.

fcribit exi

tus.

1.

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De divers auteurs du temps de Trajan dont les écrits font perdus.

'P

LINE releve par des eloges extraordinaires le merite & Plin.l.7.ep.16. la capacité de Pompeius Saturninus fon ami, foit pour le P-44-47bareau & les harangues, foit pour les vers, vers, mais furtout pour l'histoire car il paroift qu'il avoit publié de toutes ces fortes d'ouvrages. Pline fe fervoit de luy pour juger de fes pieces, & ep. 8. p. 18. les corriger avant que de les donner au public. On croit que c'est le mefme'Saturnin,qui en mourant laissa une partie de fon 1.5.cp.7.p.312. bien à Pline. [C'eftoit apparemment en l'an 102.]

'Pline fait auffi beaucoup d'eftime de Titinius Capito," qui 1.8.cp.12.p.475. faifoit l'hiftoire de la mort des hommes illuftres, entre lefquels 476. eftoient des perfonnes de fon temps,[& ceux apparemment que Domitien avoit fait mourir.]'Pline dit autrepart qu'il relevoit 1.1.cp.17.p.48. par de fort beaux vers la vie de toutes les perfonnes celebres.Il 49° le loue encore d'avoir obtenu de l'Empereur [Nerva ou Trajan,]de faire dreffer une ftatue dans la grande place à L. Silanus.[Je pense que c'eft à celui]'que Neron avoit fait tuer en l'an 65. On marque que Lactance cite des livres des fpectacles écrits par Titinius Capito.

.a

Tac.an.16.c.7.

8.

p268.

a Plin.l.1.ep. 17.p.48 not.

'Suidas parle d'un Capiton'de Lycie, qui avoit écrit de laLycie, Suid. p. 1370.
& de la Pamphylie, huit livres de l'hiftoire d'Ifaurie,& traduit b.
[en grec]l'abregé de Tite- Live fait en latin par Eutrope.[Si cet
Eutrope eft celui dont nous avons un abregé de toute l'hiftoire
Romaine jufqu'à Jovien,comme il y a affez d'apparence,]'Ca. Voff. h.g.l.3.
piton le Lycien n'a pas vécu à la fin du IV. fiecle. On croit P.339.
qu'il a efté avant Juftinien.

P. 449-451.

'Claudius Pollio qui a auffi receu de grands eloges de Pline, Plin.l.7.ep.31. a écrit la vie d'un Mufonius Baffus fon bienfacteur. b Suidas Suid...$79. parle d'un Afinius Pollio natif de Tralles en Afie, fophiste & c.f. philofophe, à qui il attribue plufieurs écrits, & un entre autres de ce que le philofophe Mufone avoit dit ou fait de remarquable: mais il dit qu'il enseignoit à Rome du temps du grand Pompée. On croit qu'il fe trompe en ce point, ou qu'il confond Jonf.1.3 c.7.p. deux Pollions, n'y ayant point de Mufone qu'on connoiffe, qu'aprés Pompée, Il peut bien auffi avoir confondu Mufonius

1. Catanée dans les notes fur Pline le jeune, p. 48, l'appelle Lucius Capito. [Il faut qu'il ait lu Asxies dans Suidas,

au

lieu que nous y lilous Λύκιος.

Tom. II.

Ee

246-249.

Rufus celebre philofophe ftoïcien, avec Mufonius Baffus,dont Pline ne dit autre chose finon que c'eftoit un tres grave ciPlin.l.7.ep.31. toyen. [Il n'y a rien en cela d'important, ni de certain,]'finon que Claudius Pollio eftoit, felon ce qu'en dit Pline, un Chevalier Romain, qui ne faifoit point profeffion particuliere des lettres.

P. 450.451.

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'Le mefme Pline loue encore les moeurs & le genie de Verginius Romanus, qui avoit fait des comedies,& d'autres pieces

en vers.

'Voffius met fous Trajan deux poetes grecs, Serapion Athenien ami de Plutarque,& Rufe Ephefien auteur de fix livres fur les fimples, connus par Galien & d'autres medecins.

'Pline fait un grand eloge de l'eloquence d'I fée fophifte grec, qui vint à Rome a agé de plus de 60 ans [vers l'an 97, autant qu'on en peut juger par l'ordre des lettres de Pline.]'On croit que c'eft celui que Juvenal appelle un torrent de paroles. Il eftoit d'Affyrie,[où les noms des juifs eftoient fort communs;& Ifée femble eftre le mefme qu'Ifaïe.] Il avoit esté fort dereglé dans fa jeunesse : mais il changea tellement, qu'il fembloit estre devenu un autre homme. [Il ne paroift point qu'il ait laiffé d'autres écrits que des declamations.

Nous ne parlons point ici de Plutarque, de Suetone, d'E pictete,& de plufieurs autres qui ont vécu fous Trajan, qui ne font morts qu'aprés luy.]

mais

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