Arri.de Pont. P. 7. P.11. Adri.v.p.7.b. b!Dio,p.792.cl Occo, p. 2301 130, d'A l'aimerent encore plus que les autres. Les Rois des Bactriens drien 13.14. [Aprés avoir vifité l'Afie, il paffa en Syrie,] où il ne fut pas 'Il vifita la Palestine & l'Arabie, & de là paffa en Egypte, a estant déja dans fa 15° année,[c'est à dire à la fin de l'an 131, ou mefme en 132.[Ainfi ou il ne partit de Rome qu'en 131,0u il Pagi,131.53. employa deux ou trois ans à venir de Rome en Egypte. Le P. Petau y met encore bien plus de temps. 422. b Pet.doc.t.l. 13. p. 685. Chr. Alex. p. $98. . 'La chronique d'Alexandrie marque fur cette année que le colosse de Rhode"branla pour la premiere fois fous Adrien.. Cufp.p.351.al Profp Onu.p. 222. b. c. Vorb.p.4c1. S ARTICLE XI. Edit perpetuel: Adrien va en Egypte : Musée d'Alexandrie: L'AN DE JESUS CHRIST 131, D'ADRIEN 14, 15. [Adrien, felon ce que nous avons dit fur l'année precedente,. 3. Caffiodore, Idace, & la chronique d'Alexandrie, l'appellent Rufus. drie 15,16. V.la note 9. L'AN DE JESUS CHRIST 132, D'ADRIEN 15, 16. Ch Alex Idatl a Pagi,131. § 3. On voit par quelques medailles qu'Adrien arriva à Alexan- Profp drie dans la 15 année de fon regne, [c'eft à dire vraisemblaV.la note 9. blement vers le milieu de celle-ci, puifqu'il femble" n'avoir quitté l'Egypte que fur la fin de la fuivante.]'Il entra en cette Dio,1.69.p.792. 'Il trouva l'Egypte & Alexandrie telles que tous les auteurs Vop. v. Sat. p. 'Il paroift qu'on avoit ofté à cette ville plufieurs de fes anciens c. privileges, [peuteftre à caufe de quelque fedition.] 'S. Jerome Hier, chr, dit melme" que les Romains l'avoient ruinée, & qu'Adrien la repara des le commencement de fon regne. 'Lorfqu'il y vint Vop.v.Sat-p. il accorda aux habitans tout [ce qu'ils luy demanderent,] leur 245.c. rendit leurs anciens privileges,& y en ajouta de nouveaux, de forte qu'ils luy firent de grandes actions de graces. Mais des qu'il fut parti, ils le dechirerent luy & tous ceux qu'il aimoit le plus, par mille railleries fanglantes. Il le fouffrit, en leur fou haitant neanmoins qu'ils euffent ce qu'ils meritoient. 1.22.p.235.a. 'Dans le palais d'Alexandrie, qui tenoit le quart ou mefme Strab.l.17.p. le tiers de la ville, il y avoit un quartier appellé le Mufée, par- 793.794. ce qu'il eftoit destiné pour les muses & les fciences. 'C'eftoit p.794.al Amm là qu'eftoient logez & entretenus les hommes de lettres, qui Dio.l.77.p eftoient partagez en plufieurs compagnies ou colleges, felon 873.880.b les fciences ou les fectes dont ils faifoient profeffion. Ils y Strab.p.794. Suet.1.5.c.42. 235. a. par de J.C. drien 15.16. eltoient entretenus des revenus affignez à cette maifon : & ils y avoient mesme un pontife, que les Empereurs avoient soin Amm.n.p.244. d'y mettre. 'On attribue cet établiffement à Ptolemée Phila- &c. delphe, qui avoit mis en ce lieu fa bibliotheque : l'Empereur. p.566|n|Athen. Claude ajouta un fecond Musée à l'ancien, a Il y a toujours eu 1.6.p.240.b. a Amm.l.22.p. plufieurs perfonnes habiles en ce lieu :b & c'eftoit un honneur fort eftimé les favans d'eftre affocié à cette academie, ou comme on parle quelquefois, à cette table, où tous les plus habiles de la terre fe raffembloient. d Adrien accorda cet honneur au fophifte Denys de Milet qu'il eftimoit beaucoup, © & à un poete Egyptien nommé Pancrate. Il n'eut garde de manquer à aller voir ce lieu lorfqu'il vint à Alexandrie: il fit diverfes questions aux perfonnes de lettres qui y eftoient, & il répondit à celles qu'ils luy propoferent. b Spart.n.S.p. S2. I. d. c. Phil.foph.22. P. 524. d. d c. Athen. 1.15.p. fAdri.v.p.io.a. 677. c. Dio, 1.77. P. 873. c1880. b. 234.235. Spart.n.C.p. 36. 1. d. "Caracalla abolit ce femble le Musée en l'an 216, avec les compagnies des hommes de lettres qui y demeuroient. [Mais Amm.1.22.p. il fut rétabli depuis,]'& fubfifta jufques aux guerres civiles"du temps d'Aurelien, qui ruinerent le quartier où il eftoit, nommé Bruchium: 'de forte que fur la fin du quatrieme fiecle ce lieu eftoit tout defert, & affez eloigné d'Alexandrie. [Durant qu'Adrien eftoit en Egypte,] il voulut auffi vifiter la Libye[Cyrenaïque]'qui eft pres d'Alexandrie. On remar que qu'en chaffant dans ces pays,il y tua un lion extremement grand,qui depuis longtemps ravageoit toute la province,& en avoit depeuplé divers endroits. Bir.p.176. Athen.l.1.p. 677.c. n.C.p.28 Euf. chr.n.p.214. [Ce qui a particulierement rendu celebre le voyage d'Adrien Dio,l.69.p.793. en Egypte, eft]'la mort d'Antinoüs, originaire de la ville de alAdri.v.p.7. Bithyne, appellée depuis Claudiople, dans la Bithynie. Il n'eft point neceffaire d'en dire autre chofe, finon qu'il meritoit d'ef tre l'horreur du genre humain ; ce qui n'empefchoit pas qu'Adrien ne l'aimast beaucoup. Il tomba dans le Nil, fur lequel il navigeoit avec Adrien, & se noya, s'il en faut croire Adrien mefme. Mais Dion affure que la verité eft qu'Adrien, dont la curiofité tentoit tout ce qu'il y a de plus deteftable dans l'art magique, voulut immoler un homme[à l'enfer]pour se prolonger la vie. Mais il falloit un homme qui fe confacraft volontairement à la mort; [ce qui n'eftant pas ailé à trouver:] & tout le monde s'en excufant, il fut contraint d'accepter l'offre qu'Antinous luy fit de fa vie. Adri.v.p.7.c. 'Il le pleura comme une femme, dit Spartien. [Mais pour fe confoler,[il voulut que les Grecs en fiffent une divinité; & vers l'am 270. V. S. Eufebe de . de dire que A 41.alScal.in b 29/Euf.n.p.63. 64. Adri.v.p.7.c. d Dio, 1.69.p. 793. b. b. ils le firent: 'de forte qu'en peu de temps toute la terre fe vit Dio,p.793.b. h e Bar.132.10. h.26.p.7 40.c. 12 Chry.1.Cor. C. a. 'Adrien bastit une ville au lieu où Antinoüs eftoit mort, Dio, p. 793. f& où il eftoit enterré : cette ville fut nommée2 Antinople,g& a quelquefois auffi Adrianople. On pretend qu'il ne fit que re- 41.1. d. f Adri.v.n.S.p. baftir une ancienne ville nommée Befa, ce qui fit que quel. 8p.2.3. d. ques uns l'appellerent Befantinous. i Une chronique en mar-Chr. Al.p.598. hn.C.p.29.1.c.f. que la fondation le 30 d'octobre, 3 ] auquel il peut l'avoir ou commencée, ou achevée.]'Du tombeau de fon Antinoüs il en Cl.adm.p.32. fit un temple, & ce fut là qu'on établit le grand culte de cette nouvelle divinité. On pretendoit qu'il s'y faifoit des miracles: 1.3 p.1321.5.p mais les payens mefmes ont reconnu que ce n'eftoient que des 272. faufletez & des illufions,ou de veritables crimes des magiciens. 'On trouve encore aujourd'hui beaucoup de monumens de Bir.p.187. cette folle impieté d'Adrien, gravez fur diverses medailles. Mais on remarque que toutes ces medailles font greques, & qu'il ne s'en rencontre point de latines. 1. ap.Euf.l.4.c.8 p.121, 122) Athen.ap. Bar.132. § 11| Tati.p.149.d\Thphl 3.p.122.c) Tert.apol.c.13.p.15.b\n. p.61Ori.in Celf.l.3.p.1321l.8.p.384 Clem. Alex.ad gent.p.32.b.c. 2. Quelquefois Antino, Antinoé, ANTIV u, & Antinoüis. k Ori. in Celf. Spar.n. S p.42.77 3. Sous les Confuls Aviola & Panfa, c'est à dire en 122: [mais nous ne voyons pas que cela fe puiffe d.els2.2.d.c1 foutenir.] Vop.v.Sat.p. 245.2. L'AN DE JESUS CHRIST 133, D'ADRIEN 16, 17. [Sifenna eft appellé Silanus par Caffiodore. Nous n'avons rien à dire fur cette année, finon qu'Adrien y WO:JOFCED: JO FOTO: TE: ENGENDONG: TONESEL Courses des Alains: Arrien vifite & décrit la cofte du Pont-Euxin. A DRIEN voulut honorer Servien fon beaufrere, de ce 133, d'Adrien 16,17. note 20. - fous Trajan, ["en l'an 107, & en 111.] Et il aima mieux qu'il V. Trajan fuft Conful fans luy,afin qu'il euft l'honneur d'eftre le premier. 'Durant qu'il eftoit Conful, Adrien luy écrivit fur l'état d'Alexandrie & de l'Egypte: [ce qui nous donne tout lieu de croire qu'il n'avoit quitté l'Egypte que depuis peu.] 'Il envoya en mefme temps quelques petits prefens à fa foeur [Pauline] & Dio,val.p.714. à Servien [fon mari.]'Il femble que Pauline foit morte [vers ce temps-ci,]bientoft aprés Antinous. Adrien ne luy fit rendre aucun honneur particulier,au moins d'abord, ce qui fit qu'on fe moqua encore davantage de ceux qu'il avoit faits à Antinoüs. 'On trouve une Pauline qualifiée"deeffe:mais ceux qui veulent que ce foit celle ci, avouent au moins que c'eft une chose auffi peu certaine, [qu'elle eft peu honorable à cette malheureuse princeffe.] Spanh.1.7.p. 633.634. 'Adrien revint, [comme nous avons dit,] d'Egypte en Syrie, qu'il quitta auffi pour s'en retourner enfin en Occident. [Il prit peuteftre fon chemin par la Thrace & la Macedoine:] 'car il a vifité ces provinces'avec les environs de Byzance. Il fut encore alors à Athenes, où S. Jerome dit dans la chronique qu'il paffa'l'hiver.'Aprés qu'il eut quitté la Syrie, les Juifs prirent les armes, & formerent une guerre[d'environ trois ans, Joù les Romains fouffrirent beaucoup, & eux encore plus.[Mais nous 1. Il le dit de l'hiver qui commença en 131, & finit en 132: mais nous ne voyons pas moyen de le fuivre en ce point. n'en |