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C.13.p.22.

C. 12. P.,21.

C.15 p. 29.

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c.10.p.209.

par fes ouvrages qu'il a extremement étudié la philofophie,
l'hiftoire, les belles lettres, & toute l'antiquité:mais il s'est par-
ticulierement appliqué à la philofophie.]'Il enfeignoit à Rome
des le temps de Domitien au pluftard, & y avoit pour auditeur
le celebre Arulenus Rufticus, que Domitien fit mourir en l'an
94. 'Il femble y avoir fait une union particuliere avec Sofius
Senecio l'un des favoris de Trajan.

'On pretend qu'il a efté precepteur de ce prince: a mais on Vofl.h.g.l.2. ne trouve pas que cela foit affez fondé. [ Trajan n'eftoit guere moins agé que luy,& avoit plus étudié la guerre que les lettres.] Suid. p.546.b. 'Suidas dit que Trajan luy donna les honneurs des Confuls, [c'est à dire apparemment les ornemens Confulaires,] & qu'il ordonna à tous les magiftrats de l'Illyrie de ne rien faire fans fon avis. Eufebe marque fur l'an 119, que Plutarque eftoit alors Ruald.c.15.p. celebre entre les philofophes,& on croit que ce fut feulement aprés la mort de Trajan qu'il fe retira en fon pays, & y exerça diverfes charges. Il a eu plufieurs enfans, dont le plus connu est Suid. a. p.9.d. Lamprias, 'qui a fait une table de ce que fon père avoit écrit Ruald.c.6.p.1. fur l'hiftoire Greque & Romaine. 'Cette table eft imprimée ; 1.20.p 38.21 mais elle n'eft pas entiere.bLe philofophe Sextus l'un des mail tres de M. Aurele eftoit neveu de Plutarque.

29.2.

c.6.p.12.13.

Jonf.1.3.c.6.p.

-232.

Ruald.c.5 p.

11.

ge

[Plutarque s'eft rendu celebre par un grand nombre d'ouvrages. Car il a fait beaucoup de differtations fur divers points de la morale, & a écrit les vies des plus illuftres Grecs & RoEun.præf.p.12. mains en les comparant les uns aux autres; ]'ce qu'Eunape jueftre la plus belle partie de fes écrits. [Tous fes ouvrages. font pleins d'une grande erudition, & de beaucoup de regles pour la conduite de la vie,& fort agreables à lire. Auffi il n'y en Voffh g.1.2.c. a guere que l'on ait plus lus depuis plus d'un fiecle.] 'Il faut feulement reconnoiftre fon grec eft un peu dur, ce qui n'a pas neanmoins empefché qu'il n'ait paffé parmi les Grecs mefmes pour fort" eloquent. 'Entre les ouvrages qui luy font attri- .. buez,il y en a quelques uns qu'on croit n'eftre pas de luy,dmais dc.19.P.36-39. auffi ona perdu un fort grand nombre de ceux qu'il a faits, comme on le voit par les citations d'Aulu. Gelle, d'Origene, d'Eufebe, d'Eunape, de Theodoret, & de quelques autres.

10.p.2.c. Phot.c.243 P. 1114.a.

Ruald.c.20.p. 40.41.

que

[Il ne parle jamais de la religion Chrétienne, n'ofant peuteftre en dire du bien, & ne voulant pas en dire du mal, comme Thdit graffl. S. Auguftin le dit de Seneque.] 'Mais Theodoret croit qu'il a

2.t.4 p.sco.a.c.

Suid..p.729.c.

1

[nepos., felon Capitolin, ce qui peut fignifier neveu ou petit-fils.] 'Mais expfe, dont fe fert Suidas, [ne peut point fignifier petit-fils.]

йел х

αγερωχίων.

eu quelque connoiffance de l'Evangile, & on marque qu'il en
mefle divers principes parmi ceux qu'il avoit tirez de fes phi-
lofophes. 'Il a auffi avoué des chofes de la religion payenne, 1o.p.624.625.
dont les défenfeurs du Chriftianifme ont tiré de grands avan-
tages. C'eft de luy que nous apprenons que de tous les oracles
des demons, (car il avouoit luy mefme que c'eftoient des de-
'mons qui y prefidoient, & non aucune divinité,)'il n'y en avoit p. 625.d.
plus de fon temps qu'un ou deux qui rendiffent des réponses.

SIE DIE DIE SIE DIE DIE SIE DIE DIE SIE DIE MUS MEME ME MEDIESE STESNENIE SIE SIE SIE

'A

ARTICLE XXII.

Philft. foph.

24.p.s3.b. ap. 529. b.

bp. 28. a. b. p.530.a.b.

De Polemon & de quelques autres fophiftes ou hiftoriens.
DRIEN a beaucoup eftimé Marc fophifte de Byzance,
quoique fon exterieur n'eust rien d'attirant:& Philof-
trate fe plaint que les Grecs n'en connoiffoient pas affez le me-
rite. Il eftoit difciple d'Ifée.'On remarque que la ville de By.
zance le deputa à Adrien pour quelque affaire,& qu'il appaifa
une querelle entre les Atheniens & ceux de Megare. 'Ila laiflé P. 528.
quelques declamations. 'Saumaise veut que ce foit Annius Mar-
cus ou Macer l'un des maiftres de M. Aurele pour l'eloquence
greque: 'Cafaubon ne le peut croire : [& le plus feur au moins
eft d'en douter.]

Spart n S.p.77•

1. b. c.

.Cp.57.2.c.d.

.S.p.77.1.d.

'Caninius Celer qui fut encore maistre de M. Aurele & de L. Verus pour l'eloquence greque,eftoit à ce qu'on croit secretaire de l'Empereur. On luy raporte'ce que dit M. Aurele, M.Aur.1.8.c.22 Que Celer a enterré Adrien, mais qu'il a pourtant falu

que

P. 211.

Philft. foph. ep.53.b. p.3o.c.d.

25.p.53cb.

p. 531. a.

Celer foit mort auffi.
[Polemon, qui comme nous avons dit, partageoit avec Fa-
vorin la reputation de l'eloquence,]'eftoit de la ville de Lao.
dicée fur le Lyc, mife"par quelques uns dans la Carie,& par
d'autres dans la Phrygie: d mais il femble qu'il ait prefque tou
jours demeuré à Smyrne, qu'il rendit plus peuplée qu'elle n'ef-
toit,'à caufe d'un grand nombre de jeunes gents qui y venoient
de toutes parts pour l'entendre. On marque qu'il y appaifa la
divifion qui y eftoit auparavant entre la haute ville & la baffe,
'qu'il y affoupit beaucoup de procés, qu'il travailla beaucoup b. c.
pour en bannir "l'infolence, la fierté, & les autres vices, '& a.
qu'il en défendit extremement les droits, ayant efté deputé
plufieurs fois vers les Empereurs. 'Il obtint d'Adrien de
des fommes d'argent pour cette ville, quoique ce prince fuft

gran- b.

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P. 138. b.

.P. 5.42. c.

P.SS4. a.

attaché, dit Philoftrate, à celle d'Ephefe.

de

'Mais Polemon ne favoit pas moins profiter"pour luy mefme & de la faveur de Trajan, & d'Adrien qui l'aimoit beaucoup : forte qu'on le voyoit avec un train qui luy attiroit l'envie & le blame de bien des perfonnes. 'Antonin mefme le traita fort bien, quoiqu'il euft fujet de fe plaindre de fa rufticité, comme nous le pourrons dire autrepart, 'ou plutoft de fon infolence: car il n'avoit aucun refpect pour perfonne,non pas mesme pour ses dieux. 'Herode Atticus qui l'avoit entendu declamer feulement trois fois, luy ayant envoyé"une fomme d'argent fort í μveráðos. confiderable,il ne voulut pas la recevoir,& il falut luy en envoyer"une plus grande pour le contenter.'Le Roy du Bofpho- nivedas. re, qui poffedoit parfaitement les belles lettres, vint à Smyrne pour vo voir [le pays,]& connoiftre[ceux qui eftoient les plus ceJebres dans les fciences.] Il demanda fouvent à voir Polemon: mais pour l'obtenir, il fut obligé de l'aller trouver chez luy, & de luy apporter dix talens.

de

'Philoftrate femble marquer qu'il a vécu jufqu'au temps Marc Aurele; [ mais il ne faut pas l'entendre de cette forte, ]: 'puifqu'il n'avoit qu'environ 56 ans quand il eft mort. On p. 5431 Suid.. affure que comme il eftoit fort incommodé de la goute, 's'en eftant allé à Laodicée, il fe mit encore vivant dans le tombeau de fa famille, & voulut qu'on le fermaft fur luy, afin, difoit il,. que le foleil ne le vift jamais fans parole. [On ne le croiroit pas,. s'il y avoit des folies dont les hommes fuffent incapables.]Saint Jerome parle de ce fophifte avec Favorin fon rival, fur l'an 133. 'On ne dit point qu'il ait laiffé d'autres écrits que des decla,

Philft foph. 25. p. 541.

Suid..p.546. d.e.

mations.

'Suidas met fous Trajan & Adrien un grammairien d'Alexandrie nommé Ptolemæus Chennus fils d'Hepheftion. Il le fait auteur de divers ouvrages, dont l'un eftoit appellé "L'histoire weddi Voffh.g.l.2.c. furprenante. On croit que c'eft celle dont Photius fait un abre- *c. 190.p.472-493. gé, & qu'il dit pouvoir eftre utile pour apprendre l'antiquité, quoiqu'elle fuft meflée de fables & d'impertinences.

Suid..p.1126.dl

Zenobe fophifte qui enfeignoit à Rome fous Adrien, a traVolic.i.p.219. duit l'hiftoire de Salufte en grec, il a fait auffi un recueil de proverbes que l'on a encore, & quelques autres ouvrages. On l'appelle quelquefois Zenodote.

Suid..p.1447.

161.

&c.

Un nommé Cephaleon banni de fon pays s'eftant retiré en diPhot.c 68.p. Sicile,y écrivit du temps d'Adrien une histoire," qui commen- & çoit à Ninus & finiffoit à Alexandre.'On marque qu'Eufebe en a mis un endroit dans fa chronique.

Voll.c.12.p.

220.

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dl746.c.

'Il y eut fous Adrien un Denys d'Halicarnaffe, defcendu de Suid..p.743. celui qui avoit écrit l'hiftoire Romaine du temps d'Augufte. Celui-ci qui eftoit fophifte, & furnommé l'Atticiste & le Muficien,"parce qu'il s'eftoit extremement appliqué à la musique, en a fait beaucoup d'écrits, comme on le voit par Suidas, & un entre autres divifé en 36 livres,où il parloit de toutes fortes poetes & de joueurs d'inftrumens, 'ce qui l'a fait citer par Voff.c.12.p: quelques anciens.

de

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De Philon de Byblos, d'Hermippus fon difciple, & de quelques

H

autres écrivains Grecs.

220. Jonf.1.3. 8.p.249.

342. I.

Onu. in faft.p.

225. d.
a Suid. 4. p.

ERENNIUS Philo originaire de Byblos [ dans la Phe- Suid..p.1034.f. nicie,]'eftoit agé de 78 ans en la 220° Olympiade,[c'eft 4.p.1064.f. à dire vers l'an 105, ou plutoft] 'felon Scaliger en la 229e fous Euf.xe.ad.p. le Confulat d'Herennius Severus,[c'est à dire apparemment en l'an 141,]'auquel Onuphre met un T. Hoenius Severus Conful. a Ila luy mefme esté Conful. It a fait un livre du regne d'Adrien; douze fur le choix des livres, trente fur les villes & tou- 1065.a. tes les perfonnes qu'elles ont produites;'& on croit que ce der- Jonf.l.3.c.7.p. nier ouvrage eft celui dans lequel Tatien dit que Philon a fait 242. fort exactement les vies des philofophes. 'Un Ælius Severus Voff.h.g.l.2.c. Athenæus en a fait un abregé, qui eft cité par quelques anciens. 10.p.211.212. 'Origene cite un écrit d'Herennius Philo touchant les Juifs, Ori. in Celf. 1. aufquels on voit qu'il n'eftoit pas favorable. Eufebe en raporte 1. p. 31Euf un endroit. Il a traduit en grec l'hiftoire Phenicienne que Sanconiathon avoit écrite en la langue de ce pays des le temps de la guerre de Troie, ce qui a beaucoup fervi aux défenfeurs de l'Eglife. 'Eufebe nous a confervé la preface & quelques en

præp.l.1.c.10.

F. 40.

volg.l.1. .p.3.4. Euf.præp.l.r...

droits de cette traduction: il nous donne un endroit de l'hif 9.10.p.31-42.
c1.4.c-16.p.156.
toire de la Phenicie écrite par Philon mefme en plufieurs li- c.d.
vres: 'Eftienne de Byzance en parle auffi. & On luy attribue en Voffhg.l.2.c.

core d'autres écrits.

d

10.p.212. dp.211.212.

'Hermippus de Beryte ou des environs, fut difciple de ce suid..p.1043Philon, & parut auffi beaucoup fous Adrien, quoiqu'il fuft fils d.p.229.c. d'un efclave: mais il avoit beaucoup d'eloquence. Il écrivit auffi divers ouvrages.'Tertullien en cite une hiftoire des fon. ges en cinq volumes: d'autres auteurs le citent encore. f Mais volil.2.c.12. pour le livre des Legislateurs cité par Origene,on foutient qu'il p.220.

M m iij

Tert.de ani. c.

46.p.347.c.

fori.inCell.l.I P.13.fin.p.13.14

Suid..p.465.

C.

Suid.p.229.el

eft d'un Hermippus de Smyrne bien plus ancien.

'Paul de Tyr contemporain de Philon de Byblos, a laisse quelques écrits fur la rhetorique qu'il enseignoit.Il obtint d'Adrien le titre de Metropole pour la ville de Tyr qui l'avoit deputé à ce prince.

'On met encore fous Adrien un Leander Nicanor d'AlexanVolh.g.1.2.c. drie fils d'Hermias," qui a fait divers écrits de grammaire & &c. d'histoire. On marque qu'il a écrit à Adrien.

12.p.221.

Suid..p.737.

'Diogenien d'Heraclée, & comme on croit de celle du Pont, el Vollp.22 1. fit fous Adrien" divers écrits de grammaire & de geographie. &c. On luy donne le titre de grammairien. Hefy quius s'en eft beaucoup fervi dans fon lexicon. On en a encore aujourd'hui un recueil d'anciens proverbes.

Voff.p.2221

b.c.

'Voffius croit qu'il faut raporter à ce temps-ci un Jafon Suid.p.1215. d'Argos hiftorien & grammairien,que Suidas dit avoir efté pofterieur à Plutarque, & avoir écrit en quatre livres l'histoire de la Grece jufqu'à la mort d'Alexandre, & un peu aprés. C'eft apparemment la mefme chofe 'que la vie de la Grece écrite en quatre livres, que d'autres attribuoient à un Jason de Nyfe fucceffeur du philofophe Pofidoine, [& ainfi bien plus ancien que celui d'Argos]

Voff. h.g.1.1.c. 10.F.62 Suid. a.p.1215.b.

Elian.tact.pr.
P. 3.

'Nous avons un écrit en grec & en latin fur l'ordre observé par les Grecs dans l'arrangement des armées,adreffé à Adrien, & fait par un Elien qui avoit vu Frontin & l'Empereur Nervá, Voff.h.g.l.2.c. & qu'on croit eftre celui dont Martial loue l'eloquence dans

1.p.217.

Athen.l.15.p. 677.d.f.

une epigramme. [Ainfi"on ne peut pas raporter à cet auteur No1125,
ce que Philoftrate & Suidas difent d'un Elien qui vivoit cent
ans aprés. Nous ne voyons pas auquel de ces deux il faut at-
tribuer l'hiftoire des animaux, & les" Mélanges que nous avons varia histo
aujourd'hui sous le nom d'Elien,]ni quelques autres écrits que
les anciens en ont citez, & qui font perdus.

'Nous avons parlé ci deffus d'un Pancrate poete Egyptien qu'Adrien avoit fait recevoir dans le Mufée d'Alexandrie. 1.7.p.283.a.b.c. Áthenée qui l'a connu, & qui nous l'a fait connoiftre, 'parle autrepart d'un poeme fait fur la marine par un Pancrate d'ArVoff.po.g.p. cadie,'qu'on dit avoir auffi vécu fous Adrien.all cite encore1un Athen.L11. autre ouvrage d'un poete Pancrate.

$74.

P.478 a.

Jouf.l.3.c.7.

P.242.143.

Euf. chr.

bOn met vers ce temps-ci un Dorothée d'Ascalon grammai-
rien, dont les anciens ont cité quelques ouvrages.
*Eufebe met fur l'an 119 que Plutarque, Sextus,& Agathobule,
1. le premier livre de la Concorcïde.

ria.

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