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1.c.2.p.s.

Macr.. fomn.l. voir prife.'Les payens mefmes qui ont foutenu qu'on pouvoit quelquefois employer la fiction, ont neanmoins condanné cet ouvrage d'Apulée, & l'ont renvoyé aux nourrices qui veulent divertir les petits enfans.

Apul.meta.l.1. p.102.d. Aug.civ.1.8.

P. 418, d..

cl371.2.a.

dp.413.1.b.

d

'Quoiqu'il euft appris le latin fans maistre, a il ne laiffa pas de fe rendre illuftre par les écrits qu'il fit en latin auffibien qu'en c.12.p.91.2.b. grec; b & il a paffé pour eftre fort eloquent. Mais on remarque Zcp.B.138.919. que fon ftyle eft trop affecté, qu'il aime à fe fervir de mots iv.n.p.347.2. trop vieux, ou à en faire de nouveaux, & quelquefois à employer les communs dans des fens extraordinaires, ce qui n'empefche pas qu'il n'ait de certaines expreffions qui font belles, & tout à fait heureufes, quoiqu'il foit dangereux de les vouloir imiter, parcequ'il eft tres difficile de le bien faire. ep.B.138.5 19.p. 'Ni fon eloquence,ni divers autres avantages qu'il a eus, nila magie mesme, dont les payens vantoient fi fort la force en luy, ne l'ont pu elever à aucune dignité dans l'Empire. Et ce n'eftoit pas qu'il meprifaft les grandeurs humaines, comme on le voit par la maniere dont il parle d'une statue qu'on luy dreffa à Oea [dans la Tripolitaine, joù il avoit epoufe[une femme nommée Pudentille,]& de la charge de pontife qu'il eut dans fa provin- facerdos, ce, & qui luy donnoit droit de faire representer des combats de gladiateurs, & de beftes.

419. d. c.

C.

Apul. prol.

[Nous avons aujourd'hui divers ouvrages d'Apulée, & des eiv. n.p.347.2. fragmens de quelques autres qui font perdus. J'Entre ceux qui nous restent,il y en a qui ne font que des traductions d'Ariftote ou d'autres anciens auteurs.'Les anciens l'ont fouvent cité, comme on le peut voir par le recueil qu'on en a mis à la teste Aug.civ.1.8.c. de fes ouvrages; mais furtout S. Auguftin,'qui dans fa Cité de Dieu s'étend beaucoup à refuter fa faufle theologie.[Nous n'aAuf.eidy.28.p. vons nul fujet de regreter la perte de]'fes epigrammes, & d'une lettre qu'Aufone en cite, pretendant excufer les libertez infames de fes écrits par celles de ce[pretendu]philofophe fi fevere [envers les autres] dans fes maximes; [comme fi l'enfer n'avoit pas affez de feux pour l'un & pour l'autre.]

4.P.92.&c.

349.

Apul.prol.p.23.

'On met un Apulée entre les latins qui ont écrit fur la mede

cine.

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De Paufanias, & de quelques autres hiftoriens.

OLYENE natif de Macedoine adreffa à M. Aurele & à L. Volh.g.1.2.c.
Verus, les huit livres des Stratagems des grands capital. 14.P. 236.

nes donnez au public par Cafaubon. Ils ont écrits avec ele-
gance & avec efprit. 'Il a encore écrit quelque chofe fur la ville Suid..p.ssy.c.
de Thebes & fur divers autres fujets. On luy donne la qualité
d'orateur.'Il y a eu un fophifte du mefme nom fous Jule Cefar, b.
qui a auffi laiffé quelques écrits.

Un Amyntianus a adreffé à M. Aurele une hiftoire d'Ale- Phot.c.131.p. xandre le grand affez mal écrite. Il avoit encore fait la vie de 312. Domitien & de quelques autres Princes Grecs & Romains: [mais tout cela eft perdu.

Il ne nous refte rien non plus]'de beaucoup d'ouvrages qu'a- Suid.d.p.640. voit faits Damophile philofophe & fophifte,nourri,dit Suidas, c. d. par Julien qui a efté Conful fous Marc Aurele[en 175.]Il avoit

adreffé quelques uns de fes écrits à Lollius Maximus. 'On mar- Jonf.l.3.c.x.p. que qu'il eft cité par Julien l'apoftat, qui le fait originaire de la 268. Bithynie.

'Nous avons encore les dix livres que Paufanias a faits de voff.h.g.l.z.c. l'hiftoire de la Grece, où il décrit avec beaucoup de foin & 14.p.127.228 d'exactitude la fituation & les antiquitez de chaque ville, & prefque tout ce qu'il y a de memorable dans ce pays dont tant d'hiftoriens ont parlé. Mais on l'accufe d'y mefler beaucoup de chofes fabuleuses, qui peuvent neanmoins fervir pour l'intelligence des anciens auteurs.'On voit par les citations d'Eftienne p.218 [Pauf.j le geographe,qu'il avoit fait de mefme l'histoire de la Phenicie P.sci. & de la Syrie.

'Il parle d'Antonin avec de grands eloges, & marque les Pauls.p.273. guerres que M. Aurele avoit faites contre les Allemans,les Sar- d. mates,& les autres barbares de l'Europe.[Ainfi il ne peut avoir achevé d'écrire qu'aprés l'an 175.]'Dans fon cinquieme livre il 1.5.p. 147.d conte 217 ans depuis le dernier rétabliffement de Corinthe: 'd'où l'on tire qu'il l'écrivoit en 173, & on marque qu'il ne ra- n.p. 499. dł Calv.p.354. porte rien de pofterieur à M. Aureie. Il parle dans la defcrip- Paul tion de l'Acaïe,d'un ouvrage fait à Athenes par Herode, dont 226.d il n'avoit rien dit dans la defcription d'Athenes,parceque lorf qu'il y travailloit, cet ouvrage d'Herode n'eftoit pas encore

a

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Philft. foph.39.
P.590591.

commencé. [Ainfi il eftoit contemporain de cet Herode, c'est à dire certainement d'Herode Atticus, qu'on ne voit point avoir paffé l'an 176.]

'Il y avoit en ce temps-ci un Paufanias fophifte, né à Cefa. rée en Cappadoce, difciple du mefme Herode,& elevé ce femble par luy, & qui avoit paffé la principale partie de fa vie à Rome. On marque de luy qu'il changeoit toutes les quantitez, & qu'il ne diftinguoit pas les lettres dont le fon eft prefque femblable, comme cela eft, dit-on, ordinaire aux Cappadociens. Philoftrate ne luy attribue que des declamations, dont il fait une estime mediocre : & c'eft ce qui peut faire douter fi c'est le mefme que l'hiftorien, eftant difficile de croire que Philoftrate n'euft point parlé d'un ouvrage fi long & fi important. Je ne fçay auffi fi le ftyle de l'hiftorien,qui eft fimple, fans Pauf.n.p. 499. ornement,& fans eloquence,convient affez à un fophifte.]'On remarque de plus qu'il parle d'Herode fort fimplement, fans eloge, & fans dire qu'il euft efté fon difciple. Cela n'a pas emVoff h.g.l.2.c. pefche Sylburge'& Voffius de croire que c'eftoit le mefme: [de quoy nous laiffons le jugement aux lecteurs. Car fi Philoftrate n'attribue point d'histoire au fophifte, il ne luy attribue point Sid .p.466. non plus] divers ouvrages'que Suidas marque qu'il a faits : & Suidas ajoute qu'il en avoit encore fait quelques autres qu'il ne marque pas.

C.

14.P.227.

e.

'Suidas parle d'un autre Paufanias hiftorien, mais qui eftoit de Lacedemone; & il a particulierement écrit l'hiftoire de fon Pauf.n.p.498. pays: 'ce qu'on croit ne pas convenir à celui dont nous parlons, qui reprend avec beaucoup de liberté les Lacedemoniens, & dont la dialecte approche plus de l'Ionienne que de la Dorique qui eftoit celle des Lacedemoniens.

C.

Phot.c. 94.p.

241 Suid...

1214.al Vofl.h. g.i. 4. p.5821

Ten. in lamb.

p. 62.63.

Il y avoit au commencement du regne de Marc Aurele un Iamblique Babylonien, & magicien comme il l'avouoit luy mefme, qui a écrit divers ouvrages en grec, & entre autres celui qu'on appelle les Babyloniques, qu'on dit fe trouver encore aujourd'hui dans la bibliotheque de l'Efcurial. On marque que Leo Allatius en a donné un fragment. Voffius prend ces Babyloniques, & un miferable roman dont il eft bien étrange que Photius ait voulu fe donner la peine de faire un long abregé,pour la mefme chofe : & Suidas donne auffi lieu de le croire. Phot.p.241.n. On pretend que cet Iamblique avoit efté efclave,'& on raporte quelques autres particularitez de fon hiftoire, tirées d'un au

teur inconnu.

I.

2.

137.

['Saint Theophile d'Antioche nous a confervé une lifte des Em- Thphl.l.3.p.
pereurs depuis Jule Cefar jufqu'à la mort de M. Aurele,faite par
un'Chryfore affranchi de ce dernier prince, qui y avoit mar-
qué la durée de leur regne jufques aux mois & aux jours. [Mais
il s'y eft gliffe quelques fautes de copie, dont on peut corriger
partie en conferant cette lifte avec une toute femblable]
'qui eft dans S. Clement d'Alexandrie. [Car ce Saint peut l'a- Cl.ftr.1.p.339.
voir tirée du mefme auteur,] en y ajoutant Commode. a Scali-
c. d.
a Euf. xp.ad.p.
ger a auffi inferé cette lifte de Chryfore ou Chryferos, comme
il lit dans fes additions à la chronique d'Eufebe. 'Elle eft ex-
traite d'un ouvrage où ce Chryfore avoit mis les noms & la
chronologie de tous ceux qui avoient commandé à Rome de-
puis la fondation de la ville.

396.1.

Thphl.l.3.p.

137. b.

'Æmilius Parthenianus, qui a fait l'hiftoire de tous ceux qui Caff.v.p.41.ca
ont alpiré à la tyrannie,'n'écrivoit pas avant l'an 175, puifqu'il vol.h.lat.l.3.
a fait la vie d'Avidius Caffius: & il eftoit avant Diocletien,puif. P.691.
que Vulcatius le cite. Voffius le met entre les Latins.

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ARTICLE XXXIV.

D'Herodien, & de quelques autres grammairiens ou poetes.

'L'Sicque

c.12.p.60/M. Aur.v.p.23.a.

E mefme Voffius croit qu'Eutychius Proculus natif de Voffh.lat.l.1. Sicque en Afrique, & elevé 2 au Confulat par M. Aurele parcequ'il luy avoit enfeigné la grammaire latine, eft le mefme que le grammairien Procule,'qu'on trouve avoir fait quelques Trig.tyr.c.21. de regioni écrits"fur les pays ou fur les religions étrangeres.

bus, ou religionibus.

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p. 195.e.

'On croit auffi qu'Hepheftion & Harpocration precepteurs L.Ver.v.p.35.di de L. Verus, ont fait des écrits que l'on a encore. Car on a un n.C.p.8 1. petit livre fort bienfait, & qui paroift fort ancien, d'un Hephef

a. b.

2. a.

de re metri tion grammairien d'Alexandrie,"fur les mefures de vers.'Sui- Suid..p.1 209. das parle de cet Hephestion, & luy attribue encore plufieurs autres ouvrages.'On a auffi un écrit tres docte d'un Valerius .p.441.d|L. Harpocration orateur d'Alexandrie, fur les dix orateurs d'A- Ver.n.C.p.81, thenes. Suidas marque deux autres fophiftes de ce nom,appel- Suid.a.p.441. lez l'un Ælius, l'autre Caius, à qui il attribue divers écrits fur la rhetorique. Ælius en avoit fait un fur les fauffetez qu'il pretendoit estre dans l'hiftoire d'Herodote.

c. d.

14.2.231.

1. 'Voffius le nomme Crator,[trompé par le texte de S. Theophile où on lit ve Kpárap,au lieu Voffhg.1.1. de dvouer aurag, comme a mis Scaliger in Euf. xe p. 396. 1. 2. Ad Proconfulatum. Voffius lit ad Confulatum: [& il paroift meilleur.]

Tom. II.

Ggg

228.

p.578.a.b Volf. 'On met en ce temps-ci un Apollone d'Alexandrie furnom-
h.g.l.2.c.14.p. mé Dyfcole, qui a fait quantité d'écrits fur la grammaire.Nous
avons encore celui que Suidas appelle Des fauffes hiftoires.D'au-
tres l'intitulent Les hiftoires admirables: & il n'y a point d'appa-
rence que l'auteur ait voulu avertir luy mefme par fon titre
qu'il nous debitoit des fables, quoique tout ce qu'il dit foit faux
effectivement, ou paroiffe l'eftre. On a encore de luy quatre
livres de la fyntaxe, & fa vie à la tefte faite par un auteur ano-
nyme.

Suid.a.p.378.al 'Il fut pere d'un Herodien qui écrivit auffi beaucoup de
.p.12c2.d.
chofes fur la grammaire, & qui vivoit du temps de M. Aurele
Amm.1.22.p. felon Suidas. [C'est cet Herodien] 'qu'Ammien dit avoir esté

235.a.

"exact dans la science des arts jusqu'au fcrupule: [car cela con- artium mivient fort bien à un grammairien,] & Ammien le met entre les nuiffimus fcifcitator. Her. prol. p. grands hommes qu'a produits le Mufée d'Alexandrie. 'Sylbur

453.

ge croit que cet Herodien eft" celui dont nous avons l'hiftoire V. Gordica des Empereurs depuis la mort de M. Aurele jufqu'au regne de $7. Gordien, [c'est à dire jusqu'à l'an 238. Ainfi il pouvoit entre né fous M. Aurele: mais on ne dira jamais que c'eft le temps où il 1.1.p.465.a.b. a vécu:l'& il dit luy mefme qu'il commence aprés la mort de ce prince à faire l'hiftoire de ce qu'il a vu & appris dans toute fa vie. [L'efprit noble & elevé que l'on voit dans fon hiftoire, paroift auffi fort different de cette baffe exactitude ordinaire aux grammairiens, & qu'on remarque furtout dans Herodien Voffh.g.l.2.c. d'Alexandrie.]'Voffius parle feparément de l'un & de l'autre, 14.15.p.228.233. fans dire qu'ils aient eu rien de commun.

1.1.c.22.p.143.

66.p.26.55.

. p. 4. a.

'Il faut mettre fous Antonin[ou au pluftard fous M.Aurele,] Artem.l.1.c.28. Artemidore auteur des livres fur l'explication des fonges, 'puifqu'il avoit connu un de ceux qui avoient combatu dans les jeux qu'Antonin avoit fait celebrer [à Pouzoles Jen Italie en l'honneur d'Adrien fon predeceffeur:& il est déja cité par Lucien 1.3.c.67.p.193.f. fous M. Aurele [ou fous Commode.]'ll eftoit d'Ephese, & il s'eftoit furnommé l'Ephefien dans d'autres ouvrages:mais dans celui ci il prit le furnom de Daldien pour honorer fa mere, qui eftoit de Daldis petite ville de Lidye,'& peuteftre auffi pour fe diftinguer d'un autre Artemidore d'Ephefe, qui avoit écrit Suid..p.442. de la geographie vers l'an 750 de Rome. Suidas qui luy donne le titre de philofophe, dit qu'il avoit écrit sur la maniere de deviner par les oifeaux & par les traits de la main, outre fes Artem.n.p.4. quatre livres fur les fonges, 'que nous avons encore, avec un cinquieme, qui n'eft pas pour apprendre à juger des fonges

4. P. 3.

και

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