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Spanh.l. s. p. gne.'Spanheim femble avoir eu la mefme penfée. [Il eft certain que Spartien ne dit point qu'il l'ait quitté aprés l'avoir pris: le terme de diftuliffe marque mefine affez que ce n'eft point fon fens. Mais quand il diroit pofitivement & nettement qu'un Empereur auroit refufé & quitté un des titres ordinaires aprés l'avoir accepté, j'avoue que je ne le croirois pas.]

Your la page] 232. § 6.

Xuf, chr.

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tien mefme, qui aprés avoir dit qu'A v. p. 3. 4.
drien porta en triomphe l'image de
Trajan, [ ce qui ne peut avoir efté qu'en
118,] ajoute qu'il alla enfuite en la
Mefie. [Ainfi fi l'on veut fuivre Spar-
tien, on ne peut pas mettre la remise
avant 119. Dion ne parle point affez
précisément pour nous en empefcher:
Scaliger dans fes Olympiades n'a fait
que le copier : la chronique d'Eufebe
n'eft pas fort exacte. Il n'y a que l'inf-
cription de l'an 118 qui nous tienne.
Car à moins que d'y lire Cof. III. au lieu
qu'on y lit Cof. II, il n'y a pas moyen de
de dire que la remise foit pofterieure à
l'an 118.

'Eufebe met en l'an 118 la grande rexe.ad.p.341. mife des impofts faite par Adrien.'Sca Ileft affez difficile de fe determiner liger dans fon hiftoire des Olympia- fur cela.] 'Neanmoins puifqu'on re- n.C.p.13.1.b. des la met en la feconde année d'Amarque que Spartien eft peu exact à drien, qu'il conte pour la premiere de fuivre l'ordre des temps, [ nous aimons la 224 Olympiade, au lieu de la con- mieux l'abandonner en ce point,& fuiter pour la deuxieme, parcequ'il a mis vre l'infcription, comme je penfe que la mort de Trajan un an trop toft. Il l'on a fait generalement jufques ici. ] la met comme faite auffitoft aprés l'ar'Le P. Mabillon a donné de nouveau Aral. t. 4.P rivée d'Adrien à Rome: ce qu'il peut cette infcription d'une maniere un peu 486. avoir pris de Dion l. 69. p. 791. c. 'Elle differente des autres : mais il lit comme eft marquée dans une infcription faite eux Trib. pot. II. Cof. II. dans la feconde année du Tribunat, & dans le fecond Confulat d'Adrien, [ c'est à dire en 118 aprés le 11 d'aouft.] On cite fur le mefme fujet une autre infcription qui eft de fon troifieme Confulat, ['c'eft à dire de l'an 119 au pluftoft. Mais on peut avoir fait une infcription en l'an 119, pour une chofe

B. p. 210.1.

arrivée en 118.

NOTE I II.

Quelques difficultez fur la remife

d'Adrien.

& au

Pour la page

232. § 5.

791. C.

'Dion dit qu'Adrien remit ce qui Dio, 1.69. p. eftoit dû au threfor du Prince, threfor public des Romains, [ ce qui femble marquer & le fife qui comLa feule difficulté donc qui fe ren- prend tout ce qui appartenoit à l'Emcontre pour le temps de cette remife, ] pereur, & le threfor public de l'Etat. Adri.v.p.4.. 'c'eft que Spartien la met entre les cho Ainfi cette remife aura efté generale fes que fit Adrien pour appaifer le bruit pour tout l'Empire.] 'Neanmoins Sca- Euf.chr. n. p. de la mort de Palma &c. & cette mort liger reduit cela aux provinces du de- 210.1. aprés le voyage d'Adrien en Mefie con-partement de l'Empereur, fe fondant tre les Sarmates. [ Or ce voyage contre fur les termes qu'il a mis dans le texte les Sarmates n'arriva, felon Eufebe, grec de la chronique d'Eufebe, comme a.c.p.1;.1.f. qu'en 119. ] 'Cafaubon y raporte une les propres termes de cet auteur, 'par- Syne. p. 349. infcription du troifieme Confulat d'A- ceque ce font ceux de George le Syndrien, qui porte Expeditio Augufti, celle : & ces termes font, Qu'Adrien [Cela eft tout à fait conforme à Spar- remit ce que les villes qui eftoient fous

2.

210.1.

imperiales & de provinces du Senat,
[ c'eft ce qu'il ne fauroit nullement
prouver. J'Dion dit qu'Adrien mefme Dio, val.
ayant envoyé un Gouverneur de fa part
dans la Bithynie, donna en echange
la Pamphylie au Senat.

luy devoient de refte au thre for public &c. L'infcription faite fur cette remife Eur.chr. n.p. porte en effet debitum fifci ou fifcis: '& au lieu que dans Scaliger & les autres on y lit non præfentes modò fed & pofteros fuos præftitit hac liberalitate feAnal. t. 4. p. curos, le Pere Mabillon met non præsen-. tes tantùm cives suos, fed & pofteros corum &c.

486.

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,

[ Les termes de Spartien reviennent au mefme fens, mais l'expliquent davantage, & nous donnent quelque jour pour y faire revenir ceux de Dion.] 'Infinitam pecuniam, dit-il, que Fisco debebatur privatis debitoribus in Urbe arque Italia, in provincus verò etiam ex reliquiis ingentes fummas remifit. [Cela paroift fignifier qu'il remit generalement tout ce qui pouvoit luy efire dû du paffe dans Rome & dans l'Italie; & une grande Partie de ce que les provinces imperiales devoient au fifc. Ainfi le fens de Dion pourra eftre qu'il remit ce que les particuliers devoient au threfor du Princes pour les terres, les maifons &c. & ce que les provinces entieres devoient au threfor public, mais au threfor public du Prince, diftingué de celui de l'Etat. Il eft neanmoins difficile que le threfor public des Romains marque autre chofe dans Dion que celui de l'Etat. Mais il peut s'eftre brouillé, & avoir étendu à toutes les provinces ce qui n'eftoit vray que de celles de l'Empereur. ]'Spanheim femble croire que cette grace eftoit pour toutes ;'& Saumaife le foutient pofiti vement contre Scaliger. [ Que fi les remifes faites par les Empereurs fuivans ont efté faites fur le modele de celle d'Adrien, je ne croy pas qu'on trouve qu'on y ait jamais diftingué les provinces imperiales de celles du Senat. Les loix des Empereurs que nous avons fur cela font generales pour tout l'Empire.] 'Mais pour ce que pretend Saumaife, que des le temps d'Adrien il n'y avoit plus de diftin&tion de provinces

7140

Nous trouvons encore bien de la difficulté dans ce que Dion dit, J'qu'A- Dio, 1.69. på drien fixa une efpace de feize ans, de- 791, puis lequel & jufques auquel on obferveroit cette remile.[Ces paroles,dis-je, paroiffent obfcures, & je ne voy pas que Scaliger, Saumaife, & Spanheim, qui ont aflez parlé de cette action d'Adrien, les éclairciffent. S'il s'agiffoit d'impofts à lever pour l'avenir, il feroit ailé d'entendre qu'Adrien auroit ordonné qu'on ne les leveroit point depuis l'an 118 jufques en 134, mais il s'agit d'impofts déja dus.

Il me femble que les Empereurs fuivans quand ils ont fait de ces remiles, exceptoient ce qui eftoit dû depuis un certain nombre d'années. Ainfi Adrien pourroit avoir remis toutes les dettes anciennes de plus de feize ans. Mais les termes de Dion ne fouffrent guere ce fens. Ils recevroient plutoft le contraire, qui eft qu'Adrien auroit remis les dettes faites depuis feize ans, c'est à dire depuis l'an 102 jufques en 118. Mais en faifant payer les anciennes dettes, qui font les plus difficiles à débrouiller,nauroit-ce pas efté donner un fujet de chicaner & d'embarrafler bien des perfonnes? ]'C'eft neanmoins le Spart. n. c p. fens que Cafaubon, & Spanheim p. 811, ont pris: [ & il eft favorifé par un autre endroit de Dion,] où parlant d'une rio, l. 7p. remife femblable faire par M. Aurele 814. b. pour 46 ans, il femble dire que ces 46 ans eftoient joints aux feize de celle d'Adrien. [ Ainfi celle-ci aura commencé en 102, & fini en 118, & l'autre aura continué depuis 119 jufqu'à la fin de 164: de forte que M. Aurele qui faifoit cette remife à la fin de 176 ou peu aprés, aura voulu qu'on ait payé les

16. £. a.

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210.1.

Pour la page 232.96.

dettes plus nouvelles, comme les Em-
pereurs ont fait depuis. Nous difons ce
que nous pouvons fur ces endroits ob-
curs, prefts à recevoir ce que les autres
pourront trouver de mieux fondé, ou
de plus probable.

NOTE IV.

Sur un endroit de la chronique
d'Eufebe.

vinft d'Eufebe, ] 'puitque Dion nous. Dio, I. st. p.
affure que le Senat n'a jamais decerné 458. b.
les honneurs divins à aucun Empereur
vivant. [On fçait mefme qu'Antonin
eut bien de la peine à les luy faire de-
cerner aprés la mort. Eft-ce qu'on les
luy avoit oftez durant la fuite de fon
regne ? S. Jerome n'a point vu ces paro-
les dans Eufebe, puifqu'il ne les a point
traduites.] 'Et Scaliger n'a pas ofé les Euf. chr. n.p.
mettre dans fa chronique d'Eusebe.

NOTE V.

En quel temps Adrien a commencé fes
voyages.

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pas

210.1.

Pour la page 236.8.

Bir. 122.
Pagi, 121.4.

Il n'y auroit pas de difficulté, s'il eftoit vray que Trajan euft déja fait Sphan.1.9. p. une femblable remife,]'comme on le trouve dans une medaille & dans Aufone. [Car il pourroit l'avoir faite en l'an 102,feize ans avant celle d'Adrien, qui ainfi en remettant les feize années precedentes, remettoit tout.] Mais on pretend qu'il y a faute dans la medaille & dans Aufone, [ fans doute parceque] Tufchr. n.p. T'infcription qui parle de celle d'A- 'Le Pere Pagi croit qu'il ne faut drien, porte quòd unus omnium princi commencer les voyages d'Adrien des pum & folus remittendo feftertium no- l'an 120, comme a fait Baronius, mais vies millies &c. Neanmoins ce folus feulement en 121, 'à caufe d'une me- ragi, 121,5 2. pourroit-il point tomber non fur l'ac-daille du 21 avril en l'an 874 de Rome, tion en elle mefme, mais fur la quan- qui porte cir. con. ce qu'il explique cirtité de la fomme? cus conditus. [ S'il l'expliquoit circum condidit ou confecravit, fuppleant Adrianus qui eft de l'autre cofté de la medaille, cela prouveroit davantage. Car je ne voy pas pourquoi on n'aura pas pu fonder un cirque à Rome durant qu'Adrien eftoit dans les Gaules.] D'autres l'expliquent circenfes conceffi, [ ce qui ne prouve rien non plus pour le P. Pagi: & je ne comprens point la raifon pour laquelle] il rejette cette explication, qui eft de M' Valois, s'il ne veut dire que les jeux du cirque eftoient ordinaires le jour de la fondation de Rome, ce qu'il ne dit pas nettement. [ D'ailleurs les années de Rome ne fe contant pas toujours de mefme, lamedaille peut eftre de l'an 122 de J.C, auquel Adrien aprés avoir pallé l'hiver à Tarragone pourroit eftre revenu à Rome avant le 21 d'avril. Au moins nous n'avons rien dans l'histoire qui y foit contraire. Je ne voy pas neanmoins qu'il y ait de difficulté à ne mettre fi l'on veut le depart d'Adrien qu'aprés la fin d'avril 121, puisqu'en huit

[Au lieu que nous lifons qu'Adrien dechargea les Romains de beaucoup d'impofts, le texte de la chronique d'Eufebe dans l'edition d'Amfterdam en 1658, porte, p. 210, qu'il les dechar gea des impofts, ce qui ne feroit pas aifé ou à comprendre, ou à juftifier. Mais c'eft que dans cette edition on a oublié mois qui eftoit dans les plus Spart. n. Sp. anciennes, ]'comme on le voit par ce que Saumaife dit fur cet endroit : & il se lit auffi dans le Syncelle p. 349. a, [dont Scaliger a compofé prefque toute fa chronique d'Eufebe.

26. 1. f.

Le Syncelle ajoute qu'à caufe de cela le Senat fit un dieu d'Adrien. Cela donne l'idée qu'on le fit des ce temps Euf. chr. n.p. là, de fon vivant mefme ;]'& Scaliger paroift le prendre de la forte. Mais je m'étonne qu'il ait pu croire que cela

$10. I.

$ 30

mois de temps il peut bien avoir vifité
les Gaules, les armées de la Germa-
nie, l'Angleterre, & eftre enfuite reve-
nu dans les Gaules pour aller paffer
l'hiver en Espagne. Nous l'avons mis,
aprés Baronius, des l'an 120, pour don-
ner plus de temps à tous ces voyages,ne
voyant rien qui nous empefchaft de le
faire.

en cet endroit. Quelque peu exacte
que foit cette chronique, nous voulons
bien la prendre pour regle quand nous
n'y trouvons rien de contraire.] 'Mais $4.
fi pour la fuivre en ce point, nous fai-
fons demeurer Adrien à Rome jufqu'au
9 d'aouft auquel il commençoit fa cin-
quieme année, il n'y a plus de temps
pour le faire aller paffer l'hiver en Ef-

[Si nous avions quelque preuve un peu forte qu'Adrien euft fait à Rome la folennité de fa cinquieme année, nous ne voyons rien qui nous empeschaft de dire qu'il n'a commencé les premiers voyages qu'à la fin de 121, ou mefme de 122, & de reculer enfuite d'un an ou deux tout ce que nous en difons. Car nous ne voyons rien en cela de conftant ni de fixe, finon qu'il eftoit à Rome au commencement de l'an 129. V. la note 9.]

'Le P. Pagi veut que la mefme an-pagne. Le Pere Pagi le reconnoift, & née 121, Adrien ait encore fait à Rome pour cela il eft obligé de dire qu'Ala folennité de fa cinquieme année, ce drien fit la folennité de fa cinquieme qu'il fonde fur ce que Dion avant que année des les premiers mois de l'an 121 de parler des voyages d'Adrien, décrit [lorfqu'il n'eftoit encore que dans la 1.69. p. 791. c. d, les fpectacles qu'il fit quatrieme. Il faudroit une plus grande reprefenter is our unions. Car, autorité que celle de la chronique de dit le P. Pagi, die ou Natale mar S. Jerome pour nous le faire croire.] que fouvent dans les anciens les cin- 'Scaliger met la mort d'Euphrate des Hier. chr.. quiemes années. [ll eft vray que ce ter- 118, l'année mefme qu'Adrien revint P.1.1. me s'applique quelquefois à toutes à Rome ; & il croit que Dion nous y fortes de feftes: mais par cette raifon oblige. mefme il ne marque pas plus celles de la cinquieme année que les autres. Et il eft affez naturel de croire que Dion a voulu marquer ici celle qu'Adrien fit le jour de fa naiffance la premiere fois qu'il le celebra à Rome le 24 de janvier 119, ou mefme l'anniverfaire de fon elevation à l'Empire, le 11 d'aouft 118. Car Dion femble mettre tout cela l'année mefme qu'il revint à Rome. Il faut remarquer encore que quand Dion dans la fuite parle des voyages que fit Adrien, il en parle abfolument fans aucune liaison avec ce qu'il venoit de dire.Car le poft hac qu'y met le P. Pagi, n'eft point dans le grec. 'L'autre raison du Pere Pagi eft plus forte, qui eft que Dion met la mort d'Euphrate la mefme année que les fpectacles d'Adrien:& fa mort eft mife dans la chronique de S. Jerome fur l'an 121. Le P. Pagi y ajoute les recueils grecs donnez par Scaliger. [Mais ces recueils font de Scaliger mefme, & n'ont pas d'autre autorité que la fienme, ou celle des auteurs qu'il a fuivis, c'est à dire de la chronique de S. Jerome

Tom. 1 I.

NOTE VI.

Sur les divers voyages d'Adrien à
Athenes.

[Nous ne trouvons prefque rien dans
l'antiquité qui nous puiffe fervir à dif-
tinguer par années les divers voyages
d'Adrien. Ainfi nous fommes reduits
à donner quelque chofe à la conjectu-
re, & beaucoup à la chronique de S.
Jerome.

Mais cette chronique mefme nous embaraffe en faisant venir bien des fois ce prince à Athenes. Elle dit fur l'an

V v v

Four la page 1.9.59.

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19.

122 qu'il donna des loix aux Athe-prefenta fon apologie Eleufina invis Euf.chr.n.p. niens.]'ll femble donc qu'il eftoit alors fenti, fi elle a efté prefentée en 126, à Athenes. [Elle dit pofitivement fur comme on le lit dans fa chronique. l'année d'aprés qu'il y paffa l'hiver: Eleufinam invifit pourroit fignifier fimmais on le peut entendre de l'hiver plement qu'il alla voir la ville d'Eleucommencé en 122, & ainfi ce ne fera fine. Mais eftoit-ce une chofe à marqu'un feul voyage. Elle dit fur l'an quer dans une chronique? Il y avoit 125 qu'il fut initié aux myfteres d'E- fans doute efté des l'an 123, lorfqu'il y leufine &c, ce qui fe fit certainement avoit fait bastir un pont. à Athenes: & fur l'an 126, elle mar- Un autre embaras fur la chronique que que S. Quadrat luy prefenta fon de S. Jerome, c'eft que les chofes y Mier.v.ill.c. apologie:]'& il la luy prefenta felon font placées affez differemment dans S. Jerome mefme, cùm Athenis exe- les manufcrits & dans les diverfes edigiffet hiemem, invifens Eleufina, & om-tions, comme on le peut voir dans les nibus penè Gracia facris initiatus &c. notes de M' de Pontac. Mais nous fuiep.34.P.327. Elenfina facra invifenti. [1 eftoit donc vons l'edition revue par Scaliger comme encore à Athenes en 126, & il faut la plus eftimée, tant que nous n'avons qu'il y ait paffé l'hiver de 125 à 126. S. pas de raifon confiderable pour l'abanJerome marque de nouveau fur l'an donner. Et il n'eft ici queftion que de 131, qu'il palla l'hiver à Athenes. Ainfi donner à ce qu'on trouve dans les atrvoilà trois hivers qu'il y paffa felon ceteurs l'ordre le plus probable & le Pere: à quoy il faut encore ajouter l'hi-mieux fondé.] ver qui finit l'an 135, comme on le verra dans le texte. Nous n'examinons pas fi ce n'eft point un peu trop. C'eft un auteur ancien qui le dit, & nous ne voyons rien de pofitif qui y foit contraire, finon que nous croyons devoir avancer d'un an le voyage qu'il met

en 131.

125 de J. C.]

NOTE VII.

Sur les Confuls de l'an 126.

Pour la page 241.59.

'Scaliger dans fa chronique greque Euf. xe .p. d'Eufebe met l'initiation d'Adrien des 211. 123, & ne met rien dutout fur 125. [11 a peuteftre voulu fuivre le Syncelle p. 349, qui ne diftingue pas les années.] 'Dans fon hiftoire des Olympiades, il add. p. 342. ne marque qu'un voyage d'Adrien à Athenes, dans lequel, dit-il, il vit les Je ne fçay neanmoins s'il ne fe feroit myfteres. Il le met fur la premiere anpoint un peu brouillé. Car il dit fur l'année de la 226 Olmypiade, [qui eft l'an 131, qu'Adrien Eleufinam invifit. Cet invifere qui vient du grec ilver, ἐπιπλεύειν, fignifie t-il autre chofe qu'eftre initié? Et pouvoit-on eftre initié plufieurs fois aux mefmes myfteres? Cependant 'Le premier Conful de l'an 126 eft Fert.V, p.19.c. Adrien eftoit initié à ceux d'Eleufine nommé fimplement Verus par Capides 125. Jam inviferat Elenfina. Neantolin, S. Profper, & Caffiodore. L'Amoins peuteftre que S. Jerome a vou-nonyme de Culpinien p, 350. b, & Idalu dire en 131, qu'il avoit affifté & par- ce, ajoutent qu'il eftoit Conful pour la Euf.chr.n.p. ticipé à ces myfteres, '& on pretend troifieme fois: 'L'ancien catalogue des Boll. apr.t.. qu'à l'égard des myfteres d'Eleufine on Papes dit la mefme chofe : & il y faut P. 21. 2. diftinguoit entre uveda & imolever, joindre la chronique d'Alexandrie, le dernier eftant plus que l'autre, & ne quoiqu'elle l'appelle Severe : ce qu'elle s'accordant que plufieurs années aprés. fait encore en d'autres endroits.[Il y a [De forte que la faute de S. Jerome fe- donc toute apparence que c'eft Annius. roit d'avoir dit que Saint Quadrat luy Verus ayeul de M. Aurele, ] 'que nous Dio, 1. 69. p.

214.215.

737. b.

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