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P.221.a.

bi fert. ad Sc. 4.p.87.b.

Pers. V.P.19.C.

Onu. in faft. favons avoir efté trois fois Conful.'Ce- | l'année: ce qui cit aflez étrange. Nous pendant Onuphre l'entend d'un Vefluivons neanmoins Onuphre, puifque pronius Candidus, qu'il croir s'eftre ap- Baronius, Goltzius, & plufieurs autres Juli v p.2. pellé Verus'fur un feul endroit où d'au le fuivent: & le Cardinal Noris n'y tres lifent Vetus, qu'on ne trouve point corrige rien.]'Dans fon ouvrage fur les epo.p.412.a. avoir efté Conful plus d'une fois; & epoques des villes de Syrie, il cite une qui eftoit encore vivant, & en état d'a- infcription qui porte Marcell. & Celf. gir aprés la mort de Pertinax, [c'eft à 11. Cof. & il croit que pour accorder dire 67 ans aprés ceci.] toutes chofes, il faut reconnoiftre que 'Le fecond Conful eft appellé Bibu- Balbus avoit auffi le nom de Marcellus par Capitolin, Ambibulus par l'an-lus. [Le P.Petau s'eloigne un peu d'Ocien catalogue des Papes, & par l'Ahuphre; mais je penfe que ce n'eft qu’unonyme de Cufpinien. Idace met Am-ne brouillerie de copifte. Il faut ueanbigulus, la chronique d'Alexandrie moins remarquerque dans Gruter qui Grut.p.574. Amphigulus, S. Profper & Caffiodore raporte la mefme infcription toute enNor. ep.conf. Ambiguus. 'Tous ces noms peuvent tiere, au lieu de Gallo on lit CN. LO. aifément n'avoir efté formez que par [Jen'y voypas bienmefme que ces Concorruption de celui d'Ambibulus, qui fuls du mois de decembre, doivent le fe lit dans une infcription de cette an-raporter à l'année du Confulat de Celnée. Nous en avons deux autres d'un fus & de Balbus. Mais je m'en raporte L. Varius Ambibulus : & comme ce aifément à Onuphre, qui eftoit habile nom n'eft pas ordinaire, il y a lieu de en ces fortes de chofes.] croire que c'est le Conful de l'an 126, 'Quintus Julius Balbus & P.Juventius Di... ou quelqu'un de la mefme famille. Celfus fe trouvent joints auffi dans un arreft du Senat rendu le 14 mars fous

P. 79-81.

Pour la page 242. $10.

17.

NOTE VIII.

Sur les Confuls de l'an 129. [La chronique d'Alexandrie & ce marquent pour les Confuls de l'an 129, Celfus & Marcellus. On y peut joindre S. Profper & Caffiodore qui mettent Marcellin au lieu de Marcel. Il y a faute fans doute dans l'Anonyme de Cufpinien qui met Marcellus II. & Nor, faft.p. Marcellinus, J'ou une feconde fois Marcellus II. felon l'edition que le Cardinal Noris vient de nous donner de cet Anonyme. [Mais tout cela s'eloigné bien de l'infcription raportée par Onuphre p. 221. d, où l'on voit que le 18 fevrier de la 12° année d'Adrien, P. Juventius Celfus II. & Q. Julius Balbus eftoient Confuls, & que le 25 decembre Marcellus & Gallus l'eftoient en leur place: [de forte qu'il femble que les auteurs des faftes fe foient accordez à joindre l'un des Confuls ordinaires avec un autre fubrogé tout à la fin de

4.

20.1.174.

[ocr errors]

Adrien, [où il y a neanmoins de l'embaras. En voici les termes.] Pridie idus Ida-martias, Q. Julius Balbus, & P. Juventins Celfus, Titius Aufidius, Oenus, ou comme lit Onuphre, Arrius Severianus Confules verba fecerunt de his &c. 'D'autres lifent T. Aufidius, & Ar- onu. in fakt. rius Severianus. [ Qu'est-ce que c'eft P.221.c Nor que ces quatre Confuls? Si Aufidius & Severianus n'eftoient que defignez, comme on l'a mis à la marge, pourquoi les nomme t-on abfolument Confuls, fans les diftinguer de ceux qui l'eftoient actuellemeut? On voit dans Pline que les Confuls defignez opinoient les premiers. Mais voit-on nullepart qu'ils propofaffent les affaires; & furtout quand les Confuls en charge eftoient prefens? Pourquoi Marcellus & Gallus defignez comme eux ne font-ils pas nommez avec eux? Eftoient-ils tous deux abfens, eux qui devoient estre à la tefte du Senat, furtout fous un Prince .Vvv ij

P. 221. C.

exact & regulier comme Adrien ? J'ai- | propofé par écrit le 3 mars precedent.
[Nous favons bien qu'il y a de la dif-
ficulté dans cet arreft, comme nous
venons de le dire : on pourroit peut-
eftre croire auffi qu'Adrien a efté plu-
ficurs fois à Alexandrie dans le temps
qu'il a paffé en Egypte, & que les me-
dailles de fa quinzieme année font de
la derniere fois qu'il y eft venu. Mais
je ne croy pas que l'autorité de la chro-
nique d'Eufebcou de S. Jerome vaille
la peine de faire violence aux auteurs.
Il ne feroit pas mefme aifé de croire
qu'Adrien euft paffé deux ans entiers
en Egypte.]

Onu. in faft. merois mieux croire 'avec Onuphre
que c'eftoient les Confuls fubrogez
depuis le premier de mars. Mais je
voudrois qu'Onuphre nous euft dit
pourquoi Balbus & Celfus font nom-
mez avec eux, & avant eux. Eft-ce que
les Confuls ordinaires agiffoient &
parloient durant toute leur année com-
me Confuls, mefme avant les Confuls
fubrogez en charge? C'auroit efté un
privilege bien confiderable; mais je ne
fçay point qu'il ait efté remarqué nul-
lepart, ni par les anciens, ni par les
modernes.]

Pour la page 242.10.

NOTE IX.

'Le P. Pagi pretend qu'Adrien eftoit Pagi.128. §2. affurément en Egypte des 128, à cause d'un grand nombre de medailles de diverfes villes d'Egypte & de Syrie da

Temps du dernier voyage d'Adrien en Orient, & de la revolte des Juifs. [La chronique de S. Jerome marquetées de fa onzieme année. [ Cela proula mort d'Antinous fur l'an 129. Il eft veroit, fi ces medailles avoient advencertain qu'elle arriva lorfqu'Adrien tus Augufti, comme celles de la quineftoit en Égypte ainfi il y eftoit felon zieme. Mais le Pere Pagi ne dit point ce Pere en 129. C'eft ce que Scaliger a qu'elles aient ni ces mots, ni aucune fuivi dans fon hiftoire des Olympia- autre marque de la venue d'Adrien.] Pagi, 131.9 3. des, p. 342. 1.]'Cependant on trouve plufieurs medailles qui joignent l'entrée d'Adrien à Alexandrie avec fa quinzieme année, L., qui ne commence que le 11 d'aouft 131. [Il ne peut donc eftre venu à Alexandrie que fur la fin de l'an 131: & on ne peut pas prefumer qu'il ait efté longtemps en Egypte fans venir à Alexandrie, qui y eftoit le plus digne objet de fa curiofité & de fes foins. Il eft mefme difficile d'ailleurs de croire qu'il fuft en Egypte des 129.]'Car il n'y vint qu'aprés avoir traversé la Grece, l'Afie, & la Syrie, y avoir conferé avec les Rois voifins, & y avoir fait bien des chofes : '& il eftoit encore à Rome au commencement de 129. C'eft ce qu'on voit par Dig.s. t. 3. 1. l'arreft du Senat' rendu le 14 de mars, fous les Confuls Q. Julius Balbus, & P. Juventius Celfus, [qui font ceux de Fan 129] cet arreft ayant efté donné fur ce que l'Empereur Adrien avoit

'Le Cardinal Noris croit qu'on peut Nor.epo. p. tirer d'une medaille de Gaza, qu’A- 422. f. drien vint en cette ville en l'an 130, avant la fin d'octobre: [ Et il n'eft pas impoffible qu'il foit venu des ce temps: là jufques à Gaza en vifitant la Syrie & la Palestine ; & que neanmoins les affaires de ces provinces ou d'autres raifons l'aient empefché de venir en Egypte avant le mois d'aouft 131.

Adri.v.p 7. a. b.

Nor.epo. p.

421.

20. p. 174.

Il peut mefme fen bler neceffaire de dire qu'Adrien n'eft venu en Egypte que vers le milieu de 132, à la fin de fa ise année, & qu'il n'en eft parti que fur la fin de 133.]Car nous avons une let- Vopifc.v.Sut. tre de ce prince raportée par Phlegon, P.245.a.c adreffée à Servien; & c'eft indubitablement à Servien fon beaufrere;] puifqu'il luy parle de fa fœur. Il luy mande par cette lettre des nouvelles de ce qu'il avoit vu à Alexandrie:[Ce n'eftoit donc pas plufieurs années, ni mefme apparemment plufieurs mois aprés en eftre

795.c.

forti.]Cependant il donne à Servien le | dination de S. Marc, qui en fut fait le
525
titre de Conful: Serviano Cof. [& per- premier Evefque d'entre les Gentils,
fonne ne met le Confulat que Servien parcequ'Adrien avoit défendu à tous
fon beaufrere eut fous fon regne qu'en les Juifs d'y mettre le pié. On lit les
l'an 134. La lettre eft donc de 134, & mefmes chofes dans le texte grec de la
il faut qu'Adrien n'ait quitté Alexan- chronique d'Eufebe.
drie qu'en l'an 134, ou au plustost à la
fin de 133. Nous ne voyons aucune re-
ponse à faire fur cela, à moins qu'on
que l'on donnoit le titre de
Conful à ceux qui l'avoient efté une
fois lors mefme qu'ils ne l'eftoient
plus. Car Servien avoit efté déja deux
fois Conful fous Trajan. Cela se pra-
tiquoit certainement à l'égard des Em-
pereurs; mais pour les particuliers, je
ne fçay fi l'on en trouveroit des exem-
ples.

ne dife

134 ›

Mais quoiqu'il foit difficile de ne faire commencer la revolte des Juifs qu'en 134, je ne sçay neanmoins s'il ne vaut point encore mieux le faire, que de dire que Servien ait efté qualifié Conful lorfqu'il ne l'eftoit pas. Adrien peut avoir quitté l'Egypte des 133, & la Syrie des les premiers mois de pour aller paffer le refte de l'année dans 'Afie, peuteftre dans le Pont, dans la Thrace, dans la Macedoine, & enfin à Athenes. On peut donc commencer la revolte des Juifs des le primtemps de l'an 134, lorfqu'Adrien quitta la Syrie. Cela s'accordera affez bien avec ] ce qu'Eufebe cite d'Arifton de Pella Eur. 1. 4. c.6. [auteur du mefme temps, ]que la re eftoit dans fon plus grand feu,nxaguerv,en la 18 année d'Adrien, [ qui finit

au

P. 118. c. d.

794. b. c.

Il faut neanmoins fe contenter de cette folution, fi l'on ne peut pas faire demeurer Adrien à Alexandrie jufqu'à la fin de 133. Et il paroift difficile de croire qu'il y foit demeuré jufque là, non parceque S. Jerome met fur l'an 131 qu'il paffa l'hiver à Athenes, & qu'il y fit l'année suivante divers bafle 10 d'aouft 135. 'Elle eftoit déja fort Dio, L. 69. p. timens, ce qu'on trouve auffi en partie violente lorfqu'Adrien en écrivoit dans le grec de la chronique d'Eufebe; Senat ; [& ainfi avant qu'il fuft retourmais à caufe de la guerre des Juifs.] né à Rome, J'où il eftoit le 3 may 135, Pagi,136, § Dio, 1. 69. p. 'Cette guerre ne commença que lorf- fi nous ne difons qu'il écrivoit de fa qu'Adrien eut quitté l'Egypte & la Sy- retraite de Tivoli. La tradition des rie, & qu'il fe fut eloigné de l'Orient. Juifs qui la faifoit durer trois ans & Hier.in Dan. Elle a duré trois ans & demi felon la demi, n'eft pas ce femble une preuve tradition des Juifs. [Si donc Adrien bien confiderable: S. Jerome mesme eftoit encore en Egypte à la fin de 133, qui la raporte, ne donne que deux ou elle n'aura pu commencer que fur la trois ans à la guerre dans fa chronique: fin de 134, & elle n'aura fini qu'avec & je penfe que cela fuffit pour ce que l'an 137. Or je ne fçay fi les fix mois dit Dion,] 'que ce ne fut pas une guer- p. 793. c. qu'Adrien a vécu en 138, toujours mare de peu de temps. [Elle peut donc lade à Tivoli, eft un temps bien pro- avoir fini des 136, ou dans les premiers pre, & affez long, pour y mettre le mois de l'an 137, plus d'un an avant la baftiment de la nouvelle ville de Je- mort d'Adrien, qui quoique malade rufalem, & les autres chofes qu'on ne laiffoit pas d'agir. Et ce temps luy a trouve qu'il a faites aprés cette guerre. til pas pu fuffire non pour achever de Il faudroit alors renoncer bien abfolu-baftir fa ville d'Elia, mais pour en ment à la chronique de S.Jerome, qui donner tous les ordres, & en faire commarque le commencement de la guer-mencer l'execution?

9.p.595.b.

ze en 132, & fa fin en 134;& en 135 l'or- Il ne faut pas diffimuler un emba

V vv iij

118.c.d.

8.p.252.b.

ras que forme ici le fiege de Bitther.] Euf1.4.6.6 p. 'Selon ce qu'Eufebe cite d'Arifton de Pella, cette place fortifiée par les Juifs, fut ou affiegée ou prife par les Romains en la 18e année d'Adrien, Hier in zac. [finie le 10 d'aouft 135,] '& puifque S. Jerome dit qu'elle fut prife au mois d'aouft, [il faut que ç'ait efté pour le pluftard au commencement d'aouft 135, ufp.118.c. n'y ayant pas d'apparence, l'quoique le fiege ait duré longtemps, [ de le faire commencer en ce temps là pour le faire finir un an aprés, au mois d'aoult 136.] 'Il femble felon Eufebe que fa prife ait fini la guerre, [ comme la prise de Jerufalem avoit terminé l'autre fous Tite: & fi cela eft, il fera bien difficile de ne la faire commencer qu'en 134, puifqu'elle n'auroit duré qu'environ quinze mois. Il faudra donc dire ou qu'Adrien écrivoit à Servien en 134, comme fortant d'Egypte, quoiqu'il en fuft forti un an au moins auparavant, ou qu'il luy a écrit avant 134, & qu'il le qualifie Conful parcequ'il l'avoit efté autrefois.

des perfonnes habiles fur toutes ces dif-
ficnltez; mais en l'attendant, nous
croyons nous devoir arrefter à la lettre
d'Adrien, & au Consulat de Servien
en 134]

Onu in faft.

'Scaliger met cette lettre des l'an 132, Eufchr.up. auquel, dit-il, Sentius Augurinus & 200 Arrius Servianus eftoient Confuls. [Je ne trouve nullepart que le collegue d'Augurin foit nommé Servien. On lit Sergien dans S. Profper & Caffiodore : Culpinien p. 351. b, ne dit point que fon Anonyme change rien; ] '& quoy qu'Onuphre en cite Severien, l'edition du Cardinal Noris porte Sergien. [Idace, & la chronique d'Alexandrie p.598. ont la mefme chofe. Quand on voudroit dire qu'il faut Servien, on ne trouve point qu'il fuft Conful pour la troifieme fois, comme il le faut dire du beaufrere d'Adrien, & comme on le trouve de Servien Conful en 134.

20

a Not, faft.p.

17.

Au contraire le P. Pagi, qui n'a pas pris garde à ce qu'Adrien dit de fa four dans cette lettre, veut qu'il l'ait écrite en 136 à un Servien alors Conful fubreMais dans la verité Eufebe ne femble gé, different de fon beaufrere, à caufe finir la guerre à la prife de Bitther, que qu'il y parle de Verus fon fils; [c'eft à parcequ'il n'en raporte aucun autre dire qu'il parloit comme fortant d'Aevenement particulier. Et ainfi je ne lexandrie deux ou trois ans au moins croy pas que rien nous empefche de aprés qu'il en eftoit parti. Je pense que croire que la guerre continua encore cela fuffiroit, quand nous ne ferions un an depuis, & davantage; les Juifs point fixez à l'an 134 par le Confulat ayant bien pu fe défendre encore long-de Servien, pour dire qu'il appelle Dio, l. 69. p. temps l'dans les cinquante chafteaux Verus fon fils, parcequ'il l'aimoit tous confiderables qu'ils poffedoient deflors comme fon fils, ce qui paroift felon Dion. [On pourroit peuteftre affez par Spartien, quoiqu'il ne l'air dire qu'Arifton ne commençoit les an- adopté qu'en 135 ou 136.] nées d'Adrien qu'au premier janvier d'aprés la mort de Trajan ; felon quoy le fiege de Bitther aura pu commen- Qu'il n'y a pas de preuve qu'Adrien air cer à la fin de 135, lorfque felon ce concommencé en 121 le temple de Rome. te, la 18 année d'Adrien couroit enco- 'M' Valois dit qu'Adrien commença Amm. . p. re, & durer jufqu'au mois d'aouft 136. en l'an 874 de Rome, le temple qu'il fit Mais il n'eft pas aifé de croire que l'ar-baftir à la Fortune de cette ville; quanmée Romaine ait paffé huit mois & do, dit-il, & Natalem urbis Roma setout l'hiver devant une placé. lebravit, vocarique fanxit eum diem, qui antea Parilia eras dictus. [Je ne

794. a.

Nous voudrions avoir le fentiment

NOTE X.

Pour la page 242. $10.

121.

n'eftoit point de qualité à eftre Con-
ful. [Pour l'autre Conful il paroift que
c'eft par une fimple conjecture qu'O-
nuphre luy a donné le nom de Pom-

voy point que cela puiffe fignifier au-
au
tre chofe, finon qu'Adrien fit appeller
Natalem Urbis le 21 d'avril, qu'on
appelloit auparavant Parilia.] 'Le Pere

Pagi,an 121. Pagi le prend en ce fens, & le fuit peien plutoft que celui de Pontien. Et fans y trouver aucune difficulté. [Ce-il cuft mieux réuffi à choisir le dernier,] pendant puifque le 21 d'avril a tou-'puifqu'on trouve dans une infcription p.83. jours efté regardé comme le jour de la Pontiano & Atiliano Conff. C'est donc fondation de Rome, j'aurois bien de à cela qu'il faut s'arrefter. [Et il eft afsez la peine à croire qu'il n'ait efté appellé vifible que les autres noms ne font que natalis urbis que depuis Adrien, & qu'il des corruptions de ceux-ci, hors ceux ait falu une ordonnance de ce prince de Lupercus & de Rufus, qui peuvent pour luy faire donner ce nom. Ce qui avoir efté de feconds noms des mefmes eft certain, c'eft qu'Athenée cité fur perfonnes : & c'eft ce que nous avons cela par Mr Valois, ne dit autre chofe, cru devoir fuivre fur l'autorité d'Idace finon que] 'Parilia eftoient appellez & de l'Anonyme. Mais la chronique Romana fupp. fefta depuis qu'Adrien d'Alexandrie ne nous a pas paru affez avoit bafti le temple de la Fortune de confiderable pour attribuer un fecond Rome. Auffi dans la feconde edition Confulat à Pontien: Que fi l'on voudes notes de M Valois p. 132, on a misoit dire que c'est le mefme Pontien vocarique exinde Romana fanxit eum qui avoit efté Conful en l'an 131, il ne diem c.[Mais en lifant ainfi, il n'y a faudroit plus l'appeller Lupercus, mais plus de preuve que le temple de Rome Servius Octavius Lænas JLe Cardinal p. 193. ait efté commencé l'an 874 Car je ne Noris fe contente des noms de Pontiavoy pas que M Valois ait eu d'autre nus & d'Atilianus. fondement de le dire, que la medaille où il trouve anno DCCCLXXIV. nat. urbis &c.

Athn.1.8.p. 361. f.

Pour la page 2.50. $13.

NOTE XI.

NOTE

XII.

Sur le nom de Verus donné à Ælius
Cafar.

Pour la pago 253.913.

Sur les Confuls de l'an 135. [Nous donnons d'ordinaire le nom [Les Confuls de l'an 135 font, felon de Verus, comme fait Spartien, à L. la chronique d'Alexandrie, Pontianus Ceionius Commodus, nommé Ælius II. & Aquilinus; felon S. Profper & depuis qu'il eut efté adopté par Adrien, Caffiodore, Pompeianus & Attilianus Cela nous oblige de remarquer la difou Acilianus, comme lit Onuphre; ficulté que le Cardinal Noris fait fur felon Idace, Pontianus & Aquiliņus ce nom.] 'Car il pretend que ce Com- Nor.ep.comf Rufus; felon l'Anonyme de Cufpinien, mode ne l'a point eu dutout, puifqu'il P.48. Onu. in fat Lupercus & Atticus. J'De toutes ces opine le prend jamais dans les fastes ni nions differentes, Onuphre a fait Pom-dans les infcriptions, foit avant fon peianus Lupercus, & L. Julius Atticus Acilianus. Il fonde le dernier fur une infcription, qui feroit plus affurée s'il y avoit trouvé le nom de Rufus au Nor. ep.conf. lieu de Julius.'Mais on affure de plus

P. 101. C f

P.8+.

adoption, foit aprés ; & puifque fon
fils ne l'eut qu'en devenant Augufte,
Marc Aurele le luy ayant donné alors
comme un nom qui venoit de luy
mefme, & non de la famille des Ceio-

306.

qu'il y a ajouté le nom d'Atticus quines 'Le P. Pagi répond que les Ro- Pagi, ad, p..
n'y eft point, & qu'il paroift par l'inf-mains avoient alors des noms propres
cription mefme que ce Jule Acilien qui ne paffoient point dutout à leurs.

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