Satires et oeuvres diverses |
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Términos y frases comunes
affez aifément ainfi Alcippe apelle Apollon auffi Auffi-tôt Auteur avoit beau bien-tôt bleffe Brontin C'eft C'eſt Cenfeur chanter Chapelain chofe Ciel Clélie cœur confeils Cotin deformais déja Dieu difcours DIOGEN Docteur doux Ecrits efprit Eft-ce encens enfin EPITRE eſt étoit fage faint falut fang fans ceffe faux fçai fçais fçait fçavant fçavoir femble fens fert fervir feul fiécle foi-même foin foit font fouffrir fous fouvent frape ftile fuis fuiv fujet fureur gloire grace groffiers hazard Héros Homére Horace illuftre j'ai jamais jour jufqu'à jufte Juvenal l'amour l'efprit l'Eglife laiffe loix long-tems loüer main MINOS Monfieur Mufe n'eft n'eſt neuf Sœurs Ouvrage paffer paffion Parnaffe penfer Pindare plaifir plaifirs plein PLUTO plûtôt Poëme Poëte Poëtique pouffer prefent Prélat premiére qu'un raifon refte rien rimer Satire ſes tems Topinamboux toûjours trifte vains vertu veux vice vifage viſage voit yeux zèle
Pasajes populares
Página 222 - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence, De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain, Ou le Temps qui s'enfuit une horloge à la main ; Et partout des discours comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle, iront chasser l'Allégorie.
Página 215 - D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi , pour nous charmer, la Tragédie en pleurs D'OEdipe tout sanglant (') fit parler les douleurs, D'Oreste parricide exprima les alarmes , Et, pour nous divertir, nous arracha des larmes.
Página 48 - Ne fait point appeler un aigle à la huitaine ; Jamais contre un renard chicanant un poulet Un renard de son sac n'alla charger Rolet...
Página 215 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Página 203 - Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque. Ce poète orgueilleux, trébuché de si haut, Rendit plus retenus Desportes et Bertaut.
Página 213 - Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Página 246 - S'engraissaient d'une longue et sainte oisiveté ; Sans sortir de leurs lits, plus doux que leurs hermines, Ces pieux fainéants faisaient chanter matines, Veillaient à bien dîner, et laissaient en leur lieu A des chantres gagés le soin de louer Dieu...
Página 57 - Sont de ce fol espoir honteusement déçus. Combien, pour quelques mois, ont vu fleurir leur livre, Dont les vers en paquet se vendent à la livre! Vous pourrez voir un temps vos écrits estimés Courir de main en main par la ville semés: Puis de là, tout poudreux, ignorés sur la terre, Suivre chez l'épicier Neuf-Germain et La Serre...
Página 32 - Mais fussiez-vous issu d'Hercule en droite ligne, Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.
Página 161 - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.