olide, do AN. 1530. XXI. biles & à des personnes de pieté & d'érudition pour Cette réponse ne contenoit qu'une réfutation, ar- y VOIC senci : oligus 205 ; # upres 1 s d'una as sich spread TOUT : conte? quer alqu'a , 001 a Fant DINIU 25 han bile noient le peché originel , la confession, la pénitenAn. 1530. ce, tout ceci ne regardoir que la premiere partie de la confession. Quant à la seconde partie composée de sept articles, où les Proteftans traitoient d'abus la communion sous une seule espece, le célibat des prêtres,les cérémonies de la mesle , les messes privées, le sacrifice de la messe, les veux monastiques , l'abstinence des viandes,les jeunes, la confession auriculaire,& d'autres. L'on soutient dans la réfutation que ce ne font point des abus, mais de saintes pratiques de religion, qu’on établit par l'écriture sainte & Ia tradition. On reconnoît néanmoins qu'il peut s'y être glissé quelques abus qui demandent une reforme;& l'empereur promet d'employer tous ses foins & toute son autorité pour la procurer. Enfin l'on concluoit , en marquant qu'on esperoit que les Protestans rentreroient dans le sein de l'église, puisqu'ils paroiloient déja d'accord avec les Catholiques sur plusieurs points quiétoient auparavantcontestés.Quand la lecture en fut faite , l'empereur fouscrivit fans peine à cette refucation,& tous les princes Catholiques suivirent son exemple. On voulut obliger les Luthériens à faire la même chose; mais l'électeur de Saxe dit, au nom des princes de son parti , qu'ils étoient disposez à faire tout ce qu'ils pourroient en conscience, pour se réünir sur le fait de la religion ; mais que pour se re-. tracter, il falloit qu'on leur prouvât leurs erreurs par l'écriture sainte ; que si l'on souhaitoit d'eux une plus ample explication, ils étoient prêts de la donner ; à quoi ils se croyoient obligez , puisqu'on avoit approuvé quelques articles deleurdoctrine & rejetté les autres, d'où ils concluoient qu'on ne pouvoit pas ܪ AN. 1530. XXII. Départ du land de la diére. Sleidan in comm. leur refuser une copie de la réfutation qu'on venoit Le lendemain,qui étoit le fixiéme d'Août, le lant- conferer avec un pareil nombre choisi entre les Protestans. Ceux qu'on no mma de la part des orthodoxes, furenclévêque d'Ausbourg, Henri duc de Brunswick , deux de les Protexans jurisconsultes, dont l'un étoit chancelier de l'archevê- sleid. 1.7.p. 217. que de Cologne, & l'autre du marquis de Bade; enfin 6. feqo trois chéologiens , fçavoir Jean Eckius qui avoir déja XXIII. Conférence à Ausbourg les Catholiques entre hoc an. p. 209. 210. spond, hoc ann. n. 6. donné de grandes preuves de son érudition & de fon An. 1530. zéle pour la foi , Jean Cochlée , qu'on nommoir le Coukleus in ait: Aleau de l'hérésie , & Conrad de Wimpina, qui étoit professeur en théologie à Francfort sur l'Oder. Du parti des Protestans étoient George de Brandebourg, Jean Frideric de Saxe , deux jurisconsultes , trois théologiens, sçavoir Philippe Mélanchton, Jean Brentius & Erad Schnepf. La conférence se tint un dimanche septiéme du mois d'Août dans le chapitre de l'église cathédrale d'Ausbourg : & quand tous furent assemblez, l'éle. cteur de Brandebourg fit aux six princes Proteftans un discours fort & pathétique , pour les engager 2 . satisfaire l'empereur, en se réunissant sur la foi avec les autres princes & membres de l'empire, & à renoncer à leur confession, parce qu'il étoit à craindre,s'ils s'opiniâtroient à demeurer dans leurs erreurs, que l'Allemagne n'en souffrit, par les tions que leur division y causeroit . Les Protestans dans cette premiere conférence ne répondirent rien; mais deux jours après Gregoire Bruck parla pour eux & se plaignit premierement des menaces qu'on avoit faites aux princes, ensuite il s'étendit sur quatre articles, dont le premier étoit que l'empereur n'avoit pas donné une audience suffisante aux Protestans , suivant la teneur de l'édit. Le deuxiéme ; qu'on ne leur avoit promis une copie de la réfutation de leur confeslion qu'à des conditions tout-à-fait onéreuses. Le troisiéme , qu'ils ne pouvoient approuver cette réfutation sans blesser notablement leur conscience, d'autant plus qu'ils ne l'avoient pas vûë. Le quatriéme,que dans la derniere diére impérialetenuë à Spire; guerres & les fedi, ز XXIV. Reponse des 210. feq. l'on avoit promis & même arrêté, qu’on assembleroit Il leur déclara qu'on n'avoit agi avec eux que · V iij |