Mademoiselle Rachel et l'avenir du théâtre françaisRousseau, 1839 - 234 páginas |
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Pasajes populares
Página 149 - Rome, l'unique objet de mon ressentiment! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore! Puissent tous ses voisins ensemble conjurés Saper ses fondements encore mal assurés!
Página 153 - Toujours je vous croirais incertain de ma foi, Et le tombeau, Seigneur, est moins triste pour moi Que le lit d'un époux qui m'a fait cet outrage, Qui s'est acquis sur moi ce cruel avantage, Et qui, me préparant un éternel ennui, M'a fait rougir d'un feu qui n'était pas pour lui.
Página 150 - Saper ses fondements encor mal assurés! Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers. Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de -ses propres mains déchire ses entrailles; Que le courroux du ciel allumé par mes vœux Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux!
Página 72 - La plupart , emportés d'une fougue insensée , Toujours loin du droit sens vont chercher leur pensée. Ils croiraient s'abaisser, dans leurs vers monstrueux , S'ils pensaient ce qu'un autre a pu penser comme eux.
Página 150 - Que cent peuples , unis des bouts de l'univers, Passent , pour la détruire , et les monts et les mers ; Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles , Et de ses propres mains déchire ses entrailles ; Que le courroux du ciel , allumé par mes vœux , Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux...
Página 46 - Je suis ambitieux; tout homme l'est sans doute; Mais jamais roi, pontife, ou chef, ou citoyen, Ne conçut un projet aussi grand que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre, Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre : Le temps de l'Arabie est à la fin venu.
Página 78 - J'avais droit d'être par vous traité Comme une Majesté par une Majesté. Vous êtes roi, moi père, et l'âge vaut le trône. Nous avons tous les deux au front une couronne Où nul ne doit lever de regards insolents, Vous, de fleurs de lis d'or, et moi, de cheveux blancs.
Página 43 - Faut-il mourir, madame ? et si proche du terme, Votre illustre inconstance est-elle encor si ferme, Que les restes d'un feu que j'avais cru si fort Puissent dans quatre jours se promettre ma mort...
Página 77 - Sire, je ne viens pas redemander ma fille; Quand on n'a plus d'honneur, on n'a plus de famille. Qu'elle vous aime ou non d'un amour insensé, Je n'ai rien à reprendre où la honte a passé. Gardez-la.
Página 79 - Charles-Quint, dans ces temps d'opprobre et de terreur, Que fais-tu dans ta tombe, ô puissant empereur? Oh! lève-toi! viens voir! — Les bons font place aux pires. Ce royaume effrayant, fait d'un amas d'empires, Penche... Il nous faut ton bras I au secours, Charles-Quint!