Imágenes de páginas
PDF
EPUB

M. BABO eft auffi l'Auteur d'un Drame Allemand, qui a pour titre : Les Romains en Allemagne.

Le Chevalier DE STEINSBERG, qui habite actuellement Berlin, a donné en 1781, un Volume de Drames, & Miff Nelly Randolph, Tragédie en trois actes.

En 1782, des Critiques de Sermons.

EXTRAIT d'une Lettre de l'Auteur de la Tragédie d'Otto de Wittelsbach, à M. de CALANDRINI, Général d'Artillerie, à Genève.

C'EST d'après plufieurs Hiftoriens Allemands, que j'ai

donné le nom de Kallheim au vengeur de l'Empereur Philippe de Souabe, en 1208; je fuis cependant d'autant plus porté à croire que c'eft la même perfonne que cet Arrigo de Calandinus, dont parle Muratori, que le favant Aventin, dans fes Annales Boiorum, l'appelle Henricus Calantinus Comes, & que la lettre D, employée par les Italiens, eft ordinairement changée en T dans la Langue Allemande, que je ne connois point en Allemagne de Comitatus Calanrinus, ou de Grafschaft. Ainfi, de ce qu'il eft nommé Comte, il eft vraisemblable que c'étoit un étranger, tel que votre ancêtre Henricus de Calandrinus, nommé il Tedefco; Général de l'Empereur. Henri VI, dans les guerres de Naples, en 1195. Puifqu'il pofsédoit, de même que Philippe, des domaines confidérables en Etrurie & Lunegiane, où ils avoient tous les deux été élevés, votre Henricus doit avoir été compagnon d'armes de Philippe, l'avoir accom pagné en Allemagne, y avoir été reçu avec diftinction ; & fon empreffement à tirer vengeance du meurtre de fon bienfaiteur, m'affermit dans cette opinion. S'il eft vrai, comme on me l'affure, que ma Tragédie fera traduite en François, on pourroit y joindre cette explication, perfuadé que des recherches dans cette matière importante, pourront donner une folution plus pofitive, je ferois charmé, Monfieur, d'y pouvoir contribuer.

[blocks in formation]

LOUIS, Duc de Baviere.

LUDMILLA, fon Epoufe.

OTTO DE WITTELSBACH, Comte Palatin

de Baviere.

HENRI D'ANDECHS,

ECKBERT,

'}

Freres d'Otto.

LE COMTE HENRI DE KALLHEIM. LE CHEVALIER FREDRIC DE REUSS. WOLF, Ecuyer d'Otto.

LE COMTE WENZEL, Ambaffadeur de Bohême.

HENRI TROUCHSESS DE WALDBOURG. JEAN WALLRICH, Héros d'armes de l'Empire. UN INTENDANT de Frédric de Reuff. CONRADE & un autre Habitant d'Aicha. DES FEMMES DE CHAMBRE. CHEVALIERS, SOLDATS, GARDES-DUCORPS, DOMESTIQUES.

[ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

(A BRAUN AW.)

WOLF, Ecuyer d'Otto, feul. HM! hm! Que ne voit-on pas dans la vie ! Un Duc Louis épouser Ludmilla! La veuve de fon ennemi, de Bogen, par qui la Baviere a été fi malheureuse! Parente d'Ottokar, ennemi déclaré de l'Empereur Philippe ! Et de quel œil Otto verra

t-il ce mariage à fon arrivée ?-Il en favoit quelque chofe, fans doute. Cela doit être ! En fept jours d'Aix-la-Chapelle à Wittelsbach! fans dormir, & prefque fans s'arrêter ! Toujours l'éperon dans le flanc de fon cheval, comme fi le pauvre animal qu'il avoit fous lui n'eut pas été une créature du bon Dieu ! C'étoit donc pour cela qu'il fe hâtoit? pour ce mariage! (Regardant de tous côtés pour connoître le bruit qu'il entend.) Mais le voilà, je crois? Déja? A peine suis-je arrivé?

SOYEZ

SCENE II.

OTTO & WOL F.

WOLF.

OYEZ le bien venu à Braunaw, M. le Comte. J'ai porté votre falut au Comte d'Andechs, votre frere, & l'on vous a préparé un logement dans le Château. Le Duc a été bien content d'apprendre votre arrivée; il ne s'attendoit pas à vous voir. Отто.

Mon frere favait-il que j'allois venir ?

WOLF.

Il m'a paru s'en étonner.

« AnteriorContinuar »