Le théâtre des Grecs, Volumen1 |
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Términos y frases comunes
action affés ainfi Anciens Athéniens auffi avant avoit beau BERGER c'eft C'eſt caractere cher chés CHOEUR chofe coup crainte CREON crime d'Oedipe déja Dieux difcours différence dire doit donner Efchyle effet ELECTRE enfin eſt étoit fans fecret femble fens fent fentimens fera feroit feul fille fils foin foit fonds font fort forte fouvent fpectacle fpectateurs frere fuis fuite fuivant fujet génie goût Grecs Helas hommes idées j'ai Jocafte jour jufqu'à juger l'action l'art l'autre l'un laiffer Laius lieu mains malheurs maniere maux ment mœurs mort n'eft n'en nature Oedipe Orefte OREST paffer paffions Palais parler peine penfées pere perfonne peuple PHORBA piéces Poëtes porte premier Prince qu'à qu'un raifon refte rien Rois s'eft s'il Scene Seigneur Sophocle tems Théatre Thébes tirer tour Tragédie Tragique traits trouve vérité veut Voilà voit vrai yeux
Pasajes populares
Página 68 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Página 44 - ... tragédie, c'està-dire chanson du bouc ou des vendanges. Ce ne fut, en effet, rien autre chose durant un long espace d'années. On perfectionna de plus en plus le même genre , mais on ne le changea pas. Il fit entr' autres la réputation de quinze ou seize poètes, presque tous successeurs les uns des autres.
Página 177 - Mais le danger que courut celui-ci, qui pensa être la victime de ses sentiments philosophiques, le llt tourner du côté de la poésie. Il se trouva pour le théâtre un talent qu'il ignorait ; et il le mit si heureusement en œuvre , qu'il entra en lice avec les grands maîtres dont nous avons parlé. Ses pièces se sentent bien de l'étude profonde qu'il avait faite de la philosophie3.
Página 68 - D'un pinceau délicat , l'artifice agréable , Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainfi , pour nous charmer , la Tragédie en pleurs^ D'Oedipe tout fanglant fit parler les douleurs ; D'Orefte parricide exprima les allarmes ; Et pour nous divertir , nous arracha des larmes.
Página 44 - Les poetes les plus di/tingués fe firent gloire de compofer des hymnes religieufes en l'honneur de Bacchus , & d'y ajouter tout ce que la mufique & la danfe pouvoient y répandre d'agrémens. Ce leur fut une occafion de difputer le prix de la poéfie ; & ce prix , au moins à la campagne, étoit un bouc ou un outre de vin , par allufion au nom de l'hymne bacchique, appelée depuis long-temps tragédie , c'eft à dire , chanfon du bouc ou des vendanges.
Página 44 - On voit assés que ni dans ces hymnes, ni dans les Chœurs qui les chantoient, on ne trouve aucune trace de la véritable Tragédie, à en pénétrer l'idée plutôt que le nom. On peut toutefois conjecturer avec fondement que ces...
Página 217 - ... à une agitation médiocre, à une douleur 'trop commune. En effet, ce qui doit être tendre n'est souvent que doux; ce qui doit former la pitié fait à peine la tendresse : l'émotion tient lieu du saisissement, l'étonnement de l'horreur. Il manque à nos sentiments quelque chose d'assez profond...
Página 120 - Dacier lui-même (ce qui eft étonnant) a obfervé que notre tragédie eft malheureufe de n'avoir qu'une forte de vers , qui fert en même tems à l'épopée, à l'élégie, à l'idylle, à la fatyre , à la comédie. On a beau en rendre le tour plus ou moins fimple , & plus ou moins majeftueux , outre que cette fouplefle à changer de ton étoit plus facile au vers hexamètre des Latins & des Grecs , dont les cadences font vers fur la...
Página 239 - La terre ferme fon fein & fe refufe à nos travaux ; les mères meurent dans les douleurs de l'enfantement :Pluton, le fier Pluton voit tomber les morts fur la rive du Styx plus promptement que les éclairs , & comme une foule d'oifeaux qui fe précipitent les uns fur les autres. Des monceaux de cadavres, privés des derniers devoirs, couvrent la campagne. On voit de tous côtés de jeunes époufes & des matrones...