Memoires pour l'histoire des sciences et des beaux arts ..., Volumen2

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S.A.S, 1730

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Página 969 - L'homme adroit y emploie pour armes les stratagèmes de l'intention. Il ne fait jamais ce qu'il montre avoir envie de faire; il mire un but, mais c'est pour tromper les yeux qui le regardent. Il jette une parole en l'air, et puis il fait une chose à quoi personne ne pensait. S'il dit un mot, c'est pour amuser l'attention de ses rivaux; et, dès qu'elle est occupée à ce qu'ils pensent, il exécute aussitôt ce qu'ils ne pensaient pas.
Página 677 - Remarques sur les abus des purgatifs et des amers au commencement et à la fin des maladies, et sur l'utilité de la saignée dans les maladies des yeux, dans celles des vieillards , des femmes et des enfants , etc., Paris, 1729, in-12, IX.
Página 732 - ... il y en a un autre plus délicat qui règle en quelque façon tous les pas qu'on doit faire , & qui n'abandonne rien aux caprices du génie même. Il confifte à ranger tellement ce qu'on a à dire , que du commencement à la fin , les chofes fe fervent de préparation les unes aux autres ; & que cependant elles ne paroiflent jamais dites pour rien préparer.
Página 664 - intelligent penfe , il forme les » defleins les mieux concertés , » il les exécute. La Matiére ne » penfe pas. Si la Matiére , qui » dans fon état naturel , n'eft que >» de l'étendue , penfoit , l'cten; » due penferoit ; & l'étendue ne » penfe point. Autrement , la » penfée feroit une maniére d'ê»tre , une modification de l'éten» due ; par conféquent la penfée » feroit de l'étendue modifiée.
Página 724 - La différence que je trouve entre les jeux de mots & les jeux d'efprit , c'eft que dans les uns on abufe de la reflemblance des termes , pour unir enfemble des idées qui n'ont point de raport, ce qui ne peut jamais être qu'un vuide de fens & de raifon; au lieu que le vice des jeux d'efprit n'eft pas de manquer de fens ; mais feulement de...
Página 740 - D'où viendroit cette obligation de changer de goût dans une chofe arbitraire , & qui fait plaifir dans l'état où elle eft ? Les Tragédies...
Página 792 - Sens commun , la difpofuion que la nature a mife dans tous les hommes , ou manifeftement dans la plupart d'entr'eux , pour leur faire porter , quand ils ont atteint l'ufage de la raifon , un jugement commun & uniforme, fur des objets différens du fentiment intime de leur propre perception ; jugement qui n'eft point la conféquence d'aucun principe antérieur.
Página 648 - Mit fionnaire qui l'a vu dans l'Abiflînie ^ c'eft un Arbre dont les feuilles font fi grandes , que deux fuffifent pour couvrir un homme.On en tapiflèleschambres ; & le verd en eft très-beau.

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