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VII. Epoque. 3250.

An de Rome.

6.

40.

compter les Olympiades, qui renfermoient une espace de quatre
ans entiers. Les defcendants d'Enée regnoient alors à Albe, & Thul,
qu'on croit père de Sardanapale, étoit Roi de Perfe.

Romulus & Remus fondent la ville de Rome, la troifiéme année de la
fixiéme Olympiade, 430 ans après la prife de Troie, & 753 ans
avant notre Ere; c'eft-à-dire, avant la naissance de Jéfus-Chrift.
La chûte du premier Empire des Affyriens, des débris duquel on en
voit trois autres fe former, celui des Medes, le fecond des Affyriens,
dont Ninive demeure la Capitale, & celui de Babylone.

Numa, fucceffeur de Romulus. De fon temps, des Colonies venues
de Corinthe fonderent Siracufe en Sicile Crotone & quelques
autres Villes.

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Ciaxare, Roi des Medes & fils d'Aftyage, appelle Cyrus fon neveu pour prendre le commandement de fes troupes.

84.

160.

Solon donnoit des loix aux Athéniens.

195.

206.

216.

III. Epoque.

218.

229.

233.

234.

245.

264.

274.

Cyrus, prend Crefus, Roi de Lydie, dans fa capitale.

Il s'empare de Babylone.

Cyrus réunit la Médie à la Perfe, & foumet à fa domination prefque tout l'Orient; il fait retablir le Temple de Jérufalem.

Cambyfe fils de Cyrus fubjugue l'Egypte.

Cambyfe meurt, le faux Mage Smerdis lui fuccéde, & régne pendant

fix mois.

Darius I., fils d'Idafpe, fe rend maître de l'Empire.

A cette époque, & fous Darius, commence la liberté de Rome, celle
d'Athénes, & la Grece eft à fon plus haut degré de gloire.

Bataille de Marathon, gagnée par les Athéniens, fous les ordres de.
Miltiade, contre les troupes de Darius, commandées par Mardonius.
Xerxès, fils de Darius, attaque la Grece avec une armée innombrable,
paffe les Thermopyles, ravage le pays, perd un combat naval à
Salamine, repaffe l'Hellefpont avec les débris de fon armée, & laiffe

en Grece Mardonius avec une partie de fes Troupes; ce Général eft défait à Platée par les Athéniens, fous la conduite d'Ariftide, & par les Lacédémoniens, commandés par Paufanias, leur Roi. Paufanias, convaincu d'avoir voulu affervir fa Patrie, perd la vie. Et la même année Xerxès meurt de la main d'Artaban fon favori. II faut auffi placer à peu-près dans le même temps, la difgrace de Thémistocle, qui offrit fes fecours à Artaxerxès fucceffeur de Xerxès.

Les Romains envoient à Athènes dix Magiftrats, connus fous le nom de Décemvirs, pour examiner les loix de cette fameufe République, & rédiger d'après elles le Code des loix Romaines.

La guerre de Péloponefe entre les Lacedémoniens & les Athéniens; ceux-ci avoient à leur tête Périclès qui s'y diftingua conjointement avec Théramene, Thrafibule & Alcibiade. Brafidas & Mindare, Lacédémoniens, y moururent pour leur patrie. Cette guerre dura 27 ans; Darius II. fucceffeur d'Artaxerxès, régnoit alors en Perfe. Lifandre, Général de l'armée navale des Lacédémoniens, prit Athènes & en changea le gouvernement. Darius meurt, Artaxerxès, fon fils, lui fuccéde.

Le jeune Cyrus fe revolte contre Artarxerxès, fon frere; il l'attaque jufques dans fes Etats, eft tué dans une bataille qu'il lui livre, cette action eft fuivie de cette fuperbe retraite des dix mille, dont nous avons de fi beaux détails dans Xénophon, qui commandoit les Grecs dans cette expédition.

Epaminondas, Thébain.

280.

303.

323.

350.

353.

Philippe, Roi de Macedoine, père d'Alexandre-le-Grand.

Bataille de Chéronée, gagnée par Philippe fur les Grecs.

Alexandre & Darius montent tous deux fur le thrône, l'un de Macédoine & l'autre de Perfe.

Alexandre détruit l'Empire de Darius.

Il meurt.

Pirrhus, Roi d'Epire, eft défait par les Romains.

Première guerre Punique.

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513:

516.

5341

535.

552.

608.

Fin de la première guerre Punique.

Guerre d'Afrique que les Carthaginois eurent à foutenir contre les
Rebelles.

Annibal élu Général des Carthaginois.

Seconde guerre Punique.

Fin de la feconde guerre Punique.

Toifiéme guerre Punique. Destruction de Carthage par Scipion II. furnommé le 2o Africain, & ruine totale de Corinthe, capitale des Achéens, par le Conful Mummius.

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DES ARMES DES ANCIENS.

IL eft probable que les premières armes dont on s'eft fervi, furent des pierres & des bâtons; l'homme brute, nouvellement forti des mains de la la Nature, portant dans fon cœur le germe des paffions, & n'ayant aucun frein qui arrêtât fon avarice, fa cupidité ou fon ambition, fe fervit d'abord de tout ce qu'il crut le plus propre à lui donner de l'avantage, & à détruire ceux qui vouloient le troubler dans fes jouiffances. La race humaine s'étant infiniment multipliée, les befoins augmentèrent, les arts & les talents naquirent du sein de l'indigence ; & bientôt cette perversité, innée avec notre malheureuse espéce, trouva le moyen d'empoifonner le plus beau préfent de la nature, l'induftrie. Dès le premier âge du monde, Tubal-Caïn découvre le fer, le met en fonte, en forme des outils. propres au labourage & aux travaux champêtres. Bientôt les champs fe couvrent de riches moiffons; la verdure la plus riante orne des côteaux autrefois secs. & arides, les arbres entretenus & débaraffés des corps étrangers qui les étouffoient, deviennent plus beaux, plus parés, la nature s'embellit; le metal tiré du fein de la terre en couvre la furface de tout ce qui peut arracher l'homme au befoin, & procurer à fes yeux un fpectacle enchanteur. Mais helas! eft-il le maître de resister à l'afcendant fatal qui l'entraîne ? au lieu de jouir paisiblement des dons précieux de la

Nature, & de partager avec fes frères la certitude & le plaifir d'être heureux, il jette autour de lui des regards avides & jaloux; le bien être des autres l'importune; chacun d'eux voudroit jouir feul des trésors de l'univers ; ils se repaissent de projets atroces, de defirs fanguinaires. Des hommes unis par les liens les plus doux, cherchent à fe dérruire; des frères fe déclarent la guerre, & le même fer, fource de leur opulence, devient entre leurs mains avides de fang, l'inftrument de la mort.

Telle est l'origine des armes dont les Peuples se servirent pour fe déchirer & s'exterminer; peut-être auffi, que les defir de détruire les bêtes féroces, fut un des motifs de cette invention ; heureux ! fi, par un abus pernicieux, il ne l'euffent jamais rendu illégitime.

Les armes ont toujours été réduites à deux claffes les offenfives & les défenfives. Les unes fervent à

attaquer, les autres à se défendre. La première espéce fe fubdivife en deux autres.

L'une comprend toutes les armes avec lesquelles on pouvoit combatre de près & en fe mêlant, comme la pique, la lance, la hache, le fabre, la massue, &c.

L'autre renferme celles qu'on fe lançoit de loin. Les javelots, les dards, les fléches, les frondes, les phalériques étoient de cette claffe, & fe nommoient armes de jet.

Les armes défenfives font celles dont on se servoit pour éviter les coups de l'ennemi ; ces armes font le cafque, la cuiraffe, le bouclier, l'armure entière, les cottes de maille & les bardes des chevaux.

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